Le Pouvoir Des Fables Didactique

Le détour ; Chapitre 1. Mythes, fables et contes. Depuis l’épopée de Gilgamesh, première épopée écrite dans l’histoire de l’humanité (XVIIIe siècle av JC), la littérature est faite de nombreux récits de voyages. A commencer par Ulysse, Hercule et Thésée, la culture occidentale s’inaugure avec des récits de voyages et d’aventures fantastiques. Longs détours qui ne se contentent pas seulement de raconter des histoires mais qui visent souvent un but éducatif. De ce fait, le récit d’un détour est

Envoyé par Agnès. LA FONTAINE – LES FABLES Etude : LES SOURCES Attention : les notes qui suivent portent essentiellement sur les Livres VII à XII des Fables et renvoient à l’édition Folio Classique. NB : Ne pas confondre les sources de chaque fable, càd le texte de départ et les sources de chaque fable en tant que genre, càd la tradition au moment où il s’empare du genre I – L’héritage du passé A - Des origines antiques La tradition veut qu’Esope, grec du

Les rôles attribués a la poésie et aux poètes Le mot poésie vient du verbe grec poiein qui signifie "produire", "créer". Le poète se donne un pouvoir d'invention et de création verbale. Il vise a exprimer quelque chose en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. Les auteurs parviennent à nous transmettre différents sentiments à travers leurs poèmes, résultant de leur seul arme, les mots. Nous allons donc voir qu'elle a été le rôle de la poésie et de ses poètes à travers les différentes

Les animaux malades de la Peste, Jean de La Fontaine Introduction : La Fontaine affirme dans ses Fables que: « L'apologue unit le plaisir du récit à l'enseignement d'une morale ». Au XVIIème siècle, le roi au pouvoir est Louis XIV, ce siècle a connu de nombreuses révolutions et critiques du pouvoir. Les auteurs sont des moralistes, ils peignent l’homme de façon pessimiste pour tenter de le corriger. Ils cherchent à plaire et instruire. Selon la rhétorique classique, il fallait obéir à des règles :

la fin du 17ème siècle Les Aventures de Télémaque, conçue comme une somme pédagogique destinée au duc de Bourgogne. Il poursuivit sa tâche éducative en 1713 avec les Fables et Opuscules pédagogiques. Il s‘agit essentiellement d’un recueil d’apologues sous forme de récits allégoriques à dimension morale, directement inspiré des Fables de La Fontaine. Si d’un point de vue formel, Fénelon innove avec l’usage de la prose et d’un style moins académique, en revanche, on constate de nombreuses similitudes

destructrice: Antigone de Sophocles, puis Antigone de Anouilh, Phèdre de Racine, la Chartreuse de Parme de Stendhal, la Duchesse de Langeais de Balzac, les Caprices de Marianne, l’Oeuvre de Zola..... Oeuvres moralisatrices : Les Fables de La Fontaine sont très souvent inspirées de fables et de légendes antiques. Amphitryon de Molière, reprise de celui de Plaute. On retrouve chez Camus des ouvres à force tendance moralisatrice, comme chez Montaigne qui nous éduque par les Essais. B- La variation des lieux

morale ». Toutefois, celle-ci peut appeler contestation : peut-on dire que les fables ne servent qu’à « illustrer » une leçon de morale ? N’est-il pas trop hâtif de conclure que leur seule fonction est d’expliciter par l’exemple un principe de vie ? Certes, la fable permet de clarifier ces principes parfois abstraits, mais ce serait sous-évaluer leur force que de les condamner à la simple illustration morale. Aussi, les fables n’existeraient-elles pas avant tout afin de servir d’appui à la réflexion du

XVIII ème s., les auteurs sont obligés d'utiliser une argumentation implicite afin de déjouer la censure exercée par le pouvoir. En effet, il est plu simple de représenter Louis XIV sous les traits d'un lion autoritaire qu'en le critiquant ouvertement. Cependant, les censeurs étaient instruits, alors comment ne se rendaient-ils pas compte que l'apologue présentait une critique du pouvoir ? -         L'apologue, n'étant pas une argumentation classique, a l'avantage de divertir le lecteur. En effet, l'univers

conte pour transmettre des idées et des concepts à portée philosophique. Un conte philosophique est une histoire fictive, produite par l’auteur dans le but de peindre une critique de la société et du pouvoir, le plus souvent fustigée dans toutes ses dimensions (moeurs de vie mondaine/rurale, pouvoir politique, arts, intolérance religieuse). Ce texte est rédigé en s'inspirant de la structure d'un conte, dans le but de se soustraire à la censure, tout en restant compréhensible. En effet, sous le voile

peut voir, d'une manière plus ou moins directe, une critique en vers la société et plus particulièrement envers la politique et la religion de certains pays. Il y a dans ces trois textes une dénonciation des excès et du fanatisme de la religion. Le pouvoir du roi et du pape sont jugés trop excessifs. Ces deux personnages important au sein de la société sont considérés comme menteurs et manipulateurs envers la population. Dans le premier texte la politique guerrière est critiquée, il y a beaucoup trop