Le Rôle De La Tirade Et Du Monologue

d’Aristophane. La comédie cherche d'abord à provoquer le rire. Elle utilise différents comiques. Les comédies d’Aristophane se moquent de la vie politique et intellectuelle athénienne. La comédie appelée "ancienne" rigole sur des plaisanteries banales, des tirades satiriques dirigées contre les personnages publics et une caricature des dieux.  Elles perdent peu à peu de leur notoriété. Il se crée alors une forme de comédie appelée "comédie nouvelle». Ces pièces sont bâties autour d’une situation familiale associant

aussi absurde qu'une transposition scénique d'un poème de Baudelaire. d) Les avantages de la lecture, applicables aussi au théâtre, sont connus : liberté de circuler dans l'œuvre, liberté de s'attarder sur le sens d'un mot, d'une réplique, d'une tirade, liberté de " muser ", liberté d'imaginer les éléments d'une représentation, liberté de refuser toute mise en image, toute actualisation du texte... 3) Cependant, sous peine de se trouver dénaturé, le théâtre doit être joué a) Le cérémonial du

un art proche de la vie, de la réalité ; on remarque une exigence de naturel dans la représentation des personnages et des informations, malgré l’utilisation de procédés artificiels (importance de la connivence du public) tels que l’aparté ou le monologue. II ] Le théâtre au XVIIème siècle A) Lieux de représentation - très peu de salles de théâtre publiques (3 à Paris) - existence de théâtres dans les demeures privées - nombreuses troupes itinérantes - représentations

». Il se montre très respectueux, soumis, presque servile. Cependant, il est bien son complice : « Nous n’avons avancé que moitié ». C’est lui qui repère les victimes et les conquiert. Sa tirade est révélatrice de ses talents. Il parle avec aisance et conviction. L'abondance des exclamations dans la tirade de Lorenzo: « Et quel trésor que celle-ci! », «Proprette comme une flamande!» + question rhétorique «quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle?» + métaphores pour

cousine Madame de Beauséant. Cependant, c’était sans compter sur le diabolique Vautrin. En effet, celui-ci, jouant le rôle du mauvais père, contrairement au bon père Goriot, entend se mêler de cette situation en profitant de l’ambition de Rastignac.   Dans ce passage, Vautrin est sur le point de dévoiler son plan diabolique et   essaie de persuader Rastignac au moyen d’un long monologue d’être complice du meurtre du frère de Victorine afin d’hériter de la fortune de celle qui pourrait devenir sa future

nouvelles de type historique et politique, et fait allusion à la situation d'un personnage réel et à la mort d'un autre. Par sa lettre, Madame de Sévigné joue le rôle d'une informatrice à une époque où les communications ne peuvent se faire que par lettre. II y a là une fonction particulièrement utile : les correspondances jouent parfois le rôle de «gazettes » familiales. Une réflexion sur la vie et sur la mort : le troisième paragraphe se présente comme une réponse à une question posée par Madame

célèbre étant bien sure Antigone, une relecture moderne de la pièce de Sophocle. La destinée d’Antigone est annoncée dès le prologue de la pièce d’Anouilh : « Elle pense qu’elle va mourir […]. Elle s’appelle Antigone et il va falloir qu’elle joue son rôle jusqu’au bout… » alors que ce destin fait l’objet d’un dialogue dans la version grecque de Sophocle, dans cette version les motivations d’Antigone y sont religieuses. Dans le prologue d’Anouilh, il ne rentre pas directement dans l’action il nous présente

succès triomphal à la pièce. I) C’est une pièce révolutionnaire 1) Des aspects novateurs - la portée autobiographique Beaumarchais porte sur scène des traits de son caractère et des allusions à sa vie mouvementée : le procès dans l’acte 3. Le monologue de Figaro est nourri par l’expérience personnelle de l’auteur. Le prénom du juge Brid’oison est GUSMAN, ressemblance frappante avec GOEZMAN le juge alsacien contre lequel Beaumarchais a soutenu un procès finalement perdu. Proche de Beaumarchais

constructions syntaxiques sont elles-aussi rudimentaires et même confuses (phrases pas terminées, répliques qui ne se répondent pas directement,…). Il y a beaucoup de silences et d’hésitations. * Les didascalies sont très présentes car elles ont un rôle aussi important si ce n’est plus que le langage. On utilise le décor (≠ comédies, tragédies où le décor n’est qu’un décor justement) En effet, ce sont elles qui permettent au spectateur de comprendre ce qu’il se passe, les mots étant souvent vides

dans le texte peuvent susciter l’émotion, persuader et convaincre le lecteur. C’est au dramaturge, ayant choisi le fond, de le traduire en texte. Champs lexicaux, figures rhétoriques, mise en abîme, clin d’oeils, utopie, apartés (texte C), monologues, tirades, et aussi règles théâtrales (surprise, vraisemblance, bienséance pour Aristote)...., les recours textuels sont multiples, tous ont une seule fonction : lier le fond au champ des émotions. Néanmoins, il ne faut jamais