Le Rideau déchiré

ses pénates dignes d'un tel maître. Lycaon fuit épouvanté. Il veut parler, mais en vain : ses hurlements troublent seuls le silence des campagnes. Transporté de rage, et toujours affamé de meurtres, il se jette avec furie sur les troupeaux ; il les déchire, et jouit encore du sang qu'il fait couler. Ses vêtements se convertissent en un poil hérissé ; ses bras deviennent des jambes : il est changé en loup, et il conserve quelques restes de sa forme première : son poil est gris comme l'étaient ses cheveux

au mur du fond où sont fixées les têtes des rhinocéros, tout en criant : ) Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu’au bout ! Je ne capitule pas ! » Transparaît ici avec éclat l’ambivalence d’un homme déchiré entre le désir de faire comme les autres et celui de conserver cette terrible « originalité ». La force de désespoir est rendue par la fréquence des ponctuations, des onomatopées (Ahh, ahh, brr !) par laquelle on devine une difficulté d’expression

Salluste il n’est qu’un pion. En se faisant aimer de la reine, il devient un adjuvant de Don Salluste. Mais comme il aime vraiment cette dernière, on peut penser qu’il va s’opposer à Don Salluste. Son statut est complexe et le personnage est lui- même déchiré. Cela fait de lui un personnage typiquement romantique. Toutefois on se rend bien compte dans le texte qu’il va avoir du mal à jouer le rôle que lui impose son maître, car ce personnage obéit beaucoup à ses sentiments. Ainsi dans le texte, il s’évanouit

Pyrrhus, il se découvre victime de sa passion pour Hermione. D’ailleurs, il souhaite mourir en héros racinien, victime de sa passion et non de la colère divine : « Mais non, retirez-vous, laissez faire Hermione :/L’ingrate mieux que vous saura me déchirer ;/Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer » (v. 30 à 33). La démesure, l’hybris, qualifie le héros, et Oreste, emporté par sa folie, en est une parfaite illustration. Cette scène est un exemple de dénouement tragique : les cris d’Oreste montrent

avaient mise de force dans la voiture. A deux heures, il traversa le bourg de La Motte. Il n'était jamais passé dans un petit pays aux heures de classe et s'amusa de voir celui-là- aussi désert, aussi endormi. C'est à peine si, de loin en loin, un rideau se leva, montrant une tête curieuse de bonne femme. A la sortie de La Motte, aussitôt après la maison d'école, il hésita entre deux routes et crut se rappeler qu'il fallait tourner à gauche pour aller à Vierzon. Personne n'était là pour le renseigner

avaient mise de force dans la voiture. À deux heures, il traversa le bourg de La Motte. Il n’était jamais passé dans un petit pays aux heures de classe et s’amusa de voir celui-là aussi désert, aussi endormi. C’est à peine si, de loin en loin, un rideau se leva, montrant une tête curieuse de bonne femme. À la sortie de La Motte, aussitôt après la maison d’école, il hésita entre deux routes et crut se rappeler qu’il fallait tourner à gauche pour aller à Vierzon. Personne n’était là pour le renseigner

éprouvant même un allégement qu'augmentaient les exhalaisons tièdes épandues dans la nuit. Quand ils furent au pont, ils tournèrent à droite, et la rivière leur jeta à la face un souffle frais. Elle coulait, mélancolique et tranquille, devant un rideau de hauts peupliers; et des étoiles semblaient nager sur l'eau, remuées par le courant. Une brume fine et blanchâtre qui flottait sur la berge de l'autre côté apportait aux poumons une senteur humide; et Caravan s'arrêta brusquement, frappé par cette

Gosol Une tête de profil montre un œil de face Deux têtes de face ont le nez de profil Les corps sont constitués de lignes droites et de plans angulaires Ils se détachent sur un fond d’un bleu changeant La seule suggestion de profondeur est un rideau brun que pousse une main levée A droite, sur le visage de la silhouette accroupie, faisant face par-dessus son dos, les traits sont sauvagement entremêlés La tête de cette femme accroupie est figurée simultanément selon une pluralité d’angles de

l’instruction, ou à un enseignement Délégation de la parole : d’un narrateur à l’autre RIlke, Histoires du bon dieu , « L’Étranger » Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques , « Le rideau cramoisi » Une architecture signifiante Milan Kundera, Risibles amours , et son commentateur Pierre Mertens, nouvelliste contemporain « Le chevalier nu », contes de l’Allemagne médiévaleDES LEÇONS

partir là-haut Laissant sur ma route un monde si beau. J'entends sa danse près de là, Comment ne pas me sentir las ? Entre la terreur et cette chaleur Me portant lentement vers ma dernière heure. Rester et mourir en martyr Sentant ma peau qui se déchire, Ou flotter quelques secondes Pour arriver dans ma tombe, Quarante-cinq mètres plus bas , Ayant l'oreille à côté du tibia. Oppressé par cette horrible fumée, Observant les flammes à mes pieds, Distinguant ma sueur couler, Se souvenir de mon passé