Le Progrès Technique Est Il Libérateur

ou encore de lʼinstantanéité pour Virilio. Unité, échanges, vitesse, ouverture. Les outils à notre disposition permettent de porter les interactions à leur paroxysme, dʼatteindre «lʼubiquité [du] divin» 1 (Virilio). " " Néanmoins ces fabuleux progrès éveillent pour beaucoup, un certain nombre dʼinquiétudes liées à un sentiment, plus ou moins justifié, de dilution des spécificités locales, phagocytées par lʼogre que constitue la mass-culture. Ainsi, du Ministre de la République défendant la

XVIIIe siècle qui prône l'usage de la "raison éclairée", fondée sur la connaissance rationnelle et l'idée de liberté. Il rejette l’autorité arbitraire, l’absolutisme monarchique ainsi que les oppressions religieuses ou morales. Il met en avant le progrès des arts et des sciences ainsi que la recherche du bonheur sur Terre. On appelle "siècle des Lumières" la période qui va de la mort de Louis XIV (1715) au début la Révolution française (1789). Relayé par les élites aristocratiques et bourgeoises,

pouvoir. Avant Descartes, on écrivait toujours en latin pour que le peuple ne comprenne pas. Il y a un désir de ne pas pouvoir être lu pour ne pas être critiqué par la suite. D’un autre coté, il faut comprendre que la philosophie doit parfois être technique. Quand on réféchit sur le temps, on ne peut pas utiliser seulement le mot « temps ». On doit parler du présent, on doit parler du futur, du passé, parfois quand on parle du futur, on doit parler du futur de demain et le futur auquel on pense 12

peuvent entraver la collectivité. Ainsi, le besoin d’une prévoyance s’avère nécessaire pour soulager et encadrer les endures de tous les risques inattendus. Au fil des temps, les gouvernements et les souverains officiels des États emploient des techniques bien ordonnées et des procédés variés pour marquer d’une telle possibilité de prévoyance, Ils ont fait apparaitre des institutions bien établies tels que Institution d’épargne et de crédit ; néanmoins des méthodes utilisés dans le but d’apporter

autre forme de légalisme aussi ambigu qui justifie un comportement revendicateur jamais satisfait et aussi puriste que celui des moralisateurs, aussi raide et étroit dans ses rapports humains. Mais en même temps, comment ne pas reconnaître un progrès de la conscience désormais plus alertée par des droits fondamentaux qu'une certaine morale autoritaire avait sacrifiés pour légitimer le statu quo et le pouvoir en place. Ces deux pôles moraux laissés à eux-mêmes sont chacun, de façon différente

si par liberté on entend en général l'affranchissement par rapport au naturel, à l'immédiat, etc., est toujours libératrice; n'est-elle pas paradoxalement créatrice de nouvelles chaînes ? se libérer du naturel, du spontané, de l'immédiat, c'est libérateur et créateur d'humanité, mais n'est-ce pas parfois aliénant de ne plus pouvoir exister de manière spontanée ? -c'est ici au fond s'interroger sur les vertus ou non de la réflexion philosophique : à force de trop prendre conscience n'accède-t-on

ce qu'est un philosophe, mais il ne faut pas se limiter à cela L'action philosophique Pour répondre à cette question, nous nous appuierons sur un texte du Marquis de Condorcet, publié après sa mort, en 1795 : l'Esquisse d'un tableau des progrès de l'esprit humain. {draw:frame} Condorcet est un célèbre mathématicien et académicien de son temps, ami des philosophes, qui, pour avoir refusé de voter la mort de Louis XVI, fut emprisonné par Robespierre en mars 1794, et fut retrouvé mort le

système que le Président Wilson avait largement contribué à mettre en place. Le républicain Harding est d’ailleurs élu Président des États-Unis en novembre 1920 sur le slogan « America first »et sur le retour à la situation d’avant-guerre : « Les progrès matériels et spirituels de notre république prouvent en eux-mêmes la sagesse de la politique traditionnelle de non-implication dans les affaires du Vieux Monde » (phrase extraite de son discours inaugural de mars 1921) Or cet après-guerre marque

cachée et méconnue de la peste émotionnelle de décocher, à partir d'une embuscade bien protégée, des flèches empoisonnées au chercheur penché sur son travail. Ils dévoilent la nature de la peste émotionnelle, ses manières d'agir et de retarder tout progrès. Ils proclament la confiance dans les immenses trésors inexploités qui se cachent au fond de la "nature humaine" et qui ne demandent qu'à combler les espoirs des hommes. Dans ses relations sociales et humaines, la vie est ingénue et aimable, et par

le textile, les minéraux… Bref, le continent est en train de passer d’une économie agraire à une économie monétaire. Les artisans, l’aristocratie, les commerçants, les banquiers s’enrichissent, mais la paysannerie est écartée des bénéfices du progrès (le monde du 21ème siècle a-t-il changé?). Cette dernière perd ses acquis du fait de l’inflation, des bas prix payés à la ferme, des monopoles, des restrictions absurdes. Tous n’attendent, sans le savoir, qu’une étincelle pour renverser l’ordre économique