Le Roman Est Un Miroir Tout Au Long Du Chemin

Le roman, "un miroir que l'on promène le long d'un chemin" ? La seconde moitié du XIXe siècle voit se développer une tendance littéraire : le réalisme. Elle vise à donner une représentation exacte, complète et éclairante de la réalité. C’est dans ce contexte que Stendhal dit, dans son roman Le Rouge et le Noir : «  Un roman, c’est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Cependant, il écrit aussi, paradoxalement, « toute œuvre d’art est un beau mensonge ». Ceci nous conduit à nous

la réalité humaine partout où on la trouve : le roman naturaliste explore donc les couches populaires (l'Assommoir), le prolétariat (Germinal), les milieux de la prostitution parisienne (Nana) ; il scrute aussi tous les états du corps, la transformation des hommes pétris par la foule, les failles du psychisme, etc.  Taxés d'immoralité par bon nombre de leurs contemporains, les réalistes défendent avec force leurs romans : « un roman est un miroir qui se promène sur une grand-route. Tantôt il reflète

Comment la réalité se manifeste dans le roman au travers des siècles ? Comment le roman est miroir de la vie : A) Les initiateurs du Réalisme sont Stendhal et Balzac. * « Un roman, c’est un miroir qu’on promène le long d’un chemin » Stendhal « le rouge et le noir » * Le miroir miroir doit montrer la réalité sociale artistique et politique de son temps * Le roman réaliste doit peindre les évènements historique et contemporain de son temps. * Stendhal : «  il s’agit de faire

Les romans réalistes et naturalistes sont des miroirs de la réalité. Ils représentent avec une exactitude le temps, le lieu, la vie de tous les jours. Par exemple l’œuvre de Zola, l’Assommoir, dans lequel il décrit précisément « le quartier de la Goutte d’Or » et aussi Flaubert avec « la Ville de Monterau ». Le XIXème siècle développe le réalisme, qui donne une représentation la plus exacte par rapport à la réalité. Stendhal s’est inspiré d’un faits divers, celui de Berthet tout comme Flaubert qui

NB : Le roman est souvent considéré comme le genre de l’aventure. Cependant, dès son apparition, est vu une forme mineure de l’épopée et il est très longtemps méptisé => quête de légitimité. Sartre : « Nous ne voulons pas avoir honte d’écrire et nous n’avons pas envie de parler pour ne rien dire (…) nous voulons que l’écrivain embrasse étroitement son époque « Cf. def de stendhal, « un roman c’est un miroir que l’on promene le long du chemin « Réalisme : miroir reflète la société, photographie

son inspiration : il ne peut s'empêcher de se baser sur des faits réels -quelques ouvrages romanesques : Armance, Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme B) Le Rouge et le Noir : roman réaliste ? Un des plus grands romans de la littérature française et modèle mondial. A ce titre, c'est une œuvre qui échappe tout de même aux catégories. Réalisme : -le sous titre : « Une Chronique du 19è siècle », fait divers qui nous installe bien dans un registre réel -le titre : contradiction de deux vocations :

Exercice de Dissertation : Héritier du genre épique, le roman s’est peu à peu constitué puis développé, fondé sur la fiction, jusqu’à l’apparition du roman moderne (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves). Traditionnellement, le roman n’a pas à être vraisemblable. Pourtant, avec la montée du romantisme, l’on peut assister à l’émergence du « moi », et à l’intégration de l’Histoire dans l’histoire. Un point commun entre romantisme et réalisme est que l’on observe une forme d’actualité

triomphe du roman. Deux genres principaux s’entrechoquent, le réalisme et le naturalisme, dictés par Stendhal, Balzac, Zola ou encore Flaubert. Stendhal situe ses romans dans une époque récente en s’écartant du genre historique. Ainsi il ouvre la voie d’un réalisme nouveau, et entend «  fonder sa fiction sur l’étude du vrai et copier la réalité d’après nature. » C’est pour cela que dans le Rouge et le Noir, Saint-Réal affirme qu’« un roman, c’est un miroir que l’on promène le long du chemin. » Nous

   DISSERTATION    Sujet : Le roman est-il le reflet du monde ou celui de son auteur ?      Le roman devient le genre littéraire dominant du XIX siècle. Flaubert a écrit à propos de son roman « Madame Bovary, c’est moi ». Le roman est-il seulement le reflet du monde ? Nous allons voir que le roman est le miroir du monde mais aussi celui de son auteur.   Il est vrai que le roman est le miroir du monde.   Tout d’abord on y trouve des personnages ordinaires. Madame Bovary est une femme

INTRODUCTION : *Le roman est par définition un récit de fiction en prose, relativement long, qui présente comme réels des personnages dont il décrit les aventures, le milieu social, la psychologie…Il ne connait pas de limite, sans cesse il produit plus et se renouvelle, c’est pourquoi il intrigue. Mais on en vient à se demander s’il montre toujours la réalité ? Marthe Robert dit du roman que  « tout est  feint  dans un monde créé de toute pièce pour être écrit », et même Emile Zola affirme dans