Le Spleen Laforgue

poétique de Baudelaire est le spleen, cette sorte de langueur de l’esprit qui empêche le poète de vivre la réalité dans sa consistance ordinaire. Le seul moyen de surmonter ce sentiment d’écœurement pour l’existence est d’écrire : "Subir le spleen, mais savoir le peindre, c’est passer d’une extrême faiblesse à l’effort créateur." Dans les Fleurs du mal, qui rassemble plus de cent vingt poèmes, Baudelaire évoque son expérience de la dualité entre divinité et enfer, le Spleen et l’Idéal, ses amours maudits

prose : il n’est pas écrit en vers mais en prose. Toutefois cette prose est rythmée, musicale (nombreuses assonances et allitérations) et forme un tout clos sur lui-même, une unité. Baudelaire est un des premiers à en composer pour son recueil Le Spleen de Paris. Les surréalistes en composent beaucoup (Char, Desnos, Ponge utilise cette forme pour poétiser les objets du quotidien dans Parti pris des choses. c) le calligramme : c’est un poème visuel où les mots dessinent le sujet évoqué dans

Le poète se sert de la nature pour exprimer ces sentiments dès le titre qui signifie, en français, la couleur verte et fait référence à la verdure mais aussi a la naïveté, l'inéxpérimentation et la jeunesse. Spleen Tout m'ennuie aujourd'hui. J'écarte mon rideau, En haut ciel gris rayé d'une éternelle pluie, En bas la rue où dans une brume de suie Des ombres vont, glissant parmi les flaques d'eau. Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau, Et machinalement

Lamartine, Méditations poétiques Musset, Poésies, Les Nuits Hugo, Les Contemplations, Les Châtiments Nerval, Les Chimères Gautier, Emaux et Camées Heredia, Les Trophées Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Le Spleen de Paris Rimbaud, Poésies Verlaine, Poèmes saturniens Mallarmé, Poésies Laforgue, Les Complaintes Apollinaire, Alcools, Calligrammes Breton, Clair de terre, L’Union libre Reverdy, Plupart du temps Desnos, Corps et Biens Eluard, Capitales de la douleur, Au Rendez-vous allemand Aragon

violent, de brutal, ou les naufrages sont imaginaires. En se réfugiant dans ce monde prétexte à la nuance, aux impressions, Verlaine nous peindra dès lors une réalité reflet de son âme et de tous ses cheminements. | Cauchemar - Jules Laforgue Dans le spleen attardé d'un orgue aux grêles plaintes Les fiacres, les journaux, la réclame et ses cris, Les passants vont gelés, cognant inattendris, Des marchandes de fleurs aux grossesses mal feintes... Le long des cafés d'or où des enfants flétris

La poésie permet donc ainsi au poète d'exprimer ses sentiments, que ce soit dans l'amour, le spleen ou la quête de soi-même. Cependant, la poésie n'est pas centrée uniquement sur la personnalité et les émotions du poète. Elle lui permet de faire le lien entre l'homme et la nature, et de mieux comprendre le monde. Quant à la poésie engagée, c'est un outil qui permet au poète d'exprimer ses opinions politiques et d'inciter le lecteur à l'action, afin de changer la société.

l'amour n'est pas la seule cause de son désarroi. Il s'agit parfois d'un mal plus abstrait, plus profond : le spleen. C'est un état d'insatisfaction générale de l'âme, une sensation de vide, d'inachèvement. Au XIXème siècle, de nombreux poètes ressentent un manque essentiel, un besoin d'idéal ou d'ailleurs qu'ils ne peuvent exprimer qu'à travers la poésie. Baudelaire évoque ainsi dans Spleen les "longs ennuis" et "l'Angoisse atroce", qui qualifient son mal-être, son mal de vivre. En plus de ce dégoût

connaissance des mondes tropicaux, lointains, antiquité. * Baudelaire Sensible au romantisme et au parnasse. Il marque une rupture : pour lui le poète est le plus solitaire des humains. (= poètes maudits) « L’albatros » = poète incompris. « Spleen Baudelairien » mot anglais : la rate, produit de la bile. Référence à la théorie des humeurs, bile noire = la mélancolie liée à l’ennui. Baudelaire avait une grande admiration pour son père qui meurt alors que Baudelaire est très jeune. Sa mère se

encore Laforgue. La beauté de la poésie de la douleur, et du désespoir semble également résider dans l’expression d’un mal être profond, comme si le poète se livrait entièrement à ses lecteurs. C’est le cas dans Les Fleurs du Mal (le titre semble déjà très évocateur) de Baudelaire, où le poète nous fait part de ses tourments intérieurs, qu’il nomme le « spleen ». Ce nom est un terme anglais désignant une forme de mélancolie, un ennui sans cause, un dégoût généralisé de la vie. Dans « Spleen » (LXII)

l’art, réflexion capitale pour l’évolution du genre poétique, poète est un témoin privilégié de son temps dont il met en valeur la modernité, ennemi d’un art à thèse ou à thème, il est au service exclusif du beau, transfiguration, déchirement entre spleen et idéal, précurseur du symbolisme ave correspondances, maître du sonnet Parnasse (1850-1860): Leconte de Lisle (1818-1894) : le chef de file du parnasse poétique, en réaction contre les effusions romantiques de Lamartine et de Musset, Leconte