Le Roman Peut Il Appréhender Le Réel Français

CPGE Scientifiques Français – Philosophie Session 2014 Le temps vécu SYNTHESE Par Mohsine Ayoub, professeur agrégé Thème : Le temps vécu Œuvres au programme : Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, Ch. II : La durée, GF. Virginia Woolf, Mrs Dalloway, Traduction de Marie-Claire Pasquier, Folio Classique. Gérard de Nerval, Sylvie, Folio Classique. Abréviations : Essai, Mrs D., Sylvie Introduction : Le temps est une réalité énigmatique. L’homme l’a toujours ressentie

Française, 2007. Un secret_BAT.indd 4 16/07/07 20:34:50 INTRODUCTION Le roman et le film D’une apparente simplicité, Un secret est un roman juste et profond dans lequel Philippe Grimbert retrace sa propre histoire, celle de l’évolution d’une conscience écrasée par le poids d’un secret familial. Si le secret en question prend toute sa force dans la tragédie de la Shoah, Un secret n’est pas pour autant un roman historique. Il décrit comment ce qui a été vécu et qui n’a pas été accepté pèse

trois étages sans ascenseur se situant à Mantes-La-Jolie. Habitudes de vie : Mme.G s’occupe habituellement de ses deux neveux, elle a divers loisirs tels que la gymnastique en salle, elle fait de la chorale, va au cinéma, elle lit des magazines et des romans policiers, elle sort aussi avec ses amies. Elle consomme des sodas et très occasionnellement de l’alcool lors de ses sorties. Elle a souvent des nouvelles de ses parents qui vivent à 150km d’elle. Son père est suivi pour traiter son cancer du côlon

– L’espace démocratique du roman Jean DELABROY – Cœcum – Préalables à la philosophie de l’histoire dans Les Misérables Claude HABIB – « Autant en emporte le ventre ! » Yves GOHIN – Une histoire qui date Josette ACHER – L’anankè des lois Nicole SAVY – Cosette : un personnage qui n’existe pas Jacques SEEBACHER – Le tombeau de Gavroche ou Magnitudo parvuli France VERNIER – Les Misérables : un texte intraitable Anne UBERSFELD – Les Misérables, théâtre – roman Guy ROSA – Réalisme et irréalisme

postérité dans la littérature et les arts. Parmi ces mythes, l’on peut par exemple citer le mythe de Pygmalion et Galatée, simple mortel déçu par les vices des femmes qui en fabrique une parfaite, animée alors par Vénus, émue par l’amour véritable qu’anime Pygmalion pour la statue. La dimension érotique de ce mythe est évidente ; la femme devient l’incarnation du désir de l’homme ; il y a donc aussi une dimension narcissique. L’on peut aussi citer le mythe de Prométhée, étroitement lié au mythe de Pandore

gravitation, ainsi des bas instincts. On va donc casser ce que l’on ne peut atteindre : le bien, le beau, le bon. Aujourd’hui, ce sont ces valeurs qui doivent faire de la publicité pour se faire valoir. La société actuelle s’enlise car elle donne la parole d’une part, à ceux qui donnent à voir ce qui se voit et, d’autre part, à ceux qui amalgament. A force d’être cantonné dans la séduction du paraître, aujourd’hui le savoir réel se meurt. A côté des bulles spéculatives, dénoncées par tous, se construisent

Martinez\ L’œuvre littéraire comme œuvre d’art L’œuvre littéraire comme œuvre d’art Annick Martinez, Ph. D. Chargée de cours, Département de psychologie Université du Québec à Montréal Résumé En tant qu’œuvre d’art, le roman nous dévoile une manière d’habiter le monde et déploie un éventail de possibilités existentielles. En utilisant le langage mythique, il nous permet une saisie holistique, intuitive, compréhensive et poétique du monde. En fait, il nous révèle certains aspects de l’existence

------------------------------------------------- des critiques ouvrent un ensemble de questions. À quoi servent les descriptions? Peut-on les sauter comme font les lecteurs pressés? Sont-elles intégrées ou non aux récits dans lesquels elles apparaissent et, si oui, comment? Peut-on concevoir de raconter sans décrire? 1. Délimitation de la description Pour y voir plus clair, il nous faut passer par une délimitation de la description. Apparemment la définition de la description est simple. Un

sémantique extrêmement dense. Pierre LARTHOMAS, Le Langage dramatique, 1972 « Il faut bien qu’il y ait dans toutes ces œuvres (…) malgré leur diversité des éléments communs qui assurent à leur style son efficacité. Ce sont ces éléments que l’on peut essayer de définir. » Tout se passe comme si le spectateur surprenait une série de dialogues mais ce langage n’a rien de spontané. C’est un « langage en représentation » même si apparemment les propos échangés ne se distinguent en rien des propos

différentes façons d’envisager les relations sexuelles. Enfin, il insiste également sur les différences de statut social entre femmes (et entre hommes), qui font que la seule approche de la question de la sexualité à partir de la question du genre ne peut suffire aux études soucieuses de la complexité de leur objet. Liv Haram montre ensuite la préoccupation de certaines femmes meru (en Tanzanie) pour l’indépendance dans la conduite de leurs vies, et les stratégies que celles-ci mettent en œuvre pour