Le Rêve de Cassandre

la sonorité du réveil, lamentation exaltante. La Réalité venait de frapper à la porte du matin, avec la force d'un clocher, d'une intensité désespérée... Les tours commencent peu à peu à se désagrégé... Tic...Toc...Tic...Toc Demain n'est qu'un rêve; Rien de plus qu'une trêve, Une trêve de désespoir; Une illusion d'espoir. Hier n'est plus qu'un cauchemar Tel un reflet dans la marre; Rien de plus que la mort, Aussi propre que le porc. Aujourd'hui, n'est qu'euphémisme Désires non comblés

colchiques » est à cette place précise. Le dernier poème de cette anthologie s’intitule « Si tu t’imagines ». Il a été écrit par Raymond Queneau et est paru dans le recueil L’instant fatal. Il reprend de façon inédite et surprenante les poèmes « Ode à Cassandre » et « Quand vous serez bien vieille » de Pierre de Ronsard. En effet, ce poème est en vers libres, le poète emploie un vocabulaire peu recherché et volontairement mal orthographié. De par sa tonalité musicale, « Si tu t’imagines » sera repris musicalement

de mélancolie et sensualité, Verlaine évoque un amour disparu, celui d’Elisa sur un mode que l’on peut qualifier d’impressionniste. Différemment, la poésie en prose permet au poète de se libérer des contraintes de la versification. Dans le poème "Un Rêve" extrait de Gaspard de la nuit, Aloysius Bertrand relate dans une atmosphère à la fois mystique et tragique trois épisodes distincts où le rêveur prend la place d’un condamné qui subit le supplice de la roue. On a bien montré que la contrainte imposée

Mignonne, allons voir si la rose (Ode à Cassandre) Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne

par terre » PAUL VERLAINE 1869 V. « Chanson d'automne » Paul VERLAINE 1866 VI. « Chapitre 86 » Anna de Noailles 1924 VII. « Leurs yeux toujours purs » PAUL ELUARD 1926 VIII. « Elsa » (1959) Louis ARAGON 1959 IX. « J'ai tant rêvé de toi » Robert Desnos 1930 X. « Mignonne allons voire si la Rose » PIERRE DE Ronsard 1550 XI. « La Bougie » Francis Ponge 1942 XII. « Mortel sonnet » Chassignet 1594 Préface • Le baroque est un style qui naît en Italie à Rome

cette peinture. Au centre du tableau, un jeune homme tendant la main vers une pomme, vêtu d'une cape rouge et d'un chapeau de berger, est très certainement Pâris ( celui-ci, en effet, abandonné par ses parents après la terrible prophétie de sa sœur Cassandre, qui avait vu la future chute de Troie, avait été recueilli par un berger ). Il est entouré de trois femmes qui se présentent à lui dans leur nudité. Chacune de ces femmes est une déesse de l'Olympe, et toutes trois en font appel à son jugement pour

Ronsard : tout d’abord, l’Italienne Cassandre Salviati, puis l’angevine Marie Dupin, enfin Hélène de Surgères (Préparez-vous à répondre, lors de « l’entretien », à des questions à ce sujet). Comme de nombreux poètes de la Renaissance en France, Ronsard a tiré parti du recueil (de sonnets) Canzoniere de Pétrarque (1304-1374) (voir manuel p.159 et photocopies complémentaires), en se contentant parfois de démarquer le poète italien, notamment dans le recueil dédié à Cassandre Salviati (pour saisir l’influence

derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est, par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles ! Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la nuance ! Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor ! Fuis du plus loin la Pointe assassine, L'Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur, Et tout cet ail de basse cuisine ! Prends l'éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d'énergie

est à l’origine de l’une des plus fabuleuses découvertes archéologiques de tous les temps. Après avoir amassé une fortune considérable, Heinrich Schliemann s’emploie à trouver les preuves qui établiraient la véracité de l’épopée homérique. Cet homme rêve de Troie depuis qu’il a reçu pour ses huit ans « l’Histoire universelle pour les enfants », un livre illustré où sont représentés les héros de l’Iliade. En six semaines seulement, il apprend par cœur les 25 000 vers de l’Iliade et l’Odyssée. Il recherche

purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD Page 6 Lectures analytiques . « Afin que ton honneur… » Pierre de RONSARD Ronsard, poète du 16ème siècle a rendu « immortelles » plusieurs femmes par ses poèmes : Cassandre, Marie, Geneviève, Hélène. Elles l’inspirent chacune à sa manière, et le ton du poète varie selon les circonstances, l’âge, les influences littéraires. Son sens de la fragilité, sa perception aiguë de l’émotion, sa passion de l’immortalité révèlent