Le Plaisir

douleur n'est insupportable. Il enchaîne avec les conditions de possibilités nécessaires pour atteindre le bonheur. Pour cela, il se fonde sur une notion controversée : le plaisir ou plutôt les plaisirs. Nous pouvons alors-nous demander en quoi l'épicurisme est-il une philosophie pratique ? 1. 2. 3. 4. 5. 6. Distinction des plaisirs Point de départ + fin de la vie bienheureuse Le rôle de la raison La modération Défense de la doctrine épicurienne La prudence comme vertu la plus haute (1 et 2) Épicure

Huysmans Le summum des plaisirs, la suprême délectation réside dans la capacité par l’imagination à recréer l’essence, mais qui se trouve abstraire grâce au pouvoir de l’idée, de la pensée. Le dispositif dans « A rebours » vient suppléer la contingence, la matière qui est l’ennemie. Dans cette esthétique décadentiste, le plaisir est affaire d’idée, de représentations : le plaisir vulgaire est proscrit par cette obsession esthétique, qui considère que l’aspect primaire des plaisirs est à ce point méprisable

bien est le plaisir, défini essentiellement comme « absence de douleur ». La question sera de savoir quelles sont les conditions pour atteindre le bonheur. Elle sera aussi de savoir s'il faut réguler les désirs, d'une part et si l'on peut atteindre le bonheur, d'autre part. LA REGULATION DES DESIRS Pour Epicure, le but de la vie c’est le plaisir. Le bonheur a pour signification la satisfaction des désirs dont la réalisation nous assure le contentement. Nous disons que « le plaisir est le commencement

affective" : se souvenir de sa jeunesse. En effet, selon la conception matérialiste d’Epicure, notre passé est conservé matériellement en nous, et toujours disponible : se souvenir du passé, c’est le revivre matériellement. Le vieillard peut donc revivre le plaisir dont il a fait provision durant sa jeunesse. Au jeune homme, la philosophie va apporter la tranquillité face à l’avenir. En effet, le jeune vit l’incertitude de l’ample avenir devant lui, qui comporte une part de hasard. La philosophie va lui permettre

si l'on est en manque, peut-on être heureux en désirant ? Mais peut-on vivre sans désir ? Mais le bonheur ne serait-il pas une illusion ? Freud dans « le malaise dans la culture » nous dit que le programme qui nous impose le principe de plaisir, devenir heureux, ne peut-être accompli, et pourtant il n'est pas permis voire impossible d'accomplir nos efforts pour le rapprocher d'une façon d'une façon ou d'une autre de son accomplissement. En effet, précise-t-il dans « Le président », « la

C'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuseLe plaisir est donc au coeur de la philosophie épicurienne et le bonheur ainsi que la vertu lui sont assujettis. Toute quête du bonheur doit avoir en vue le plaisir.. En effet, d'une part, le plaisir est reconnu par nous comme le bien primitif et conforme à notre nature, et c'est de lui que nous partons pour déterminer ce qu'il faut choisir et ce qu'il faut éviter ; d'autre part, c'est toujours à lui que nous

Si la recherche du bonheur passe par le plaisir, l'homme aurait facilement accès au bonheur, or le plaisir ne mène pas nécessairement au bonheur. A travers ce texte, Alain nous parle du bonheur, et soulève un problème : faut il passer par la peine pour accéder au bonheur ? Il défend alors l'idée d'un bonheur mérité passant par la peine. Ainsi, dans un premier temps il s'oppose à la conception hédoniste du bonheur, puis développe sa conception du bonheur nécessitant la peine. Dans ce texte, Alain

- nager dans le bonheur - l’argent ne fait pas le bonheur - le bonheur de vivre - la quête du bonheur Le mot bonheur est-il employé dans le même sens dans ces expressions ? Non, il est tantôt synonyme de chance, tantôt synonyme de plaisir, tantôt synonyme de vie accomplie. En quoi l’usage de ces expressions courantes renvoie-t-il à des expériences et des logiques différentes ? On se rend compte, assez vite, que le bonheur est soit passivement reçu, soit activement recherché

Si le travail ne vise pas l’excellence ou le libre développement de tous, finira-t-il par aboutir à la pathologie ou l’aliénation ? Du point de vue des prolétaires, le travail ne devrait pas viser l’excellence. Il devrait plutôt viser le plaisir. En tant que prolétaire, si on vise l’excellence, ça nous mènera directement à l’aliénation. Dans le présent texte, j’appuierai ma thèse à l’aide d’argument défendant ce point de vue des prolétaires. Premièrement, si le travail des prolétaires vise l’excellence

qu’abondante. Il en va de même pour les moments vécus. Epicure prône la modération. Le sage limite l’assouvissement de ses désirs pour mieux les apprécier. Epicure dénonce le fait que l’on dise aux « vieillards » de bien « achever leur vie ». La vie et le plaisir de vivre est indépendant de l’âge biologique. Tout comme le jeune homme, le vieillard doit bien vivre, vire au présent. On parvient à bien vivre ou à bien mourir de la même manière. Il n’est donc pas fondé de différencier la vie de la mort de cette