Le Port de l'angoisse

sujet 21 : Nous pourrions a priori penser qu’après tous les conflits recensés dans l’Histoire en faveur d’un nationalisme exacerbé, notre siècle serait l’exemple concret d’une acceptation à large portée de toutes les différences. Pourtant, l’angoisse du probable rejet de nos spécificités nous taraude encore. Effectivement, le sentiment d’étrangeté dans son essence la plus profonde, indifférent aux mutations de la société, a traversé les époques et nourrit toujours à l’heure actuelle les écrits

Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure

la triangulation n’a pas été présente, on parle donc de forclusion du Nom-du-Père. La forclusion du Nom-du-Père indique la fusion de deux personnes (mère et enfant). Les sujets psychotiques mettent en place des mécanismes de défense contre l’angoisse de morcellement et de mort, afin de leurs permettre de « mieux » vivre. Parmi les différents mécanismes, on peut observer : - La projection, c’est-à-dire que la personne dite psychotique ne supporte pas une représentation qui est en elle et donc

mais aussi dans le film 2012. Un paradoxe absurde existe en France : nous ne faisons quasiment plus la guerre, nous vivons dans une société très pacifié, avec de nouvelles richesses et un autre confort et pourtant, on nous parle constamment de l’angoisse… Les peurs d’avant étaient basées sur le nucléaire, d’un affrontement Est-Ouest, une peur de la famine, c’étaient des peurs concrètes et collectives. Les peurs d’aujourd’hui sont beaucoup plus individualisés (peur de prendre l’avion, peur d’une

été publié en extraits dans la Nouvelle Revue française et dans Marianne, et en volume chez Gallimard en 1933. Il a obtenu le Prix Goncourt. « 21 mars 1927. Minuit et demi. Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L'angoisse lui tordait l'estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n'était capable en cet instant que d'y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu'une ombre, et d'où sortait

enchainement lent et logique du roman. Son style d’écriture Gracquien fige le texte dans le temps, le rendant quasiment atemporel, il devient ainsi difficile à pénétrer, à comprendre mais garde cette fascination. Le lecteur ne doit pas se laisser porter par le texte imposant de sens, cherchant même plutôt « épier le moindres signes », car il comporte de nombreuses descriptions, métaphores interminables donnant un effet répétitif, une lenteur au texte. Récit « flash-back » narré de manière autobiographique

 individuelle,  le  conflit  est  soit  facteur  de  santé  soit  de  maladie.       Sans  conflit  pas  d’évolution     Sur  le  plan  psychique,  le  conflit  est  lié  à  l’angoisse  et  le  refoulement  (je  fais  mais  je  fais   comme  si  je  ne  savais  rien)     Définition  du  groupe  :   Le  vie  groupale  est  un  rêve  c’est  à  dire

juin de l’année 1947. Ce roman a été écrit après la Seconde Guerre mondiale, et il s’inspire des faits survenus à cette époque-là, comme par exemple : - Le ghetto : champ lexical de la prison = sentinelle, hauts murs de ciment, quarantaine, exclus, portes d’entrée, évasion difficile, refermée sur elle-même. - Les rumeurs, comme celles pendant la guerre sur les camps de concentration, ici « camps d’isolement » = L`idée que les prisonniers entendent ce qui se passe à l’extérieur, mais que eux ne sont

Vers 1 « jaloux », vers 5 « rapides baisers », vers 8 « tes charmes », vers 12 « mon cœur » vers 15 « De ma fidélité » vers 27 « De cygnes amoureux ». Le poète va évoqué tout au long du poème la beauté de l’être aimé. Ce lexique amoureux va nous porter vers la compréhension de la relation du poète et de cette femme tout en nous rapprochant des sentiments du poète. Ces mots vont nous éclairer sur la force de l’amour que porte le poète à cette femme. Il va sublimer son image et le souvenir qu’il en

c’est bien une émotion qui vient du regard que je porte sur moi-même. Avoir honte, c’est avoir honte de soi, se sentir coupable. On voit donc dans cet exemple en quoi le regard de l’autre conditionne la possibilité, pour moi, de porter un regard sur moi-même, et donc de porter un jugement moral sur moi-même. En d’autres termes, si autrui est déjà le support de la conscience de soi, il est par la même occasion le support de la conscience morale. C’est parce que je suis vu que je peux « me voir », au