Le Rêve de Cassandre

frondaisons, que dansent ou chantent "sur le mode mineur " ces personnages masqués, sans nom et sans visage, et c'est dans un air vide que sanglotent sans retomber "les grands jets d'eau sveltes " qui ne mouillent, qui n'éclaboussent rien. Le décor, c'est le rêve de l'âme… Là est bien le noyau d'où vont sortir les "Fêtes galantes "; et leur source profonde n'est pas ailleurs que dans Verlaine même et dans cette part déjà existante de son œuvre où des "fantômes laiteux " se désespéraient avec la voix des sarcelles

à côte s'appelle une diérèse. La prononciation en une syllabe de deux voyelles côte à côte s'appelle une synérèse. La césure: C'est une coupure, un repos placé dans un vers après une syllabe accentuée. Mais si quelqu'un venait /de la part de Cassandre; césure due au groupe fonctionnel L'hiatus :Il se produit un hiatus quand deux voyelles, l'une finale, l'autre initiale se rencontrent. Ceci est surtout mal venu lorsqu'une voyelle rencontre une même voyelle: Il se réveilla à l'aube. Enjambement:Une

que l'on cherchait en soi, On se comprend soi-même, on rêve, on dit : c'est moi ! Dans sa vivante image on trouve son emblème, On admire le monde à travers ce qu'on aime ; Et la vie appuyée, appuyant tour à tour, Est un fardeau sacré qu'on porte avec amour ! De la Grotte, 20 septembre 1793. Alphonse de Lamartine Recueil : Premier livre des Odes (1545). Mignonne, allons voir si la rose. Ode 17. À Cassandre. Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit

création artistique : « les formes », « une ébauche », « toile oubliée », « artiste ». Travail de métamorphose : transformation du réel par le travail de l’artiste (alchimie) Effacement de la réalité jusqu’à une forme évanescente : « n’était plus qu’un rêve », « le souvenir » Pour renaître transposée, métamorphosée par l’art : « une ébauche lente à venir ». >>> Le poète, comme l’artiste, doit effacer le réel pour ensuite le recomposer, mais transformé par son imagination. Comme ce que fait

rencontré en aout 1817 mais elle ne pu s’y rendre et mourut quelque jours plus tard. Il nous exprime ici sa douleur et nous donne une leçon de Carpe Diem. Dans « Mignonne, allons voir si la rose », Ronsard dédit le poème à la première femme qu’il a aimé Cassandre. Il la compare dans le poème à une rose magnifique qui s’ouvre et qui grandit. Il utilise la jeunesse de la fleur pour lui montré à quel point elle est belle et jeune. Mais ce poème qui compare la femme à la fleur montre donc une femme qui vieillit

souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un œil fâché, Epiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait

vanneur , v 27) Str6-str7 = multiplication des comparaisons , saturation d’images positives et pastorales =➔ vision onirique Str8 = le rôle de l’artiste = alchimie poétique Opposition passé – présent : V 29 : « les formes n’étaient plus qu’un rêve » = mise en abyme du travail du poète , qui a multiplié les comparaisons pour brouiller les pistes, si bien qu’on ne sait plus tellement bien qu’est-ce qui est l’image de quoi, et si le poète veut faire du laid et provoquer , ou bien du beau V29-30

Ronsard rencontre une jeune fille de treize ans,Cassandre Salviati. Elle va devenir l'amour 'inaccessible' car elle se marie l'année suivante avec le seigneur de Pré. Elle sera à Ronsard, ce que Beatrice a été à Dante et Laure à Pétrarque.Cassandre va lui permettre de célébrer l'amour platonique ( Amour incorporel, privé de toute envie et tout désir physique). Introduction Ce poème est tiré du receuil Le premier livre des Amours dédié à Cassandre. C'est un sonnet formé de décasyllabe avec des

aussi nourrir celui qui le mérite. Agrippa se dit celui qui rassemble tous ces miraculés, gracié de Dieu afin de les faire suppôts du Seigneur. L’esprit d’Aubigné, délaissant un corps meurtri par les coups, est emmené au Ciel ne sachant ni si c’est un rêve ni si son esprit a vagabondé et il y découvre la Vérité. D’Aubigné ne se focalise jamais sur une seule histoire, mais pioche dans chacune qu’il trouve, et en fait un récit aux milles couleurs. Il se parle à lui-même, se remet en question. Il a ce

10 : Prévert Sable mouvant Page 12 : Ponge La bougie Page 11 : Eluard Suite Page 13 : Apollinaire Colchiques et Paris Page 15 : Desnos L’idéal Maitresse Page 16 : Vian La vie c’est comme une dent Mignonne, allons voir si la rose A Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus