Le Théâtre Classique

des récits), règle des trois unités unité de lieu, unité de temps et unité d’action. Shakespeare : L’auteur Shakespeare appartient au mouvement marqué par le baroque, mouvement de la mort ou l’instabilité (XVII siècle), il fait bien partie du théâtre elizabethain . Les caractèristiques du baroque sont inconstance, paradoxe, émotion, illusion, mort et violence, merveilleux (fantômes, magie, …), surnaturel, transformations, mélange des genres, des registres (tragi-comédie), ornementation, métaphore

confusion volontaire entre un décors tragique (palais) et un dispositif comique (échange entre les deux valets). Telle que la pièce nous est parvenue, elle comporte très peu de didascalies. Dès l’exposition, Molière met à nu les conventions du théâtre, et met en jeu ces conventions : cela concerne non seulement la double énonciation, mais aussi la construction de l’exposition. Les premiers mots de la tirade mentionnent Aristote et la philosophie, et semblent donc annoncer une pièce qui va traiter

appartient à la première esthétique ! On considère parfois aujourd’hui que c’est une des pièces les plus baroques du XVIIème, avec L’illusion comique, « étrange monstre » de Corneille. Quelques éléments pour appuyer ceci : Les 5 règles classiques sont bafouées ! - unité de lieu : on en change à chaque acte ! voire deux ou trois fois par acte !! - unité de temps : au moins 36 heures au lieu de « l’espace d’une journée » - unité d’action : combien de péripéties peuvent sembler (et

royal qui impose aux tragédiens des règles d’écriture. La bienséance, la vraisemblance ainsi que la règle des trois unités en sont quelques exemples. Ces exigences ont pour but de créer des œuvres ordonnées, de plus, celles-ci ont permis au courant classique d’atteindre son apogée. À cette époque, le classicisme était très connu car il avait pour but d’instruire les gens par la raison qui s’oppose à la passion. Ce qui nous amène à l’auteur de la pièce, Jean Racine, qui était un écrivain célèbre et aimé

Sganarelle. En pleine époque classique, Molière crée une pièce baroque sur le sujet du libertinage. Tout comme Tartuffe, Dom Juan subit rapidement la censure après quelques représentations. L’extrait présenté ici se situe à la fin de la scène d’exposition de la pièce. Sganaralle se lance dans une longue réplique lors de sa discussion avec Gusman, le valet de Done Elvire, dans laquelle il dresse un portrait sans concession de son maître. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins

Caprices de Marianne a connu un grand succès sous le nom de « comédie ». Cependant, l’évolution de la pièce a tendance à transformer les notions comiques en évènements graves, qui touchent la fatalité et la mort. Dans quelle mesure cette pièce de théâtre dépasse-t-elle la classification générique de « comédie » choisie par Musset ? Cela nous amène à réfléchir sur la dimension comique de l’œuvre. Ensuite nous analyserons la fatalité du destin tragique. Puis nous étudierons le drame romantique

Pouvoir de transfiguration de l'écriture Le drame romantique n'obéit à aucune règle, ne s'impose aucun modèle, ne se limite pas dans le choix inspiré des sujets, qu'il puise essentiellement dans la nature et l'histoire. Libéré des entraves des règles classiques, le génie retrouve son indépendance et l'inspiration sa puissance. Toutefois la nature et l'histoire ne seront véritablement transfigurées en oeuvres d'art que par le travail minutieux d'écriture. victore hugo trouve dans le drame en vers une façon

de Sénèque et de la pièce d'Euripide tout en y apportant de nombreuses modifications. C’est une pièce entre tonalité baroque et tonalité classique. Le XVIIème siècle est une époque Baroque mais où le mouvement classique tente de s’imposer. Une œuvre est dite « Baroque » lorsqu’elle est spectaculaire, lorsqu’elle sort de l’ordinaire et elle est dite « classique » lorsqu’elle est à la fois vraisemblable, bienséante et respecte la règle des trois unités, à savoir l'unité d'action, de temps et de lieu

Dejà, la définition de la Tragédie: Pièce de théâtre dont le sujet est le plus souvent emprunté à un mythe ou à l'histoire, mettant en scène des personnages célébres et représentant une action destinée à provoquer la pitié ou la terreur, par le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence. La règle des trois unités: -unité d'action : action unique sur scène ( éventuelles actions secondaires doivent converger) -unité de lieu : l'action doit se dérouler

beauté d'une œuvre, mais qu'une œuvre peut également être belle sans se conformer aux règles. Tout d'abord, les règles formelles peuvent en effet être essentielles à la beauté d'une œuvre. En effet, en littérature, les plus belles tragédies classiques telles que Bérénice(1671) de Racine, respectant avec soin les règles de versification en Alexandrins, de vraisemblance et de bienséance ainsi que la règle des trois unités mise en place par Richelieu en 1630, tout en offrant à ses spectateurs et