Le Spleen Laforgue

Royaume de France Décès 31 août 1867 (à 46 ans) Paris, Empire français Langue d'écriture français, latin Genre(s) Poésie, poème en prose, essai, critique d'art Œuvres principales Les Fleurs du mal (1857) Les Paradis artificiels (1860) Le Spleen de Paris (posthume) Charles Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Il est l'un des poètes les plus célèbres du xixe siècle : en incluant la modernité comme motif poétique, il a rompu avec

avec tous les honneurs. Le poète divise son recueil en six parties : Spleen et idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte et La Mort. Cette construction reflète son cheminement, sa quête : spleen et idéal, tout d'abord, constitue une forme d'exposition ; c'est le constat du monde réel tel que le perçoit l'écrivain. Les 3 sections suivantes en procèdent, dans la mesure où elles sont des tentatives de réponse au spleen, d'atteinte de l'idéal. Baudelaire s'aventure à cette fin dans les

temps source du Mal à vivre en société. Bel oxymore. Contradiction très logique, mais dure à vivre, car il y a risque de scission shizophrénique. Qui suis-je ? Poète, ou homme ridiculisé par l’équipage ? De là procèdent. tous les poèmes articulés sur Spleen et Idéal, ou sur poésie et réalité (cf. La soupe et les nuages…). De là procède peut-être aussi le rejet final de la poésie, car, comme la drogue désocialisante, elle enferme dans un monde illusoire, elle empêche de vivre simplement avec les autres

semblent même trouver leur inspiration dans la souffrance. Les poètes se sentent «maudits» et considèrent comme la source majeure de leur inspiration le désespoir qui les accompagne dans leur longues veillées d’écriture. Il suffit d’écouter Jules Laforgue dans ses Premiers Poèmes, qui se confesse: «Je tords mon coeur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or…» C’est ce qui fait dire à Alfred de Musset, dans sa Nuit de mai: «Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j’en sais d’immortels

pu réaliser le projet d'une édition définitive, comme il la souhaitait, des Fleurs du Mal, travail de toute une vie. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (6e division), dans la même tombe que son beau-père, le général Aupick et sa mère. Le Spleen de Paris (autrement appelé Petits poèmes en prose) est édité à titre posthume en 1869, dans une nouvelle édition remaniée par Asselineau et Théodore de Banville. À sa mort, son héritage littéraire est mis aux enchères. L'éditeur Michel Lévy l'acquiert

fréquente du vers libre. Exemple de vers libre : «Chantre» est un poème d’Apollinaire qui ne comporte qu’un seul vers «Et l’unique cordeau des trompettes marines». emprunt de surréalisme («Un hémisphère dans une chevelure», Charles Baudelaire Le Spleen de Paris ) Parfois les poètes font des jeux de mots, en effet ils commencent leurs poèmes par les premières lettre d'un mot. Ces poèmes sont appelés acrostiches. Exemple d'acrostiche :

vision mécaniste de l'homme et de l'univers, enclose dans une description objective. C'est au contraire à la suggestion que s'attacheront ces jeunes poètes qui partagent encore du Romantisme le pessimisme désabusé : Charles Cros, René Ghil, Jules Laforgue s'appelleront d'abord Décadents, pour saluer en Verlaine, qui affectionnait ce mot, leur figure de proue, puis accepteront d'être fédérés sous la bannière du Symbolisme. Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot symbole

the poetry of Reverdy — that it was “literary Cubism.” It was not. It was much more conventional syntactically and it was actually, however anti-Symbolist its program, influenced at second and third hand by certain Symbolists, notably Gourmont and Laforgue, who were favorites of two of the leaders, Richard Aldington and Ezra Pound. The notion of any intelligent influence can be dissipated instantly by a perusal of Ezra Pound’s essay on leading French poets of those days, in which he names as the great

« Zone », Alcools ; Le Flâneur des deux rives. - L. ARAGON, Le Paysan de Paris ; Il ne m’est Paris que d’Elsa (anthologie). - C. BAUDELAIRE, « Tableaux parisiens », Les Fleurs du Mal ; « Le peintre de la vie moderne », Curiosités esthétiques ; Le Spleen de Paris ou Petits poèmes en prose. - A. BRETON, Nadja. - B. CENDRARS, « Les Pâques à New--York », « Prose du transsibérien et de la petite Jeanne de France », section « Sao Paulo », « Rio de Janeiro », « Ce ciel de Paris…. », Du Monde entier au cœur

e[ Jules Laforgue - Complainte de l'oubli des morts ] Mesdames et Messieurs, Vous dont la mère est morte, C'est le bon fossoyeux Qui gratte à votre porte. Les morts C'est sous terre ; Ça n'en sort Guère. Vous fumez dans vos bocks, Vous soldez quelque idylle, Là-bas chante le coq, Pauvres morts hors des villes ! Grand-papa se penchait, Là, le doigt sur la tempe, Sœur faisait du crochet, Mère montait la lampe. Les morts C'est discretÇa dort Trop au frais. Vous avez bien dîné