Le Proces De Julien Sorel

revoluţiile culturii timpurilor noi şi, îndeosebi, de marea revoluţie artistică, de acea criză fecundă, reînnoitoare, prin care trec de aproape un secol, toate artele. Criza romanului despre care se vorbeşte mult în ultimul deceniu, face parte dintr-un proces mai vast care a afectat şi continuă să afecteze literatura, muzica, artele plastice, şi care, în cele din urmă, ţine de însăşi criza omului modern, a acelui om pe care romanul din zilele noastre – după o formulă a lui R.-M. Albérès – îl reprezintă

006. Bessette, Germaine, «Une revue d’avant-garde au Québec : Le Nigog (1918)», mémoire de Diplôme des études supérieures, 1971, ix, 291 p. Dir. : Albert Le Grand. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1971 v.010; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1971 v.010. Bibeau, Julien, «Les résonances autobiographiques dans l’œuvre de Péguy sur Jeanne d’Arc», mémoire de maîtrise, 1951, vii, 99 p. Dir. : Jean Houpert. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1951 v.009; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1951 v.009. Bibeau, Michel, «Écrire, le jeu de

avait vécu à Berlin et ce qu’elle avait fait dans l’armée. « Tu veux en savoir, des choses, garçon ! » C’était pareil pour l’avenir. Naturellement, je ne faisais pas des projets de mariage et de famille. Mais je m’intéressais plus aux relations de Julien Sorel avec Mme de Rénal qu’avec Mathilde de La Môle. Je voyais plus volontiers Félix Krull dans les bras de la mère que de la fille. Ma sœur, qui faisait des études de littérature allemande, évoqua à table la question controversée de savoir si Goethe

philosophie herméneutique. Accent sur le lecteur, sur la relation du texte et du lecteur, sur le procès de la lecture. Husserl ; idée d’une conscience dans la lecture. Dialogisme et intertextualité : L’œuvre de M. Bakhtine est contemporaine du formalisme russe mais son influence s’est fait sentir plus tard, après le structuralisme. Bakhtine se démarque des formalistes en décrivant le fait linguistique comme procès social et situation communicationnelle. Insistance sur l’énonciation a pour conséquence

homme porte en lui. Le héros romantique incarne une complexité paradoxale puisqu’il présente des sentiments ambivalents. Citons par exemple le personnage de René (de Chateaubriand) qui aspire à la fois l’amour terrestre et à l’infini ; celui de Julien Sorel (de Stendhal) qui est ambitieux et qui, pourtant, ne croit pas à l’ambition ; Lorenzo (dans Lorenzaccio de Musset) qui aspire à la fois à la vertu et au crime ; Hernani (de Victor Hugo) qui est enfiévré et maudit, c’est un homme qui est à la recherche

mutation morale. Mais en tant qu’il y a homme, il y a d’une part travail et de l’autre négation par interdits de l’animalité de l’homme. » G. Bataille, L’érotisme. On le voit ici, l’homme n’est pas un donné naturel, mais le fruit d’une histoire, d’un procès par lequel il nie doublement la nature, hors de lui comme en lui-même. L’homme est le résultat d’une conquête, c’est un être construit qui n’accède à lui-même qu’en se dressant contre la nature, dans un face-à-face au cours duquel il mesure ses forces

qui ressemble beaucoup à Albert Cohen. Tel un Eugène de Rastignac, il gravit peu à peu les échelons de la société sans perdre ses racines et, en particulier, un fervent attachement au judaïsme. Il en est victime et, de ce fait, ressemble plutôt à Julien Sorel, du fait aussi de sa vie sentimentale, de la ressemblance entre Mathilde et Aude. Avec ce roman, Cohen imposa son univers, une kyrielle de personnages qui le truffent de saynètes délicieuses et exotiques. Les « Valeureux », que sont ces oncles

trésorier général des offrandes du Roi, où il meurt chrétiennement, selon le certificat de décès délivré par le curé de la paroisse, le 28 juillet, à l'âge de 36 ans. Il est inhumé dans l’église de Sannois. Sorel SOREL CHARLES (1599 ?-1674) Bien qu'étant un professionnel de la littérature, Charles Sorel répugne à signer ses livres ou bien les signe de pseudonymes, si bien qu'« aujourd'hui encore il n'est pas possible de dresser un catalogue sûr de ses œuvres » (A. Adam). Grand liseur — ainsi qu'en témoigne

qui ressemble beaucoup à Albert Cohen. Tel un Eugène de Rastignac, il gravit peu à peu les échelons de la société sans perdre ses racines et, en particulier, un fervent attachement au judaïsme. Il en est victime et, de ce fait, ressemble plutôt à Julien Sorel, du fait aussi de sa vie sentimentale, de la ressemblance entre Mathilde et Aude. Avec ce roman, Cohen imposa son univers, une kyrielle de personnages qui le truffent de saynètes délicieuses et exotiques. Les « Valeureux », que sont ces oncles

capacités surnaturelles à faire des miracles et leur ancrage dans le local. Les saints sont pour l’Église des modèles à imiter et, pour tous, des guides spirituels dans la voie du salut. À partir du Xe siècle la papauté cherche à contrôler, par les procès de canonisation, la qualification des grands hommes médiévaux. Au XIIIe siècle, les critères deviennent plus stricts, les procédures officielles plus coûteuses, creusant ainsi le fossé avec les saints populaires, sauveurs dont les précieuses reliques