Le Voreux

guerrières », les yeux des h sont allumés de révolte :« brûlaient ». Les h sont des « furieux », ils sont transfigurés par « la colère, la faim, deux mois de souffrance et cette débandade enragée au travers des fosses », si bien que Négrel, l'ingénieur du Voreux, ne les reconnaît pas . – La lumière rouge du soleil couchant rend la scène encore plus frappante : « les derniers rayons, d'un pourpre sombre, ensanglantaient la plaine. A lors, la route sembla charrier du sang...saignant comme des bouchers en

de la peinture rigoureuse et « objective » des hommes et de leur activité. La description est alors le mode d'expression privilégié du romancier réaliste : elle permet tout à la fois de « faire voir » et d'ancrer l'histoire dans la réalité. « Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Étienne, qui s'oubliait devant le brasier à chauffer ses pauvres mains saignantes, regardait, retrouvait chaque partie de la fosse, le hangar goudronné du criblage, le beffroi du puits, la vaste chambre de la machine d'extraction

qu[’il a] aimés et perdus », à « l’injustice » et à « la violence » qui peuvent renaître à tout moment. Le malheur peut prendre aussi la forme de la souffrance : dans Germinal, les mineurs souffrent à « taper » sans relâche dans le « trou maudit » du Voreux, « l’échine cassée ». Dans Bel-Ami, de façon plus implicite, Mme de Marelle, amoureuse de Duroy, est contrainte de rester dans l’ombre devant le triomphe d’une autre. C’est La Peste (roman écrit après la Seconde Guerre mondiale) qui souligne le plus

du XIXe) Les procédés d’écriture : on utilise les mêmes procédés que les écrivains réalistes. L’écriture de Zola est particulière : il transpose poétiquement la réalité sociale sous forme de mythes (ex : Germinal-> description de la mine Le Voreux devient un monstre qui avale ses ouvriers) ; tonalité épique (héros, combats, sang, violence) et lyrique. Noms, Titres, Dates clés à retenir Ecrivains considérés comme des maîtres par les naturalistes : - Gustave Flaubert (1821-1881)

envers Catherine à cause de sa jalousie. Il se bat souvent avec Etienne. En échange d’une promotion, il stoppe la grève et va jusqu’à trahir ses camarades en prévenant les gendarmes. Il espère qu’Etienne soit arrêté. Souvarine : Machineur au voreux, il est logé chez Rasseneur dans la chambre voisine d’Etienne. Il devait avoir une trentaine d’année, mince, blond, avec une figure fine encadrée de grands cheveux avec une barbe légère. Il aime échanger avec Etienne. Cependant, il est anarchiste

de la peinture rigoureuse et « objective » des hommes et de leur activité. La description est alors le mode d'expression privilégié du romancier réaliste : elle permet tout à la fois de « faire voir » et d'ancrer l'histoire dans la réalité. « Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Étienne, qui s'oubliait devant le brasier à chauffer ses pauvres mains saignantes, regardait, retrouvait chaque partie de la fosse, le hangar goudronné du criblage, le beffroi du puits, la vaste chambre de la machine d'extraction

condition des enfants dans des oeuvres romanesques, à travers des extraits de romans réaliste et naturaliste (on pense évidemment au sort de Cosette dans Les Misérables, ou à celui de la petite Lalie dans L'Assommoir, et aux très jeunes miniers du Voreux dans Germinal -auquel le passage de "Melancholia" fait invariablement penser). De même, la dimension argumentative, que l'on retrouve dans "Melancholia", aura été abordée à travers l'objet d'étude "genres et formes de l'argumentation, aux XVII et

fait une ouverture (un rapprochement avec un autre texte/auteur/le contexte historique/contexte littéraire). Les personnages de roman au XIXe et XXe siècles : Imaginaires ou historiques, singulier ou collectif, (le peuple – Germinal), lieu (Le Voreux – Germinal), ou objet (Le train – La bête humaine Zola), le personnage est un « être de papier » mais l’écrivain crée l’illusion que cet être fictif est réel. Le réalisme rompt avec la tradition, hérite de l’Antiquité, du héros doté de qualités physiques

n'est vécue par les mineurs que par la crainte de l'ensevelissement, du coup de grisou, de la noyade : l'homme est écrasé par les éléments qui constituent symboliquement la vie : la terre, le feu, l'eau, l'air (cf Empédocle). Le nom de la mine , "le Voreux", exprime l'angoisse de l'ogre. Donc ambiguïté du romancier : sur le plan intellectuel, il est socialiste, c'est-à-dire optimiste, a confiance en l'avenir , a la certitude de jours meilleurs; mais sur un plan inconscient s'exprime une sorte d'obsession

procédés distinguent cependant l’écriture de Zola parmi les écrivains naturalistes : la transposition poétique de la réalité sociale sous forme de mythe. ( ex. le labyrinthe de la mine et l’assimilation des installations de surface du puits de mine – le Voreux- au personnage mythologique du Minotaure dans Germinal) la tonalité épique et lyrique ( cf la dernière phrase de Germinal.) Des noms, des titres, des dates-clés à retenir (en caractères gras). Les écrivains reconnus ou revendiqués