Le Proces De Julien Sorel

pouvoir braver au moment de la mort, me fait prendre la parole. Messieurs, je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune. Je ne vous demande aucune grâce, continua Julien en affermissant sa voix. Je ne me fais point illusion, la mort m'attend : elle sera juste. J'ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages. Mme de Rênal avait été pour moi comme une mère. Mon crime est

joyeux des romans comiques. A l’opposé des héros « parfaits » des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties :

autres coups. ■ 2nde moitié : Meursault arrêté et questionné, propos sincères et naïfs : avocat mal à l'aise (aucun regret). En prison, il tue le temps en dormant, en lisant. Puis procès a lieu ; on l'interroge plus sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur son meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il avoue avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. Meursault voit l’aumônier, mais

Noir : d’octobre 1829 à la publication en novembre 1830, un an à peine lui suffit à penser, écrire et imprimer le roman. La genèse du Rouge reste aujourd’hui incertaine 3, mais on peut en retracer les grandes lignes. Après avoir eu l’« idée de Julien 4 » à Marseille, dans une nuit d’octobre 1829, Stendhal commence d’abord par « couvrir la toile 5 », c’està-dire qu’il écrit l’ensemble de l’intrigue, avant de retravailler ce canevas initial en le faisant grossir de l’intérieur, à partir de janvier

Manon Lescaut de l'Abbé Prévost, p. 100] Au XIXe siècle, le héros de roman obéit à la loi du changement. Il suit un itinéraire jalonné d'obstacles ou de conflits qui le modifient, sinon le transforment. Au terme de leur aventure, Rastignac, Julien Sorel, Emma Bovary, ne sont plus les mêmes êtres qu'à leur début. L'aventure est donc présente dans de nombreux romans cependant il y a des exceptions, certains romans ne sont pas la forme de l'aventure, et cette forme peut se retrouver dans d'autres

joyeux des romans comiques. A l’opposé des héros « parfaits » des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. C’est le cas dans L’histoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler l’influence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage d’aventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont l’histoire à rebondissements connaît de multiples péripéties :

Le Rouge et le Noir (1830) est le premier grand roman de Stendhal. Il est le premier roman � lier de fa�on si subtile la description de la r�alit� sociale de son temps et l�action romanesque, selon Erich Auerbach dans sa c�l�bre �tude Mimesis. Julien Sorel, le h�ros principal du livre, est le pur produit de son �poque en un certain sens, le h�ros d'une France r�volt�e et r�volutionnaire94. Litt�ralement ivre d�ambition � cause de la lecture du M�morial de Sainte-H�l�ne de Las Cases et conscient que

pour faire la campagne d’Italie où il est nommé sous-lieutenant. Revenu à Paris, il essaie de se faire une place dans le succès littéraire ou en séduisant des femmes. Ces années d’apprentissage auront une grande influence sur le personnage de Julien Sorel dans Le Rouge Et Le Noir. A partir de 1810, il participe à l’administration et aux guerres napoléoniennes. Lors de la chute du premier empire en 1814, il part s’installer à Milan. Pendant cette période, il écrit plusieurs œuvres sur l’Italie. En

joyeux des romans comiques. A lopposé des héros «~parfaits~» des romans précieux, on trouve les personnages réalistes des romans comiques, dont les aventures sont parfois sordides. Cest le cas dans Lhistoire comique de Francion, (1623) de Charles Sorel. On peut y déceler linfluence du roman picaresque espagnol qui est en vogue au début du siècle. Le picaro est un personnage daventurier errant, un gueux généralement sans foi ni loi, dont lhistoire à rebondissements connaît de multiples péripéties~:

relations avec les autre et est indifférent à la mort de sa mère Il rejette des valeurs de la société. Il apparait comme un personnage innocent, il apparait comme un enfant, pour lui les gens sont soit gentils comme Raymond ou méchants comme les gens du procès. Il n’est pas conscient quand il fait quelque chose de mal quand il tire sur la rame. C’est aussi un personnage coupable, Il n’exprime pas sa peine à la mort de sa mère et refuse de se confesser. Dans la première partie, la chronologie est assez