Le Président De La République Française Depuis 1875

Chapitre préliminaire L’histoire constitutionnelle française Le point de départ est la révolution de 1789. Elle est un aboutissement pour deux raisons : Elle va inaugurer une tradition de libéralisme et d’individualisme Elle met fin à près de 1000 ans de souveraineté et légitimité monarchique La réaction par rapport à l’Ancien Régime est assez violente. La Révolution est aussi le point de départ d’une longue instabilité politique et constitutionnelle. La Révolution n’est pas le point de

les partis politiques dans un cadre institutionnel et juridique compte tenu des données historique idéologique et économique propre à cet État. On ne peut ignorer l'histoire, la vie politique française contemporaine est influencée largement par l'histoire de la France et surtout par la révolution française. La vie politique actuelle s'explique par l'histoire et par la vie politique passée. Titre1. Les fondements historiques de la vie politique de 1789 à 1946. Dès lors qu'on a une société organisée

conseil d’état. - une commission consultative est mise en place, ce qui caractérise le caractère antiparlementaire de sa démarche. Il va également, le 2 décembre 1851 lancer un appel au peuple où il va présenter comme défenseur de la république. Il affirme que ce coup d’état visait à rendre au peuple sa souveraineté. Le suffrage universel est rétablit. De plus, il demande au peuple de se prononcer sur un plébiscite qui : - doit établir un chef d’état pour 10 ans - propose

Christine Daaé. Tout à commencer en l'an de grâce 1873, après la mort de l'ex-empereur Napoléon III et l'élection du Maréchal Mac-Mahon comme président de la IIIe République Française (République qui ne sera reconnue officiellement qu’en 1875). A cette époque, la ville de Paris est en pleine reconstruction (à cause de la guerre contre les Prussiens). Depuis, 1860, on parlait de la construction d'un bel opéra. L'idée était venue de l'Empereur lui-même et la construction fut confiée à l'architecte Charles

l’arrêt « Marbury vs Madison », le chef justice américain Hugues : « nous sommes régis par une constitution, mais cette constitution nie ce que les juges disent qu’elle est juge dont les décisions, comme celles de notre conseil constitutionnel 2e république, « s’imposent au pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ». Il va s’en dire que la présence du juge est une belle réalité en droit constitutionnel. D’ailleurs outre le juge constitutionnel lui-même

personnel. Pourtant, il est clair que la Constitution de la Ve République place le président de la République comme « clef de voûte » de nos institutions. C'est donc que le rôle constitutionnel du chef de l'Etat a évolué. De 1914 à 1958, trois régimes se succèdent et regroupent ces deux traditions opposées. La IIIe et la IVe République permettent de mettre en évidence le rôle constitutionnel du chef de l'Etat appelé président de la République dans le cadre du républicanisme. Le régime de Vichy, du point

des députés (les Communes) et de la chambre aristocratique qui représente la noblesse (La Chambre des Lords). Les pouvoirs sont séparés et il faut une collaboration entre les institutions pour adopter la loi. La séparation des pouvoirs se définit, depuis Montesquieu, comme le critère idéal d'organisation des pouvoirs. L'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789 proclame : «Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée

Séance n° 11 La Ve République : genèse et caractères généraux Document distribué la semaine du 26 janvier pour la séance de la semaine du 2 février Bibliographie sélective AVRIL Pierre, La Vème République, histoire politique et constitutionnelle, PUF, 2e éd., 1994, 417 p. AVRIL Pierre, Les conventions de la Constitution. Normes non écrites du droit politique, Paris, PUF, coll. « Leviathan », 1997, 202 p. AVRIL Pierre, GICQUEL Jean, Chroniques constitutionnelles françaises, 1976-1982, PUF

louche, né d'un viol de la LIBERTÉ à la suite d'une odieuse brutalité du CÉSARISME pris d'eau-de-vie [...] »2 Le suffrage universel représenté par une urne gardée par un lion dans le Monument à la République inauguré à Paris en 1883. Bronze de Léopold Morice. Dans l'Ancien Régime, la monarchie française était dite de droit divin et la personne du roi son représentant sur terre; le roi était donc sacré. Aux xviie et xviiie siècles, cette conception est remise en cause par les philosophes des Lumières

Sous les IIIéme et IVéme Républiques, l'irresponsabilité politique du président français était reconnue et les constituants de 1958 se sont inscrits dans cette lignée. Toutefois, l'histoire a vu cette notion évoluer de manière significative et ce texte étudie les modifications liées à la responsabilité du chef de l'État, qu'elle soit politique ou bien pénale. Extrait du document: Le Président de la République est politiquement irresponsable, ce qui signifie qu'il n'existe aucune procédure constitutionnelle