Le Silence Du Rossignol

resterai à Toulon ? Aucun d’eux ne répondit, ni par un mot, ni par un geste. On eût dit que je parlais à des hommes de pierre. – J’espère, continuai-je, que je serai content de vous ; quant à vous, soyez tranquilles, vous serez contents de moi. Même silence. Je compris que c’était une chose de discipline. Je tirai de ma poche quelques pièces de monnaie, que je leur offris pour boire à ma santé ; mais pas une seule main ne s’étendit pour les prendre. – Il leur est défendu de rien recevoir, me dit le garde-chiourme

perles », « offrait », « courait ») - asile idéal pour les amoureux, car il leur procure l’intimité (« parasols », « bois sourds ») c. La correspondance entre la femme et la nature - Elles se ressemblent (le nom de Rose et la fleur, la rosée, les rossignols ; elles sont belles toutes les deux) - La nature est complice de Rose (les oiseaux expriment ses sentiments et commentent la situation de son point de vue ; les éléments naturels lui donnent l’occasion de révéler son corps ; elle apparaît comme

Une charogne :Introduction :Poème= 12 quatrains,hétéromètrie, rimes croisés ABABAuteur= Baudelaire, écrivain, poète français du 19ème siècle, connu pour avoir tisser des liens entre la beauté et le mal. Il s’installe dans le mouvement de la modernité poétique.Apparu dans le recueil « les fleurs du mal » en 1857, dans la section « spleen et idéal »Promenade d’un couple interrompue par le cadavre.Ce poème est de registre didactique, le poète transmet une infromation.1er mouvement= V1-V8= découverte

faire allusion à sa propre laideur. Il y aussi trois occurrences du mot « horreur » qui rime avec « peur » de la volte, on insiste donc sur le fait que le crapaud effraye. Le crapaud est décrit par des métaphores « poète tondu, sans ailes » et « rossignol de la boue ». Le poète est donc un oiseau qui a perdu ses dons (voler et chanter). Il ne peut plus s’élever comme le montrent ses expressions : « sous le massif » «  dans l’ombre » et « sous la pierre ». Le poète est donc dégradé et repoussant. Son

sourdine, extrait des Fêtes galantes, le poète laisse cette dernière syllabe absente, marquer l’oreille. Il y a un manque, presque physique : «  Voix de notre désespoir, le rossignol chantera ». Cette esthétique de l’inachèvement est si forte, que les heptasyllabes créent un silence. Il manque un complément : qu’est ce que le Rossignol chantera ? Il chantera, point. Lorsqu’on parle de musicalité chez Verlaine, on ne parle pas seulement de mélodie. Le rythme est une composante indéniable de la musique

aux environs. L'oiseau se mit à chanter. Il jeta d'abord trois notes pénétrantes qui semblaient un appel d'amour, puis, après un silence d'un moment, il commença d'une voix affaiblie des modulations très lentes. Une brise molle glissa, soulevant un murmure de feuilles, et dans la profondeur des branches passaient deux soupirs ardents qui se mêlaient au chant du rossignol et au souffle léger du bois. Une ivresse envahissait l'oiseau, et sa voix s'accélérant peu à peu comme un incendie qui s'allume

(« perles », « offrait », « courait ») - asile idéal pour les amoureux, car il leur procure l’intimité (« parasols », « bois sourds ») c. La correspondance entre la femme et la nature - Elles se ressemblent (le nom de Rose et la fleur, la rosée, les rossignols ; elles sont belles toutes les deux) - La nature est complice de Rose (les oiseaux expriment ses sentiments et commentent la situation de son point de vue ; les éléments naturels lui donnent l’occasion de révéler son corps ; elle apparaît comme

« les chênes du dessous de la mousse et le ciel plus bas que les chênes » (l.9), « une privation de la clarté que la clarté met au jour » (fin) - scène doublée: bruyante dans le monde réel et silencieuse dans le monde de l’apparence « sans rompre le silence », « dont le peuple est muet » - références méthodologiques qui font qu’on ne peut qu’imaginer en y ayant recours -> Daphné et Apollon -> Narcisse (il est tombé dans l‘eau à force de regarder son reflet car il se trouvait beau d‘où l‘expression

Le Livre des certitudes admirables (1940) et surtout, après seize longues années de silence, un dernier recueil, testament du poète : le Parc des rossignols (1940) ; « J’ai écrit ces vers, dit-il, à cause de ce curieux mystère qui oblige l’homme à s’exprimer quand il se sent touché par une goutte de beauté, pour que le reflet en soit gardé et transmis ; peut-être aussi pour le suave plaisir de s’occuper de rossignols, d’arbres, d’insectes, pour tout ce qu’il y a de désespérément triste et d’adorablement

mensonge et l'infidélité
 Ce navire à l'ancre tu peux couper sa corde
 Jamais d'autre que toi
 L'aigle prisonnier dans une cage ronge lentement les barreaux
 De cuivre vert-de-grisés
 Quelle évasion !
 C'est le dimanche marqué par le chant des rossignols
 Dans les bois d'un vert tendre l'ennui des petites
 Filles en présence d'une cage où s'agite un serein
 Tandis que dans la rue solitaire le soleil lentement
 Déplace sa ligne mince sur le trottoir chaud
 Nous passerons d'autres lignes
 Jamais