Le Role Du Rire Dans La Société

La plupart des gens pensent que l’on peut être soi-même, c’est-à-dire une personne libre. Etre soi-même, c’est d’être ce que l’on veut être sans intervention des autres individus de la société. Ce qui reviendrait à dire que l’homme est un être naturel. Serait-ce possible ? L’homme est avant tout un être culturel, c’est-à-dire que ses facultés se sont développées grâce au contact avec ses semblables. Ce qui reviendrait à dire que l’on ne peut pas être soi-même. Bref, peut-on ne pas être soi-même

abusive du professeur qui ne tolère aucune intervention de son élève notamment lorsque celle-ci est susceptible de lui faire de l’ombre : « l’élève : Phonème le professeur : J’allais vous le dire. N’étalez pas votre savoir. Ecoutez, plutôt. » Ainsi le rire que suscitent ces trois extraits repose sur trois des quatre grands types comiques : le comique de langage, de mots et de caractère. Ils sont ici mis au service d’une dénonciation féroce de la vanité des savoirs, le plus souvent envisagés ici comme

donne la réplique au maitre, lui fait des blagues. Le jeu théatral remet en cause, le temps de la pièce, le jeu de la société. Le premier rôle du valet est donc de donner de l'action à la pièce par leurs facéties, leur langage libre, leur libérté. Par là même, le second rôle des valets est d'ouvrir à travers leur jeu une réflexion sur la relation maitre/valet dans la société(Marivaux s'en souviendra dans les Jeux de l'amour et du hasard)et donc sur la liberté individuelle en général. Le théâtre

Intro : L’humour est une véritable qualité, elle permet de transmettre de la joie ou du bonheur, rire ou faire rire les autres, mais plusieurs types d’humour à connotation négative comme l’humour noir sont de plus en plus utilisé. C’est pourquoi nous nous demanderons si nous pouvons rire de tout ? L’humour évolue avec la société, les mentalités changent. Nous pouvons rire aujourd’hui de choses que l’on n’aurait pas pu tolérer il y a des dizaines d’années. Il suffit de comparer les blagues

la comédie sert à faire rire mais es-que la comédie n’a, au théâtre, que pour seule fonction d’amuser le spectateur et de le détourner ainsi des tracas de la vie quotidienne ? En effet, le sens premier du mot comédie est de distraire à travers le rire, mais ne peut-on pas faire passer un message plus profond ? Les auteurs qui nous font rire ne veulent-ils pas nous éduquer ou nous alerter sur ce qui ne va pas dans notre monde ? Nous verrons dans un premier temps que, certes, la comédie apparaît

Le rire est le propre de l’Homme. Le corpus de documents que nous allons synthétiser le montre et l’explique. Deux essais, le premier écrit par H.Bergson, le second de C.Baudelaire expliquent que le rire se manifeste par de nombreux évènements. C’est aussi ce que montre l’affiche du film Le Corniaud : une sorte de communication vers le rire. Enfin, J.Holt analyse le manifestement du rire par une contraction des muscles faciaux. Ce corpus nous amène à nous interroger sur les conséquences que le

et bouffonne, de l’arlequinade innocente lors des deux premiers actes, puis s’assombrit avec la progression de l’intrigue, se teinte d’inquiétant, d’une atmosphère dangereuse, de tragique. La farce se transforme en ironie de plus en plus sèche, le rire en grincement… pour finalement s’achever gravement avec la mort du héros. Cette gradation qui fait passer la pièce du comique au drame, ce changement de registre au profit du sérieux fait presque oublier la dimension comique de l’œuvre, rappelée au

où l'on peut apercevoir la tragédie de la comédie. Cette dernière se définit essentiellement par le fait qu'elle provoque le rire . On peut alors se demander si c 'est le seul objectif qu'elle poursuit . Donc, après avoir étudié la façon dont la comédie nous divertit, nous examinerons si une comédie peut changer les habitudes et surtout corriger les défaut d'une société. Le comique de caractère, ex : L'avare, de MOLIERE, mais aussi presque tous les personnages vieillards dans les comédies du

jeu des portraits lui offre une position de domnination, elle donne le ton de la conversation et ceux qui refusent de la suivre par le rire sont menacé d'exclusion sociale. C'est le problème d'Alceste. 3. Le jeu des portraits : Un fonctionnement social ambigu Jeu relatif à la collectivité : il créé une conivence au sein de l'assemblée qui se manifeste par le rire et l'éloge des marquis (v.649). Ainsi, le jeu est un facteur d'identification et d'unification au sein de la collectivité. Néammoins

16 avril 2008 Cinq rires 1, Bergson: on s’adapte, on en rit Dans la théorie de Bergson (…) la répétition provoque le rire en manifestant, dans les gestes, les mots, les situations, ou dans un caractère, une rigidité d’automatisme qui se substitue à la souplesse et au mouvement en avant de la vie. Lorsque nous nous répétons nous-mêmes, ce n’est pas ici pour nous changer selon le possible mais, au contraire, pour retomber de la flexibilité d’une personne à la raideur d’une mécanique. La répétition