Le Poesie N Est Pas Ornement Mais Un Instrument De Combat

.............................................. p. 29 Séquence 3 Le Colonel Chabert : les hommes et l’argent Séquence 4 Tragédie et comédie au XVIIe siècle Séquence 5 L’École des femmes : une comédie classique Séquence 6 La poésie, du romantisme au surréalisme ........................ p. 49 ................................................... p. 71 ........................ ................................ CNED p.93 p.117 SECONDE – FRANÇAIS 3

joyeux, et soufflant dans des cuivres Ainsi que des démons ! La liberté sublime emplissait leurs pensées. Flottes prises d’assaut, frontières effacées Sous leur pas souverain, Ô France, tous les jours c’était quelque prodige, Chocs, rencontres, combats ; et Joubert sur l’Adige7, Et Marceau sur le Rhin7 ! On battait l’avant-garde, on culbutait le centre ; Dans la pluie et la neige et de l’eau jusqu’au ventre, On allait ! en avant ! Et l’un offrait la paix, et l’autre ouvrait ses portes, Et les trônes

........................................ 8 : L’autobiographie ................................................................................. 9 : Témoignages et mémoires .................................................................. 10 : La poésie : lyrisme et engagement .................................................... 15 31 49 70 96 112 140 171 206 235 Les lectures d’œuvres intégrales : corrigés Nantas (Émile Zola) ..................................................................

.............................................................................26 . CHAPITRE XVIII. Le basilic...............................................................................................................27 . CHAPITRE XIX. Les combats..............................................................................................................30 CHAPITRE XX. L'ermite[1].............................................................................................................

jusqu’en 1723 : par réaction contre l’austérité des dernières années du règne de Louis XIV, goût du plaisir, du luxe et de l’argent) et la Révolution française (1789 et ses suites) => 1715 – 1789. Le XVIII° est l’héritier d’un XVII° qu’il critique et combat peu à peu (monarchie absolue de droit divin, privilèges, inégalités, censure etc.), en même temps qu’il sait lui rester fidèle (fidélité à la monarchie : mais constitutionnelle et libérale, le « Philosophe » réalise la synthèse du « Libertin » et

le discours de cloture des comices, incarne la langue de bois officielle : periphrases emphatiques, metaphores eculees, personnifications se succedent dans une parodie devastatrice. L'hommage lyrique a la poule en temoigne: <<modeste animal, ornement de nos basses-cours, qui fournit un oreiller moelleux pour nos couches.>> La denonciation virulente du conformisme se double ici d'un pessimisme a l'egard du langage. (7) Envahi par le cliche, celui-ci ne nous condamne-t-il pas a repeter inexorablement

devoirs qui sont les appuis réciproques des nations et de leurs chefs ; c’est la flatterie de ceux qui les entourent et qui profitent des dépouilles de leurs concitoyens ; ils se servent du Souverain, qu’ils prennent soin d’aveugler, comme d’un instrument pour écraser les peuples et l’abreuver de leur sang. Comment les peuples semblent-ils consentir à tous les maux qu’on leur fait ? Quelle cause est assez puissante pour les forcer à se laisser piller, opprimer et conduire à la mort ? Cette merveille

6. Les couleurs du spleen 91 3. 7. Les couleurs mystiques 92 4. PAYSAGE, POESIE ET PEINTURE. 92 4. 1. Le paysage réconciliateur 93 4. 1. 1. Antoine Watteau. (1684 – 1721)

l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? – 42 – XXIV Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, Ô vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m’avance à l’attaque, et je grimpe aux assauts, Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux, Et je chéris, ô bête implacable et cruelle ! Jusqu’à

l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? 25 XXIV Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne, O vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues. Je m’avance à l’attaque, et je grimpe aux assauts, Comme après un cadavre un chœur de vermisseaux, Et je chéris, ô bête implacable et cruelle ! Jusqu’à