Le Spleen De Paris Méditations

re-flecto (maïeutique de Socrate) → retour vers soit-même. Kant subdivise en 3 parties ce questionnement : Que puis-je connaître/savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Heidegger résume en une question : 'Pq il y a qqch plutôt que rien ?'Le spleen de Baudelaire : Aucune justification pour la vie, aucune raisons de vivre.Philosopher, c'est une quête de sens, de signification, c'est l'oiseau de Minerve, il a des yeux nyctalopes, il ne se lève qu'à la tombée de la nuit et, grâce à ses yeux, il

tout ce qu'il contemple une représentation à la fois « cosmique et symbolique ». Ainsi, sous le monde réel, écrivait t-il dans la préface (1822) des Odes et ballades, « il existe un monde idéal qui se montre resplendissant à l'œil de ceux que les méditations graves ont accoutumé à voir dans les choses plus que les choses »8. Son art permet au lecteur d’apercevoir cette dimension insoupçonnée, de donner au quotidien une intensité dramatique. Il peut pour cela s'appuyer sur une caractéristique, un personnage

angoisse métaphysique Le "Mal du siècle" se traduit par un ennui inquiet provoqué par l'inactivité. L'oeuvre Adolphe de Benjamin Constant fournit une première impression de ce mal de vivre.L'impossibilité à s'extérioriser peut conduire à la folie et au spleen. Le héros négatif du "Mal du siècle", qui ne parvient ni à jouir, ni à pleurer, qui est usé avant l'âge, éprouve cette terrible dysharmonie de l'être à laquelle Charles Baudelaire donnera des accents très forts. IV - La condition de l'écrivain

Nouvelles Gérard de Nerval, s’est suicidé, Les Chimères Victor Hugo, dramaturge, génie, écrit poésie lyrique (Les Contemplations) et poésie épique (La Légende des Siècles) Alphonse de Lamartine, grand lyrique, s’inspire de l’amour tragique, Les Méditations poétiques Théâtre  codifié par V. Hugo, doit reproduire la vie réelle, mélange les genres, rejet du théâtre classique, on écrit en vers (couleurs locales, sujets mainstream) Victor Hugo, Cromwell (pièce injouable et jamais jouée), Hernani

de la tyrannie bonapartiste, la révolte et le désir de démocratie organisent l’ensemble des poèmes. Charles Baudelaire Les Fleurs du mal Les principaux thèmes sont : - l’art - l’ennui (le spleen) - le paradis perdu - l’évasion par les sens - l’amour, la femme - la mort. mort - la ville (Paris) - la mer, le navire - le temps - le voyage - les péchés - le gouffre Cette liste n’est pas exhaustive Paul Verlaine Les Poèmes saturniens En plus des regroupements thématiques explicites

récit est simple et sobre : Le baron Xavier de V***, un homme souffrant d'un spleen héréditaire se rend au presbytère d'un petit village en Basse-Bretagne, pour se reposer auprès de son vieil ami, l'abbé Maucombe. La nuit, le baron Xavier fait un affreux cauchemar : Un prêtre, coiffé de son tricorne, lui tend un grand manteau noir en fixant les yeux blûlants sur le baron. Le lendemain, il doit repartir à Paris à cause de ses affaires. Comme il avait oublié son manteau, l'abbé lui prête

parfois au fantastique. BAUDELAIRE (1821-1867) Critique d’art menant une réflexion sur le progrès, lecteur admiratif et traducteur d’Edgar Poe, enfin poète, il fait scandale avec les fleurs du mal, œuvre aussi condamné pour immoralité. Le Spleen de Paris, recueil de poèmes en prose publié de manière posthume, témoigne de son admiration pour Aloysius Bertrand. L’ensemble de son œuvre est l’illustration d’une esthétique qui fait du poète un déchiffreur de symboles. BECKETT (1906-1989) Irlandais

| | |Napoléon 1er | | | |1815-1830 |Restauration |1815-1824 |Louis XVIII |1820 : Méditations poétiques, Lamartine | | | | | | |1830 : Le Rouge et le Noir, Stendhal | | | |

la 1ère moitié du 19ème, les œuvres de ce mouvement mettront à jour le mal de vivre des poètes, leur souffrances affectives en méditant sur la mort, sur Dieu, sur l’amour et la fuite du temps, sur la nature et sur la gloire. Le mouvement va des Méditations poétiques de Lamartine aux Contemplations de Victor Hugo Ensuite viendra le parnasse en réaction à l’égocentrisme du romantisme et qui a pour théorie « l’Art pour l’Art », soit la recherche de la perfection à travers la rigueur de la forme. Et

depuis la chute originelle. En ce sens, les Fleurs du Mal appartiennent au Génie du christianisme. « L'œuvre entière offre un aspect étrange et puissant, conception neuve dans sa riche et sombre diversité, marquée du sceau énergique d'une longue méditation.(...) Les Fleurs du mal appartiennent au Génie du Christianisme31 ». Analysant ce qu'il appelait « le vague des passions » dans la préface de 1805 à cet ouvrage, Chateaubriand écrivait : « Le chrétien se regarde toujours comme un voyageur qui