Le Vertige Montaigne

ce qui pourrait le rendre heureux, l’homme qui sort de l’enfance commence, nous le savons, par se chercher « lui-même ». L’enfant qui se ne connaissait qu’à travers le regard et les jugements de ses parents et éducateurs commence à éprouver le vertige de son librearbitre et prend laborieusement conscience de son unicité, de son originalité. Les « romans d’apprentissage » ont montré comment cette recherche de soi-même, à travers les expériences, le temps, les relations aux autres contribue véritablement

chercher ce qui pourrait le rendre heureux, l’homme qui sort de l’enfance commence, nous le savons, par se chercher « lui-même ». L’enfant qui se ne connaissait qu’à travers le regard et les jugements de ses parents et éducateurs commence à éprouver le vertige de son libre-arbitre et prend laborieusement conscience de son unicité, de son originalité. Les « romans d’apprentissage » ont montré comment cette recherche de soi-même, à travers les expériences, le temps, les relations aux autres contribue véritablement

raison, les sceptiques ont contribué à ruiner toute vérité rationnelle, naturelle, éternelle et universelle. Ainsi, la défense de la raison entreprise par Montaigne dans l’Apologie de Raimond Sebond a pu tourner à la critique. Les hommes sont trompés par leurs sens et par des coutumes qu’ils imaginent naturelles. En témoigne l’expérience du vertige (Essais, II, 12) (1580) : « Le plus grand philosophe du monde sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y a dessous un précipice, quoique sa raison

le rationalisme place à côté de l'évidence de l'âme la détention de la parole. L'homme est ainsi un "animal qui parle" : « Or, il est, ce me semble, fort remarquable que la parole étant ainsi définie, ne convient qu'à l'homme seul. Car bien que Montaigne et Charron aient dit qu'il y a plus de différence d'homme à homme, que d'homme à bête, il ne s'est toutefois jamais trouvé aucune bête si parfaite qu'elle ait usé de quelque signe, pour faire entendre à d'autres animaux quelque chose qui n'eût point

de faire les citations précises) • Le protagoniste est exceptionnel à plus d'un titre : -sa taille est exceptionnelle : c'est un géant = 32 KILOMETRES de haut !; la planète sur laquelle il vit aussi (cf 2è §) • Avalanche de chiffres > donnent le vertige. - son esprit est hors du commun : Désignations (« Micromégas » x2, « M. Micromégas » 2° §, « Son Excellence » 3°§) + « j’ai eu l’honneur de » >respect, personnage important, haut rang social = il est grand par sa taille et par son statut social

Il se prétend des Champs-Elysées, mais est installé au début de l'avenue Montaigne. Ce n'est pas pour se pousser du col, mais parce qu'il aurait dû naître sur la célèbre avenue. Une décision de la Ville de Paris l'en a empêché, obligeant Gabriel Astruc, imprésario et éditeur de musique, à déplacer son « palais philharmonique ». Malgré son emplacement excentré, le Théâtre des Champs-Elysées est très vite devenu un des lieux essentiels de la vie culturelle. Le Tout-Paris se presse à son inauguration

en multipliant les décrochements d'une pièce-gigogne qui à la limite se reflèterait indéfiniment elle-même. On a souvent remarqué la parenté de cet effet de composition avec celui que l'héraldique appelle en alryme, et qui provoque une sorte de vertige de l'in.fini. Borges explique ainsi le trouble qui nous saisit devant ces formes perverses du rapport entre le réel 'et la fiction : « Pourquoi sommes-nous inquiets que la carte soit incluse dans la· carte et les mille et une nuits dans le livre des

fausseté”, Pascal en décrit les ravages → homme maitrisé par son imagination qui est toute puissance. 4 temps dans l'argumentation pascalienne de ce fragment: Pascal s'inspire de Montaigne, il s'attache à définir l'homme tout entier à partir de l'imagination. Ici, elle ressemble à l'opinion (doxa) de Montaigne. Comme Montaigne oppose opinion et raison, Pascal oppose imagination et raison. Il cherche à montrer que la raison ne peut s'exercer en l'homme car l'imagination fait écran entre l'homme et le

heureux de sa résolution, passe dans une paix ineffable les jours qui précèdent sa mort ». C’est dire que les Consultations se soldent par un échec, et que l’image du médecin en sort diminué. Sans doute le Quaker dans un passage fortement inspiré de Montaigne, condamne t- il le suicide comme une poltronnerie et une lâcheté. Sans doute entend- il ainsi réfuter l’opinion de Chatterton, définissant, après les stoïciens, le geste suicidaire « comme sortie raisonnable ». Mais l’imminence du dénouement enlève

heureux de sa résolution, passe dans une paix ineffable les jours qui précèdent sa mort ». C’est dire que les Consultations se soldent par un échec, et que l’image du médecin en sort diminué. Sans doute le Quaker dans un passage fortement inspiré de Montaigne, condamne t- il le suicide comme une poltronnerie et une lâcheté. Sans doute entend- il ainsi réfuter l’opinion de Chatterton, définissant, après les stoïciens, le geste suicidaire « comme sortie raisonnable ». Mais l’imminence du dénouement enlève