Les villes tentaculaires - les usines
Afin de répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps le décor industrielle lyrique de ce poème. Dans un second temps, nous étudierons l’automatisation et la déshumanisation des ouvriers. Lors de cette première partie, nous allons donc étudier la description morose du quotidien ouvrier et de son milieu. Le poète nous fait découvrir une usine de l'intérieur. Il évoque tout d'abord un atelier et les ouvriers au travail. Cet atelier est campé par le bruit «universel tictacquement» v.4. Nous pouvons noter qu’aucunes couleurs n’est mentionnés, l’univers ici décris apparaît comme sombre et monotone. Le poète procède ensuite une description plus larges de la zone industrielle avec la locution adverbiale «Plus loin» (v.8) l'usine est décrite de l'extérieur. Nous …afficher plus de contenu…
Cette apparition se déroule vers le haut puisqu’une «ceinture» terrestre encercle les usines. Les vers 17 («vers les nuages») et 26 «mordent parfois le ciel» renforce cette idée d’un déroulement vers le ciel. Ce message peut également prendre une dimension philosophique, il pourrait connoter la rivalité avec le ciel, «mordent le ciel» exprime le défi que l'homme lance à Dieu. Il s'agit d'une sorte de vision d'un enfer moderne avec tous les instruments nécessaire : les bruits infernaux, les machines, le feu et la chaleur constante, les victimes (les hommes) et un monde clos sans issue. En fait Verhaeren nous fait comprendre que l’humain a réinventé l'enfer terrestre comme le suggère le mot «abois» (v.26) qui peut nous faire songer aux chiens des enfers Cerbère. Durant cette deuxième partie, nous étudierons l’automatisation et la déshumanisation qu’exerce l’industrie sur les Hommes. La robotisation est