Le Soleil Du Matin Verlaine

regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’image, Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mourir! et tes larmes divines, Dans cette nuit terrible où tu prias en vain, De l’olivier sacré baignèrent les racines Du soir jusqu’au matin ! De la croix, où ton œil sonda ce grand mystère, Tu vis ta mère en pleurs et la nature en deuil ; Tu laissas comme nous tes amis sur la terre, Et ton corps au cercueil ! Au nom de cette mort, que ma faiblesse obtienne De rendre sur ton sein

Enfin ce traître Amour qui semblait désarmé Enfin ce traître Amour qui semblait désarmé Reprend force en mon coeur, et recouvre sa gloire, Je sens encore les feux dont je fus enflammé, Et si j'ai triomphé c'est avant la victoire. Ce beau soleil d'Amour pour un temps obscurci, Que les dédains couvraient comme un épais nuage, Rendant de ses rayons tout le ciel éclairci, A chassé les brouillas qui me servaient d'ombrage. Maintenant il rayonne à plein dessus mon coeur, Ardent en son

corps qui fit tant de choses Qui dansait, qui rompit Hercule (Valéry, Charmes) - le vers composé de 9 syllabes : un énéasyllabe (vers énéasyllabique) : Tournez, tournez, // bons chevaux de bois, 4//5 Tournez cent tours, // tournez mille tours 4//5 (Verlaine, Romances sans paroles) - le vers composé de 10 syllabes : un décasyllabe (vers décasyllabique) : il est du Xe au XIIe siècle le vers par excellence de la poésie épique (La Chanson de Roland). Il devient ensuite un vers narratif, didactique et lyrique

rechute) irrégularité des vers et surtout cette alternance régulière de vers longs et courts qui traduisent cette succession de montées pour échapper à l'enfermement et de chutes brutales lors du retour à la sinistre réalité. Introduction De Verlaine à la jeune Albertine Sarrazin, nombreux sont les poètes qui ont tiré de leur séjour en prison une force de création. Guillaume Apollinaire, mis en cause dans une affaire de vol de statuettes au musée du Louvre, a été incarcéré pendant quelques jours

putois et les fouines  Et les souris et les mulots  Ecoutent Loin des sentes et loin des routes  Le bruit de l'eau. Aubes voilées, Vous étendez en vain, Dans les vallées, Vos tissus blêmes, La rivière, Sous vos duvets épais, dès le prime matin, Coule de pierre en pierre Et murmure quand même. Si quelquefois, pendant l'été, Elle tarit sa volupté D'être sonore et frémissante et fraîche, C'est que le dur juillet La hait Et l'accable et l'assèche. Mais néanmoins, oui, même alors En

"La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure." Citation de Saint Augustin ; Sermons - début du Ve siècle. "Deux cœurs pour un, un cœur pour deux... me voici vôtre !" Citation de Paul Verlaine ; Les uns et les autres - 1884. "Tu es le soleil de mes jours ; tu les éclaires, tu les prolonges." Citation de Françoise de Graffigny ; Lettres d'une Péruvienne - 1747. "Rappelle-toi toujours que je t'aime pour l'éternité !" Citation de Maxime Du Camp ; Les six aventures - 1857. "Je t'aime autant

sa fille Léopoldine, morte à l'âge de vingt ans <<Elle entrait, et disait: Bonjour, mon petit père>>. Dans ce poème il parle de ses souvenirs <<Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin/ De venir dans ma chambre un peu chaque matin>>, de son travail d'écrivain <<Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait / Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait>>. De sa famille <<Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère/ Tout près, quelques amis

puis décide de devenir journaliste à Paris. Pour cela, il va fuguer une première fois, ce qui va devenir une longue suite d’escapades, car Rimbaud a acquis un besoin presque maladif de marcher. Il entretient ensuite une liaison amoureuse avec Paul Verlaine. Après une dispute avec celui-ci, qui a finit par des coups de feu pour Rimbaud, il retourne à Charleville. Pour vaincre son ennui, il part à l’âge de 21 ans en direction de l’Afrique, où il s’engage dans l’armée. Après sa désertion, il voyagera

deux pigeons, Jean de la Fontaine, 1678 * Le voyage III, Charles Baudelaire, 1857 * Brise Marine, Stéphane Mallarmé, 1887 VI- Le temps qui passe dans les poèmes * L’horloge, Charles Baudelaire, 1857 * Chanson d’automne, Paul Verlaine, 1865 I- Préface C’est en parcourant les différents ouvrages de poésie que mon choix s’est effectué. Le choix des auteurs s’est fait en fonction de mes connaissances, et de mes préférences. En lisant les recueils que j’avais, j’ai pu en dégager

le mal auquel est confronté le poète qui tente de lui opposer l'Idéal, représenté par exemple par l'amour idéalisé. Dans les quatre poèmes intitulés Spleen, est décrit cet état spécifique qui définit, selon Baudelaire, la condition humaine. Paul Verlaine, dans son poème « Spleen »[], a exprimé lui aussi ce curieux sentiment (Romances sans paroles, 1874), tout comme Jules Laforgue dans son recueil du même nom (Les Complaintes[], 1885), ainsi que Hector Berlioz dans ses Mémoires, qui l'a lui expliqué