Le Rossignol Verlaine

Mme Solomon « De la musique avant toute chose », clamait Paul Verlaine. La musique, cet art qui parle sans mot, semble au chœur de l’œuvre entière du poète. Si, dans son propre Romance sans parole le compositeur Mendhelson parvient à transformer sa musique en dialogue, Verlaine, dans le sien, transforme les paroles en musique. Son contemporain Léon Bloy acclame la finesse de la « suggestion », une particularité chez Verlaine, qui se distingue poétiquement grâce à cette capacité à faire passer

«simples»=plantes médicinales ! – ledottor Gratiano, est «piquantۚ», en synesthésie ; la vue est donc intéressée au premier chef («sous la charmille, en tapinois, demi-nue, beau»), même si la finale est cacophonique, et par le sens (v. 11 : langoureux rossignol en pléonasme#v. 12, clame se détresse à tue-tête) et par les sons : voyelles discordantes entre fermées en 11 et ouvertes en 12, sauf le [y], 4 dentales sourdes à la fin. La terre se rappelle à nous dans Fantoches, avec le Dottor Gratiano qui

Les Poètes maudits est un ouvrage de Paul Verlaine publié en 1888. Le poète y rend hommage au Parnasse français « décadent » qui marqua la fin du Second Empire et les débuts de la Troisième République. Sont ainsi honorés de longues notices Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine). Les commentaires éclairés de Paul Verlaine, qui fréquentait personnellement ces auteurs, se ponctuent d'anecdotes

couverture est une peinture de Kessel Jan I Van qui s'intitule « l'arbre a oiseaux » et date de la seconde moitié du 17e siècle. TABLE DES MATIERES Préface : P3 L'albatros : P5 Le cygne : P7 Les hiboux : P9 Les colombes : P11 Le rossignol : P13 Les oiseaux : P15 Dans les bois : P18 PREFACE. La poésie est pour moi un art. Elle sert à exprimer ses sentiments pas le biais de mots. Dans la poésie, il y a une musicalité. Elle traduit le bien être ou le mal être de chaque personne

Classé par Verlaine dans les «poètes maudits », Tristan Corbière aborde la poésie avec une approche nouvelle, dérangeante ou du moins qui déstructure l’usage traditionnel de la langue. Le recueil poétique des Amours jaunes, écrit en 1873, se place en opposition par rapport aux mouvements poétiques du XIXe siècle, à savoir le romantisme qui laisse une place centrale à l’expression du moi et au lyrisme, et le parnasse qui fait du poème la quintessence de la beauté, de l’art pour l’art. Le titre même

Montrez l’implication de l’auteur : Paul Verlaine apparait dans ses deux premiers poèmes avec sensualité, mélancolie et tendresse en évoquant un amour disparu (il s'agit d'Elisa). Le chagrin d'amour de Verlaine le laisse attristé : « Morne et seul » (Nevermore). Il a éprouvé le besoin comme Lamartine dans « Le Lac » de revenir sur les lieux avec son amour. L'auteur ne sait pas très bien s'il doit faire un deuil de sa liaison passée et l'exorciser. Verlaine abandonnera par la suite les vocations d'une

Pétronille, la mère, se voient proposer une balade sur la rivière accompagnées des deux canotiers. Henriette et Henri, le jeune canotier qui l'escorte dans sa yole, s’arrêtent sur une île. Leurs ébats amoureux sont paraphrasés par le chant d'un rossignol. Un ans après, Henri retrouve Henriette, laquelle s’est mariée avec le garçon aux cheveux jaunes qui accompagnait la famille lors de cette journée mémorable : Henri et Henriette évoquant ce souvenir éprouvent alors l'un et l'autre d'amers regrets

auteurs du XIXème ; Victor Hugo, Charles Baudelaire, Charles Cros et Paul Verlaine. Victor Hugo Charles Baudelaire Charles Cros Paul Verlaine Sommaire Victor Hugo – Les contemplations 1856 - Vieille chanson du jeune temps Victor Hugo – Les feuilles d'automne 1831 – A une femme Charles Baudelaire – Les fleurs du mal 1857 – Tout entière Charles Cros – Le collier de griffes 1908 – Cueillette Paul Verlaine – Poèmes saturniens 1866 – Mon rêve familier Vieille chanson du jeune

Paul Verlaine, Fêtes galantes FANTOCHES1 Scaramouche2 et Pulcinella3 Qu'un mauvais dessein4 rassembla Gesticulent, noirs sur la lune. Cependant l'excellent docteur Bolonais5 cueille avec lenteur Des simples6 parmi l'herbe brune. Lors sa fille7, piquant minois8, Sous la charmille9, en tapinois10, Se glisse, demi-nue, en quête De son beau pirate espagnol11, Dont un langoureux rossignol Clame la détresse à tue-tête. fantoches : Emprunt à l’italien « Fantoccini » : marionnettes qui exécutent des

Pétronille, la mère, se voient proposer une balade sur la rivière accompagnées des deux canotiers. Henriette et Henri, le jeune canotier qui l'escorte dans sa yole, s’arrêtent sur une île. Leurs ébats amoureux sont paraphrasés par le chant d'un rossignol. Un ans après, Henri retrouve Henriette, laquelle s’est mariée avec le garçon aux cheveux jaunes qui accompagnait la famille lors de cette journée mémorable : Henri et Henriette évoquant ce souvenir éprouvent alors l'un et l'autre d'amers regrets