Le Rêve Et L Utopie

Notre corpus comporte 3 textes. Le premier (texte 1) est de Thomas More, célèbre philosophe du 16ème siècle. Cet extrait a été écrit en 1516 et se nomme Utopie. Dans ce passage, Thomas More décrit un pays et une société parfaite pour lui. Le deuxième texte (texte 2) est de François Rabelais. Son texte se nomme Gargantua et a été publié en 1534. Ici, Rabelais imagine une abbaye originale et nous la décrit. Le dernier texte (texte 3) est extrait du chapitre 17 de Candide ou l’optimisme de Voltaire

Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser. La part de rêve que chacun porte en soi semble pouvoir libérer de réalités douloureuses, monotones ou ennuyeuses et aider ainsi à orienter autrement sa vie, à la redessiner dans un ailleurs et un futur plus ou moins proches. Le rêve stimule

Séquence 1 : L’Utopie rêve ou cauchemar ? Lecture Analytique n°2 : Gargantua, Rabelais « L’abbaye de Thélème » Mise en contexte : Le chapitre 57 présente la vie à l’abbaye de Thélème que Gargantua a faite construire selon les gouts de frère Jean pour le remercier de son aide pendant la guerre picrocholine. Cette Abbaye accueil des jeunes garçons et filles pour leur donner une éducation idéale, Thélème signifie en Grec « volonté ». L’abbaye de Thélème est celle de la libre volonté (=> leur devise)

un genre littéraire pour lequel les siècles à venir devaient s’engouer : des littéraires en passant par les sociologues jusqu’aux politiciens. Les structures sociales du nouveau monde ont sans doute influencé les philosophes et les structures des utopies qui suivent. Mais, pour expliquer cette profusion d’œuvres, il convient maintenant de définir la démarche utopique. On peut en distinguer trois éléments fondamentaux : le conflit avec la réalité, la création d’un univers imaginaire et enfin une spéculation

de tous, pour tous et par tous. Seulement, la réalité tend à se rappeler, celle qui fait s’interroger sur un homme qui serait naturellement bon. L’homme naturellement bon relèverait plus du mythe, de ce qui devrait être, voire finalement d’une utopie. Rousseau lui-même, avec son image du "bon sauvage", reconnaît qu’il s’agit d’une construction de l’esprit. En ce sens, l’homme comme animal social s’approcherait d’avantage de l’individu chez Machiavel, agissant uniquement selon son propre intérêt

Séquence 1 : Les utopies, entre rêve et cauchemar Lecture analytique n°1 : Rabelais, Gargantua, chapitre 57, « Comment était réglée la vie des Thélémites », 1534. I) Une utopie triomphante a) Rabelais invente un personnage, le Thélémite, qu'il montre d'abord comme pleinement épanoui. 1) Le corps est cultivé pour lui-même, l'activité physique (« l'ébat aux champs »), un corps que Rabelais définit comme une composante essentielle de l'humanité (fin du texte) : hommes virils..., filles séduisantes

humaniste anglais(1478-1535). Prépare un livre: Discours sur la sagesse mais publie Mais où trouver la sagesse? Sa réponse est nulle part et écrit Nusquam.->Crétion de l'idée d'utopie(lieu de sagesse). Il s'appuit sur la langue latine->Humanisme. Utopie: 2 racines grecques: -topos->lieu -2 préfixes mélangés(a(privatif sans) et eu (bon bien). L'œuvre: L'utopie: 1 ile: Utopia (croissant), Capitale: Amaurote, Fleuve: Anhydre. Récit: More, ambassadeur à Bruges qui rencontre Raphaël Hytlodée(affabulateur)

Thomas More Utopie Livre II 1516 Plan pour une analyse à l’oral : Question : En quoi cette utopie révèle-t-elle les préoccupations et les réflexions humanistes ? Cette description utopique présente un urbanisme idéal qui, répondant au concept antique de la « cité », doit permettre une harmonie parfaite tant dans l’organisation architecturale que dans la vie politique et les relations entre citoyens. Elle met en avant trois aspirations du courant humaniste : 1. La foi dans la technique

écrites ou orales auxquelles on reconnait une finalité esthétique. Comme nous pouvons le constater ici, la littérature n’a pas vraiment de début ni de limites. De même, le rêve n’est pas réellement définissable, si ce n’est que c’est une représentation, plus ou moins réaliste (ou chimérique), de ce que l’on désire. Mais le rêve étant propre à chaque individu, il en existe autant de définitions qu’il y a d’Hommes sur terre. Nous nous demanderons si la fonction de la littérature est de nous faire rêver

petit fragment d'espace avec lequel, au sens strict, je fais corps" ; "C'est le lieu sans recours auquel je suis condamné." Il s'agirait donc de savoir de quelle manière l'Homme peut s'en détacher, s'en échapper puisqu'il serait le contraire d'une utopie. De ce fait l'auteur nous fait part de "l'utopie d'un corps incorporel", celui ci pourrait prendre corps travers les mondes imaginaires, la mort et l'âme. Notre corps y serait tantôt transformé, tantôt invisible,tantôt impalpable, pour finalement