Le Rossignol De Baudelaire

est de plaire (Molière) 1 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 1 3. Quelques perspectives sur la beauté 1 (a) Le kitsch (Kundera) 1 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 1 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 1 (d) Beauté et utilité (Gautier) 1 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 1 B. Le vrai 1 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 1 2. L’imitation de la nature est un moyen d’accès à la vérité (Aristote)

plaire (Molière) 13 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 14 3. Quelques perspectives sur la beauté 14 (a) Le kitsch (Kundera) 14 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 15 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 15 (d) Beauté et utilité (Gautier) 16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 17 B. Le vrai 18 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 18 2. L’imitation de la nature est un moyen d’accès à la

d’accompagnement : – pour la Séquence 1 : Les Regrets de Du Bellay ou un livre des Amours de Ronsard, dans le cadre d’une séquence jumelée avec le travail sur l’humanisme comme mouvement culturel ; – pour la Séquence 3 : l’étude des Fleurs du mal de Baudelaire sera sans doute souvent choisie, mais on pourrait opter aussi pour les Poésies de Rimbaud, les Romances sans paroles de Verlaine ou les Calligrammes d’Apollinaire ; – pour la Séquence 4 enfin : le choix est très vaste. En cohérence avec les textes

(Kundera) ___________________________________________________________1 4 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) ___________________________________________15 (c) Dionysiaque et apollin ien (Niet zsche) ______________________________________________15 (d) Beauté et utilité (Gautier) _______________________________________________________16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) ________________________________17 B. Le vrai ____________________________________________________________

dans l’acte d’écrire et le désir de « changer la vie ». Il inspire le surréalisme, puis Paul Claudel ou Yves Bonnefoy, tous deux très critiques à l’égard de Mallarmé. b) mallarméen, influencé par la poésie de Mallarmé (lui-même d’abord inspiré par Baudelaire) : seule mission du poète, loin de tout message et de toute fiction, est de faire « figurer » l’absolu des choses dans un espace lui-même « épuré » des mots et des vers. Mallarmé inaugure cette logique nouvelle de la poésie qui se veut une réflexion

double, puisqu'on force les indigènes à s'exprimer dans une langue qui trahit la voix de leurs ancêtres21. Dans le conte d'Emmanuel Roblès, le Rossignol de Kabylie22, c'est au tour de l'oppresseur lui-même de goûter à l'amertume de l'exil : quand dure une situation d'aliénation, nul ne doit espérer se trouver du bon côté de la frontière, et même un rossignol (le poète Noreddine Aït Kaci) ne saurait faire revenir le printemps. Il n'est pas possible, non plus, de demeurer au-dessus de la mêlée ; comme

(1873) et Les Illuminations, Rimbaud demande à son ami de brûler les Cahiers de Douai. Ce dernier n’en fait rien et les poèmes seront publiés 17 ans plus tard. • Une poésie ambitieuse. Après Hugo qui « jette sa flamme / Sur l’éternelle vérité » et Baudelaire le déchif- freur d’« une forêt de symboles », Rimbaud empruntera le chemin d’Orphée (voir p. 321) et se fera « voyant » grâce à « l’alchimie du verbe ». À 20 ans, il renoncera à toute forme de poésie. B Les principaux repères • Des poèmes de

l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression même nous sommes

281 p. (Journal de « l’Affaire Renaud Camus »). 96 CANNONE, Belinda, Narrations de la vie intérieure , P.U.F., 2001. 97 CANOVAS, Frédéric, L’Écriture rêvée, L’Harmattan, « Espaces littéraires », 2000, 328 p. (L’écriture du rêve, de Baudelaire au surréalisme). 98 CARON, Jean-Pierre, Identité et écriture. Pour une poétique de l’autobiographie, préface de Jacques Garelli, Bruxelles, Éditions Ousia, 2002, 202 p. 99 CASALEGNO, Federico, « Aux frontières du virtuel et du réel

son style amusant. Mais il s’est récemment livré à un véritable suicide littéraire. Comment pourrait-on désormais s’intéresser à Delobelle, avec son II faut lutter pour l’art, ou à Valmajour et à son étemel refrain sur le rossignol, ou encore au poète dans Jack et à ses mots cruels, maintenant que nous savons, pour l’avoir appris dans Vingt ans de ma vie littéraire, que ces personnages sortent tout droit de la vie réelle