Le Sopha De Crébillon

Laclos : le libertin devient un personnage entièrement conduit par son plaisir, qui s’amuse de la vertu et de la morale et tente de détruire toute forme d’innocence. Un autre exemple nous est donné avec les héros de Crébillon dans Les Égarements du cœur et de l’esprit (1736) ou dans Le Sopha (1742). On peut également penser au personnage réel que fut Casanova : ses Mémoires firent de lui une nouvelle figure mythique, caractéristique du Siècle des Lumières. Question 2. Le couple formé par Dom Juan et

prend-il en charge à la fois le combat pour les valeurs fondamentales des Lumières et l’interrogation voltairienne sur la Providence ? d’une peinture orientaliste pour éviter les foudres de la censure royale (voir Montesquieu, Lettres persanes, Crébillon, Le Sopha, D’Holbach, Le Bon Sens). 3. Ce début de conte est issu d’un double détournement : celui du conte merveilleux et celui du conte oriental (voir réponses aux questions 1 et 2). Cependant, la dégradation de l’univers du conte se fait très rapidement

Blas en Espagne L’abbé Prévost : Manon Lescaut Marivaux : La Vie de Marianne Bernardin de Saint-Pierre : Paul et Virginie Des liaisons multiples Les sensuelles de Rousseau Les dangereuses de Laclos Les sexuelles de Sade Les libertines de Crébillon Les perverties de Restif Chapitre 12 - Au temps des lettres militantes Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu Ô châteaux !... « L’Esprit des lois » Denis Diderot, l’entreprenant Le chahuteur de Langres… L’Encyclopédie

vents Gil Blas en Espagne L’abbé Prévost : Manon Lescaut Marivaux : La Vie de Marianne Bernardin de Saint-Pierre : Paul et Virginie Des liaisons multiples Les sensuelles de Rousseau Les dangereuses de Laclos Les sexuelles de Sade Les libertines de Crébillon Les perverties de Restif Chapitre 12 - Au temps des lettres militantes Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu Ô châteaux !... « L’Esprit des lois » Denis Diderot, l’entreprenant Le chahuteur de Langres… L’Encyclopédie : un

Modernes qui trouvent les Anciens « sans goût et sans délicatesse », comme l'affirmait sentencieusement Boisrobert en 1635. Cependant, l'idéal classique survit au XVIIIe siècle à travers des œuvres rigides et formalistes, comme les tragédies de Crébillon (1674-1762) ou celles deVoltaire, grand admirateur de Racine. Mais l'auteur de Zaïre (1732) compense la pauvreté de l'analyse par les effets scéniques. En accordant une grande place au pathétique extérieur, il ouvre la voie au drame romantique.

Philistine séduisit ce chef des Hébreux et, ayant appris que sa force résidait dans sa chevelure, la rasa pendant son sommeil et le livra aux siens). Et elle avoue à Valmont recourir aux livres pour mieux écrire : «Je lis un chapitre du ‘’Sopha’’ [conte oriental de Crébillon fils, publié en 1742], une lettre d'’’Héloïse’’ et deux contes de la Fontaine pour recorder les différents tons que je voulais prendre» (lettre 10). Pourtant, on peut aussi trouver des mots et expressions familiers : «elle craint

Leroux. Le dix-huitième siècle même, où je m’imaginais avoir vécu, était plein de ces illusions. Voise- — 10 — A ALEXANDRE DUMAS. V non, Moncriff[sic] et Crébillon fils en ont écrit mille aventures. Rappelez-vous ce courtisan qui se souvenait d’avoir été sopha; sur quoi Schahabaham s’écrie avec enthousiasme: quoi! vous avez été sopha! mais c’est fort galant… Et, dites-moi, étiez-vous brodé? Moi, je m’étais brodé sur toutes les coutures. — Du moment que j’avais cru saisir la série de toutes mes

curiosités les plus chirurgicales, qui groupe les pestiférés pour nous en faire admirer les marbrures, qui s’inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience. Les dalles de la morgue ont remplacé le sopha de Crébillon ; Manon Lescaut est devenue une cuisinière sordide, quittant le graillon pour la boue des trottoirs, Faublas a besoin d’assassiner et de voir pourrir ses victimes pour rêver d’amour ; ou bien, cravachant les dames du meilleur monde, lui qui

qu’elle la raisonnera avec une profondeur étonnante, et que vous n’y verrez que du feu. Dès ce moment elle ne manquera en apparence à aucun de ses devoirs, et recherchera d’autant plus les couleurs de la vertu qu’elle en aura moins. Hélas ! disait Crébillon : Doit-on donc hériter de ceux qu’on assassine ! Jamais vous ne l’aurez vue plus soigneuse à vous plaire. Elle cherchera à vous dédommager de la secrète lésion qu’elle médite de faire à votre bonheur conjugal, par de petites félicités qui vous font

aux curiosités les plus chirurgicales, qui groupe les pestiférés pour nous en faire admirer les marbrures, qui s’inspire directement du choléra, son maître, et qui fait jaillir le pus de la conscience. Les dalles de la morgue ont remplacé le sopha de Crébillon ; Manon Lescaut est devenue une cuisinière sordide, quittant le graillon pour la boue des trottoirs, Faublas a besoin d’assassiner et de voir pourrir ses victimes pour rêver d’amour ; ou bien, cravachant les dames du meilleur monde, lui qui