Le Rire Et La Société

16 avril 2008 Cinq rires 1, Bergson: on s’adapte, on en rit Dans la théorie de Bergson (…) la répétition provoque le rire en manifestant, dans les gestes, les mots, les situations, ou dans un caractère, une rigidité d’automatisme qui se substitue à la souplesse et au mouvement en avant de la vie. Lorsque nous nous répétons nous-mêmes, ce n’est pas ici pour nous changer selon le possible mais, au contraire, pour retomber de la flexibilité d’une personne à la raideur d’une mécanique. La répétition

Dissertation : Dans Gargantua, le rire ne sert-il qu’à créer une distance critique avec le savoir ? François Rabelais, humaniste du XVIième siècle, écrit Gargantua en 1534. Dans l’avis aux lecteurs inaugurant son roman, il nous fait part de sa très célèbre citation, « le rire est le propre de l’homme ». Ainsi, le thème du rire étant très présent dans le reste du roman, nous allons nous demander si celui-ci ne servirait pas qu’à créer une distance critique avec le « faux » savoir (un

servent-ils qu’à faire rire ? La comédie cherche à faire rire, ou du moins à faire sourire le spectateur. Cette définition englobe donc les formes les plus comiques (farce, commedia dell'arte) et les plus fines (vaudevilles, comédie romantique, comédie absurde, comédie grinçante, etc.). Les aspects comiques d’une pièce sont divers, variés et nombreux. Ils ont chacun un sens premier, un potentiel humoristique mais ils ont aussi une utilisation autre que provoquer le rire. Chaque aspect comique

Selon vous, le rire peut-il changer le monde ? Depuis Aristote, le rire est considéré comme un comportement spécifique de l'être humain. Souvent, pour l'illustrer, on cite la célèbre phrase de l'« Avis aux lecteurs » du Gar­gantua de Rabelais : « Rire est le propre de l'homme. » Cette attitude est donc partagée par tous et dans le monde entier. Pourrait-on en faire un moyen de changer le monde ? A priori, le rire a un pouvoir de subversion

Le rire est plus qu'un phénomène physiologique et qu'un réflexe de l'homme, le rire est une fonction sociale. Le corpus de document qui est présenté, témoigne en effet de la signification du rire collectif. Le sociologue Olivier MONGIN explique dans son essai le sens du rire collectif comme étant une arme dangereuse qui peut être détournée à de meilleurs fins. Tout comme l'écrivain Régis TOMAS qui lui décrit le rire comme moqueur et humiliant voir même dénonciateur. Les deux autres documents, l'extrait

des personnages pour faire rire et plaire au public. Dans sa pièce Tartuffe (1669), Molière s’attaque aux faux-dévots, imposteur et dénonce dans sa pièce l’hypocrisie, mais d’autres thèmes sont abordés comme la religion ou le mariage forcé. La mise en scène de Tartuffe est difficile du fait que la pièce contient peu de didascalie, mais ce qui permet aux metteurs en scène de montrer Tartuffe, le personnage éponyme, de différente manière. La pièce fait toujours rire tout en dénonçant certains maux

surtout leurs rôles et leurs conséquences sur sa vie. C'est en examinant les passions de l'homme, notamment le rire, que l'on arrive à une meilleure compréhension de son fonctionnement dans la société. D’après Hobbes, le rire est une passion révélatrice de la nature des hommes. Il n'exprime pas réellement la joie. C'est pour l'homme, un moyen de se rassurer sur sa valeur. En effet, l'homme va rire du malheur, de la malchance, et des actions indécentes d'autrui dans le but de faire ressortir ses propres

que l'on attend d'elles! Sujet: Les aspects comiques d’une pièce de théâtre ne servent-ils qu’à faire rire? I Le rire libérateur 1) Apparition simultanée dans l’histoire du théâtre de la comédie et de la tragédie: la comédie est issue du Κωμος (kômos), une fête en l’honneur de Dionysos, un cortège au cours duquel les participants échangeaient des plaisanteries et des moqueries. Le rire apparaît ainsi comme le moyen d’évacuer les tensions et les soucis du quotidien. 2) Le comique de gestes

abusive du professeur qui ne tolère aucune intervention de son élève notamment lorsque celle-ci est susceptible de lui faire de l’ombre : « l’élève : Phonème le professeur : J’allais vous le dire. N’étalez pas votre savoir. Ecoutez, plutôt. » Ainsi le rire que suscitent ces trois extraits repose sur trois des quatre grands types comiques : le comique de langage, de mots et de caractère. Ils sont ici mis au service d’une dénonciation féroce de la vanité des savoirs, le plus souvent envisagés ici comme

le sujet : Tartuffe de Molière ? Ubu roi de Jarry ? Ton sujet est typique puisqu'il t'est demandé de réfléchir sur une expression paradoxale : un débat sérieux peut-il s'accommoder du rire ? Le siècle classique (hormis Molière) a condamné Rabelais pour mauvais goût. Dans le Nom de la rose d'Umberto Eco, le rire est jugé satanique… En contrepartie, si Voltaire est encore lu, il le doit plus à l'irrévérence et à la fantaisie de ses contes et romans qu'à ses traités (alors qu'il aurait voulu la gloire