Le Pessimisme Et Flaubert

pieuse et reformée ne lui convient guère. En 1868, il entra au rhétorique au lycée de Rouen.Son correspondant est Louis Bouilhet poète et ami de Gustave Flaubert . Ces deux écrivains deviennent ses maîtres . Son premier conact avec Paris avait été difficile. Au mois de mars il a entré au Ministère de la Marine puis grâce à Flaubert il a passé à l'instruction publique.Flaubert l' a conduit auprès de lui à Croïsset .Il a lui enseigé , la sobriété , la froideur sensible , le souci du petit

mort le 6 juillet 1893 à Paris. Comme ses collègues Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles comme Boule de suif en 1880, les Contes de la bécasse (1883) ou Le Horla (1887). Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise

autant le réalisme s'ancre dans le présent, dans la description du réel, et refuse l'imagination et le romanesque. La littérature devient témoin des changements. Les écrivains réalistes observent et décrivent le monde dans lequel ils vivent (d'où le pessimisme des oeuvres réalistes : rien n'a changé, le pouvoir et l'argent restent aux mains d'une infime minorité). La bourgeoisie et le monde ouvrier font leur entrée en scène puisqu'ils forment maintenant «le monde». Leurs héros sont des êtres médiocres

l’idée que la guerre fait le malheur des petits et ne profite qu'aux « gros», comme le dit la femme de l'aubergiste aux voyageurs de la diligence. Mais, dans le pessimisme de l’œuvre, une singulière gaieté se fait jour, celle d’une malice toujours en éveil qui traduit un jeu mouvant de distance du narrateur par rapport à son récit. Flaubert écrivit à Maupassant : «Il me tarde de vous dire que je considère ‘’Boule de suif’’ comme un chef-d’œuvre de composition, de comique et d’observation. C’est bien

l’idée que la guerre fait le malheur des petits et ne profite qu'aux « gros», comme le dit la femme de l'aubergiste aux voyageurs de la diligence. Mais, dans le pessimisme de l’œuvre, une singulière gaieté se fait jour, celle d’une malice toujours en éveil qui traduit un jeu mouvant de distance du narrateur par rapport à son récit. Flaubert écrivit à Maupassant : «Il me tarde de vous dire que je considère ‘’Boule de suif’’ comme un chef-d’œuvre de composition, de comique et d’observation. C’est bien

|Seconde République |1848-1852 |Louis-Napoléon |1849 : Mémoires d’Outre-tombe, Chateaubriand | | | | | |Bonaparte |1856 : Madame Bovary, Flaubert | | |1852-1870 |Second Empire |1852-1870 |Napoléon III |1854 : Les Filles du feu, Nerval | | | |

la vie prosaïque. Cette condamnation peut nourrir, comme chez Mazzini, des espoirs de révolution, mais elle peut aussi, comme chez Vigny, véritable précurseur selon Paul Bénichou d’une conscience douloureuse des romantiques, se muer en véritable pessimisme. En 1835, Vigny dénonce ainsi, dans Chatterton, « le martyre perpétuel et la perpétuelle immolation du Poète ». B. 1848, ou le romantique face à lui-même L’année 1848 constitue pour les romantiques européens une expérience aussi exaltante

verbe (voyez notre page sur Plaidoyer et réquisitoire) : ampleur de la phrase (période), choix évocateur des images, prises à partie de l'auditoire (apostrophes, questions rhétoriques). Exemple : le registre oratoire dans le roman : Gustave Flaubert : Madame Bovary, 1857. PATHÉTIQUE Vocabulaire : destiné à apitoyer le récepteur, le registre pathétique utilise le lexique de la compassion : termes évoquant la misère et la douleur associés à un vocabulaire affectif (tristesse, lamentation)

faire partager l'émotion par toutes les ressources du verbe : ampleur de la phrase (période), choix évocateur des images, prises à partie de l'auditoire (apostrophes, questions rhétoriques). Exemple : le registre oratoire dans le roman :
Gustave Flaubert : Madame Bovary, 1857. PATHÉTIQUE Vocabulaire : destiné à apitoyer le récepteur, le registre pathétique utilise le lexique de la compassion : termes évoquant la misère et la douleur associés à un vocabulaire affectif (tristesse, lamentation)

préfaces respirent une assurance tranquille : la création romanesque repose sur le " sol philosophique " d'un positivisme largement compris. Certes, il y a du romantisme et du mysticisme chez Balzac : le dynamisme de Zola contraste avec le pessimisme de Flaubert. Le dessein encyclopédique prend même, dans Bouvard et Pécuchet , un aspect dérisoire et caricatural qui fait de ce roman un des premiers symptômes de la crise du genre. Il est vrai aussi que, chez Hugo, la révolte populaire, loin d'être