Le Rire Gaulois

sources sans s'attacher à aucune, mêla avec une aisance suprême l'actualité à la fable, l'histoire authentique au romanesque le plus fou, donna aux chemins les plus directs l'apparence de flâneries et de digressions plaisantes, nous amuse, nous fait rire, nous surprend, nous étourdit ; de sorte que nous avons un mélange tout à fait rare, tout à fait original, infiniment mieux réussi que dans les ‘’Lettres persanes’’, de fantaisie et de bon sens, de libre invention et de rigueur logique : une démonstration

Les descriptions d'objets sont parfois réalistes, elles ont alors un rôle « traditionnel », balzacien : c'est le cas par exemple des objets évoqués en début de deuxième partie pour planter le décor de Yonville-l'Abbaye (drapeau français, coq gaulois) . Dans ce cas les objets tendent à caractériser les personnages ( le gâteau de mariage témoigne du mauvais goût romantique de la mariée, par exemple), ou à donner des indices de leur statut social. Parfois, aussi, ce sont des objets imaginaires

sources sans s'attacher à aucune, mêla avec une aisance suprême l'actualité à la fable, l'histoire authentique au romanesque le plus fou, donna aux chemins les plus directs l'apparence de flâneries et de digressions plaisantesé Il nous amuse, nous fait rire, nous surprend, nous étourdit ; car nous trouvons un mélange tout à fait rare, tout à fait original, infiniment mieux réussi que dans les ‘’Lettres persanes’’, de fantaisie et de bon sens, de libre invention et de rigueur logique : une démonstration

d’explications. → Clara s’impose comme une figure avant la lettre de la psychanalyse ; elle interprète l’aventure de Nathanaël comme une terreur liée à l’enfance, et balaie le monstre Coppélius d’un éclat de rire démystificateur, comme on le ferait pour les monstres cachés dans les chambres d’enfants. Ce rire, que Nathanaël perçoit comme révélateur de froideur, d’insensibilité et qui lui fera penser que Clara elle-même est une automate. → Cette structure polyphonique suscite donc une ambiguïté dans l’interprétation

du traducteur : On retrouve l'expression biblique de la passion ancillaire ("Je t'aime ainsi que ta maison") dans les paroles de Taanach à sa maîtresse : "Quand tu étais toute petite et que tu pleurais, je te prenais sur mon coeur et je te faisais rire avec la pointe de mes mamelles ; tu les as taries, Maîtresse! " Elle se donnait des coups sur sa poitrine desséchée. "Maintenant je suis vieille! je ne peux rien pour toi! tu ne m'aimes plus! tu me caches tes douleurs, tu dédaignes ta nourrice!"(p

cadres (chat ou forums internet). Écriture phonétique et sans les signes diacritiques : « koi » pour « quoi » Valeur épellative des lettres, des chiffres et des caractères : « G » pour « j'ai » Sigles : « MDR » pour « mort de rire », « LOL » pour « Laugh out Loud » (rire tout haut), etc. Abréviations et abréviations multiples : « perso’ » : personnel, « slt » : salut, « bjr » : bonjour, etc. Smileys classiques : « :-) » représente par exemple un visage souriant Il est à noter que l'utilisation

héritiers plus ou moins aA'oués, et qui ne furent ■ pas toujours indignes de lui. A vrai dire, il faut en rabattre de .'■ l'admiration que paraît avoir Sainte-Beuve pour la Légende de\ maistre Pierre F-aifeu, lorsqu'il déclare que l'esprit gaulois « y a fait des miracles » '. Ce Pierre Faifeu était un écolier d'An- gers, qui avait laissé dans le pays la réputation d'un joyeux drille^et d'un bon compagnon : vers 1531, un ecclésiastique angevin, du nom de Charles de Bourdigné, entreprit

l’emportait par d’autres côtés. Sa chaîne de montre en cheveux et la manière dont il battait la rémoulade décelaient le roquentin plein d’expérience ; et il mangeait le coin de la serviette dans l’aisselle, en débitant des choses qui faisaient rire Pécuchet. C’était un rire particulier, une seule note très basse, toujours la même, poussée à de longs intervalles. Celui de Bouvard était continu, sonore, découvrait ses dents, lui secouait les épaules, et les consommateurs à la porte s’en retournaient. –7–

l’emportait par d’autres côtés. Sa chaîne de montre en cheveux et la manière dont il battait la rémolade décelaient le roquentin plein d’expérience ; et il mangeait le coin de la serviette dans l’aisselle, en débitant des choses qui faisaient rire Pécuchet. C’était un rire particulier, une seule note très basse, toujours la même, poussée à de longs intervalles. Celui de Bouvard était continu, sonore, découvrait ses dents, lui secouait les épaules,et les consommateurs à la porte s’en retournaient. Le

ressemblait à une maison. Il eût atteint son idéal s’il eût pu mettre une caverne sur quatre roues, et voyager dans un antre. Il ne souriait pas, nous l’avons dit, mais il riait ; parfois, fréquemment même ; d’un rire amer. Il y a du consentement dans le sourire, tandis que le rire est souvent un refus. Sa grande affaire était de haïr le genre humain. Il était implacable dans cette haine. Ayant tiré à clair ceci que la vie humaine est une chose affreuse, ayant remarqué la superposition des