Le silence est d'or

consulter en route son devoir, Elle sut m'épargner l'horreur du cachot noir. Moi, je grimpais pour elle à l'arbre des cerises, Pour elle je pillais la vigne et le pommier, Et je la défendais comme un bon chevalier. II Plus tard, à l'âge d'or où dans notre poitrine Vibre l'enchantement des frissons amoureux, A l'âge où l'on s'égare au fond des rêves bleus, Sans songer à demain et ce qu'il nous destine, Sous les érables du grand parc, à la sourdine, Nous nous cachions, loin des oreilles

restrictif. Il ouvre ses possibles et propose lui-même « la traduction ». La dernière phrase vient condenser les quêtes et les entreprises du poète. Le langage fut « d’abord une étude », l’œuvre d’un travail, d’une recherche paradoxale l’écriture des silences et des nuits, l’expression de l’inexprimable. Mais le « d’abord » appelle un ensuite qui ne vient pas tout de suite et qui présentera la nouvelle démarche du poète. Cette démarche est donc basée sur le paradoxe et l’inexprimable, la quête du poète

ca. Elle irait à la mort comme on va se coucher le soir, paisiblement. Elle le sentait. Ce coup allait venir d’un moment un autre et elle pourrait enfin laisser échapper son âme vers le ciel divin. Elle le savait, ce coup fatal, ce sera le silence. Ce silence, Rosette ne pouvait l’ignorer, était rempli de sens. Si deux êtres profondément amoureux n’échangent aucunes paroles, c’est que leurs lèvres sont occupées à se montrer leur passion réciproque. Il n’en fallut pas plus à Rosette pour leur dire

voir une sorte de « contrat » de souffrance liant la famille. Perceval suscite les relations douloureuses ; il tue sa mère en partant de la forêt pour la quête du Graal, il ne remédie pas à la malédiction de son oncle et de son cousin en gardant le silence et conduit sa cousine au malheur en étant responsable de la mort de son compagnon. Ainsi, il apprend que les membres de sa famille ont souffert à cause de lui ou, concernant le père, ses frères ; seul l'Ermite ne semble pas avoir souffert. Nous

dernière. L’Abbé utilise même une métaphore : « Nature d’or ! » . Nous constatons même que la Mère l’apprécie et l’accepte en tant que belle-fille : « N’est-elle pas digne de mon cher enfant ? » Néanmoins, cette question a clairement embarrassé l’Abbé. Louis est même comparé à un saint : « Oui, un saint : un grand cœur et un beau caractère. » Après un silence, il commence à parler de Robert et la Mère est devenue anxieuse. L’atmosphère

réceptif à ceux qui prônent un réveil spirituel et le fait de se détacher des richesses qui construisent ce monde permet d'avoir plus de croyants, ce que veulent éviter les Cisterciens c'est l.27 "ces belles peintures, ces plafonds ornés et décorés d'or, ces draps précieux, ces tapis magnifiques..." Le retrait du monde constitue un moyen de rejoindre le spirituel en se détachant, par une lutte incessante contre soi-même, du charnel voué à la corruption et à la dégradation. Il faut fuir le monde

de i nfranchisable :les «blocs» (v.9), les «murs» (v.11) désignent une densité solide, traduisant la dureté et cette idée d'encerclement. Certaines métaphores favorisent au contraire la concrétisation des lumières: «buissons d'or» (v.17), «meutes de feu» (v.25) «à coups d'incendies» (v.26). Ainsi le poète procède à l'alliance du quotidien lugubre de l’industrie tout en exposant une certaine beauté de par ce «spectacle» de son et de lumière. Un autre aspect que l’on

volet. Gide, Paulhan, Chamson, et Guehenno l'encouragent avec enthousiasme. Giono décide alors de ne se consacrer qu'à l'écriture et quitte son emploi à la banque. Il achète, en s'endettant, la maison du Paraïs, sur les pentes de la colline du Mont d'Or. Il la restaurera, l'agrandira au fil des ans et l'habitera jusqu'à sa mort. Il publie, en 1931, Regain, un roman dont l'histoire se déroule à Aubignane, un village quasi-désert des Basses-Alpes et qui va retrouver vie grâce à Panturle, un colosse

génératrice initiale, qui le fera tendre vers l’élévation de sa conscience individuelle, vers la lumière. On pressent l’étendue infinie du fil, il n’a pas de limite. On peut d’ores et déjà comprendre une des nécessité du silence de l’apprenti car « dans le silence et la solitude on n’entend plus que l’essentiel », (Les échos du silence ; Belguise). C.C. *Planche n° 3126-2: Le Fil à Plomb ; http://www.ledifice.net/3126-2.html ; Loge : La Fidèle Amitié- Orient d’Uzerche ;

laissée place a un long silence, il n'y as plus de musique, le silence s'installe sans aucun retour de musique cela donne une atmosphère pesante. Hitchkock nous laisse "assoifées" sans indice car d'habitude la musique permet d'annoncer un acte prochain comme dans les films d'horreurs ou lors d'un assasinat proche le volume de la musique augmente pour nous mettre dans l'ambiance. Mais Hitchkock fait un choix celui de ne pas mettre de musique et de laisser place aux jeux du silence qui contribue à la tension