Le Poète Ce Rêveur Sacré

 Au lecteur est issue du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Baudelaire un poète symboliste du XIXème siècle. Au Lecteur est le poème liminaire du recueil Les Fleurs du Mal, placé hors numérotation, il a été placé en tête dans toutes les éditions. Il a donc une importance majeure : il présente et ouvre le recueil. Il montre l’esthétique moderne de Baudelaire qui associe le Beau et le Mal. Au Lecteur est un portrait de la condition humaine. Ce poème aborde des thèmes qui seront récurrents

»  Quoi! Lorsqu’à peine je résiste  Aux choses dont je me souviens,  Quand je suis brisé, las et triste,  Quand je l'entends qui me dit : «Viens !»  Quoi! Vous voulez que je souhaite,  Moi, plié par un coup soudain,  La rumeur qui suit le poète,  Le bruit que fait le paladin!  Vous voulez que j'aspire encore  Aux triomphes doux et dorés !  Que j'annonce aux dormeurs l'aurore !  Que je crie : «Allez ! Espérez !»  Vous voulez que, dans la mêlée,  Je rentre ardent parmi les forts

l’existence de ce livre. Ou il y a eu, en effet, une liasse de papiers jaunes et inégaux sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d’un misérable ; ou il s’est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l’art, un philosophe, un poëte, que sais-je ? dont cee idée a été la fantaisie, qui l’a prise ou plutôt s’est laissé prendre par elle, et n’a pu s’en débarrasser qu’en la jetant dans un livre. « De ces deux explications, le lecteur choisira

allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot2 aussi devenait idéal3 ; J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal4 ; Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. - Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. - Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front

lien entre sa pauvreté et les amours splendides. Peut-être qu’il rêvait qu’il avait des amours splendides malgré sa condition sociale. Les vers « De mes souliers blessés, un pied près de mon cœur » on peut y voir la pose de la sculpture d’enfant. Poète qui en Cupidon blessé se baisse sur son talon pour y arracher une épine. Il reste ainsi gracieux dans la souffrance. Les thèmes de ce poème sont les reflets de sa vie d’adolescent, d’où le titre « Ma bohème » qui fait référence à quelqu’un qui vit

l’écrivain dénonce les travers de la guerre et montre l’absurdité de celle-ci. Ce texte du début du XXe siècle fait écho à un autre texte publié en 1946, extrait du recueil Feuillets d’Hypnos de René CHAR, poète de la Résistance. Les références historiques montrent ici la véracité de ce récit: le poète y relate l’horreur de la guerre vécue par des villageois. Dans le même esprit, Malraux raconte dans son roman témoignage L’Espoir les événements auxquels il a participé lors du conflit civil espagnol.

 416 (L/ES/S) OBJECTIFS ET ENJEUX – Réfléchir sur l’amitié et la tyrannie. – Étudier un discours à visée argumentative. LECTURE ANALYTIQUE L’art du discours La Boétie définit l’amitié à l’aide de termes valorisants, empruntés au lexique religieux « sacré, « chose sainte » (l. 1) et moral « entre gens de bien », « mutuelle estime » (l. 2). Cette valeur est définie par des noms à connotation morale tels que « mutuelle estime » (l. 2), «intégrité », « son bon naturel, la foi et la constance » (l. 5).

pouvoir, la puissance, l’aura de la femme. Très engagée politiquement. Musset : Son œuvre la plus intéressante est Lorenzaccio. Musset est également un grand poète, très connu pour ses poésies. Il montre l’autodestruction, notamment en laissant paraître sa liaison tumultueuse avec George Sand. Lamartine : Premier grand poète romantique, qui plus tard se verra détrôné par Musset. Balzac : Il est la puissance incarnée, celle-ci se trouvant dans son style d’écriture. Louis Philippe :

je puis être tenu pour partiellement responsable de cette impropriété, c'est que l'écriture « automatique » ou mieux « mécanique » comme eut voulu Flournoy, ou « inconsciente » comme voudrait M. René Sudre, m'a toujours paru la limite à laquelle le poète surréaliste doit tendre, sans toutefois perdre de vue que, contrairement à ce que se propose le spiritisme : dissocier la personnalité psychologique du médium, le surréalisme ne se propose rien moins que d'unifier cette personnalité. C'est dire que

faisais quelque chose (si cela peut s’appeler quelque chose) de singulièrement différent, accident dont tout autre que moi s’enorgueillirait sans doute, mais qui ne peut qu’humilier profondément un esprit qui regarde comme le plus grand honneur du poète d’accomplir juste ce qu’il a projeté de faire. Votre bien affectionné, C. B. I L’étranger – Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ? – Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. – Tes amis ? –