Le Voreux

mécanicien. À 21 ans, employé dans un atelier de chemin de fer, il est renvoyé pour avoir giflé son supérieur. Errant sans trouver de travail pendant huit jours, il est embauché comme hercheur, chargé de pousser les wagonnets dans la mine, à la fosse du Voreux. Physiquement ce personnage est vu comme "très brun, joli garçon, l'air fort malgré ses membres menus". Différent de celui de ses camarades, son physique est de type méridional (qui est du Sud, du midi). Catherine le trouve "joli, avec son visage

injustices perdurent, le risque est celui de la violence » (cf. « on ») 3ème partie :Dans les dernières lignes de son roman, Zola instaure une thématique de renouveau à travers plusieurs métaphores bien ciblées. On observe qu’Étienne surplombe le Voreux dans lequel les ouvriers reprennent le travail avant de partir pour Paris afin de continuer à se battre pour la cause ouvrière.On s’aperçoit également que les ouvriers creusent désormais vers le haut et non plus vers le bas et Etienne entend ses camarades

décrire l'étrangeté du puits, en l'assimilant à l'enfer. Ce texte, comme souvent dans le roman, même s'il montre la volonté de l'écrivain de décrire une réalité terrible, comporte aussi une portée symbolique. Cette image laisse présager la fin du Voreux aux yeux du lecteur.

syndicale et politique de la classe ouvrière. Dans cet exposé nous avons choisi de parler de « l’espace dans germinal ». Nous allons donc nous focaliser sur l’espace réel et l’espace métaphorique. I-L’espace Réel a) Le site réel. Le site du Voreux ; Zola emprunte deux noms de ville a la réalité (Marchiennes, Lille), à coté d’un nom d’invention (Montsou), un paysage caractéristique du nord de la France par sa platitude et ses champs de betteraves situent le roman géographiquement. Zola nous

Flaubert avec Madame Bauvary ou Maupassant avec Bel-Ami. Mais également les figures rhétoriques, images et hyperboles essentielles chez Zola qui personnifie la mine de Germinal en une idole monstrueuse mangeuse d'hommes, ou agrandit la disparition du Voreux en une fin du monde. Enfin le registre épique dans Les Rougon-Macquart, associé au pathétique ou au tragique dans L'Enfant de Vallès, La Parure ou L'Aveugle de Maupassant. Le travail stylistique permet souvent d'enrichir le récit réaliste de symboles

permet de donner à voir au lecteur, concrètement, un des fléaux du monde ouvrier, un tableau de l’aliénation par l’alcool. On retrouve cette même puissance symbolique prêtée aux objets avec la Lison, la locomotive de La bête humaine, ou le puits du Voreux dans Germinal

où les mineurs travaille à cinq cent cinquante- quatre mètres. De plus, la mine est apparentée à un labyrinthe « boyaux géants ».    Germinal utilise d’événements et de lieux existants mais dans lesquels le réel est transfiguré. Ainsi, la fosse du Voreux est assimilée à une « bête goulue » (p31) avec une respiration « grosse et longue » (p31). Introduction       C'est un extrait de Germinal (Rougon Macquart) écrit par Zola en 1885. Il s'agit d'une description d’une mine vue par Zola puis par Lantier

son père et de son fiancé. Nous y croyons parce que nous aurions peut-être réagi de même. Mais là où l’illusion montre sa force, c’est quand elle permet de donner une idée plus précise du réel, à l’aide d’images créées de toutes pièces : ainsi, le Voreux, la mine de Germinal, est très vite présentée comme un ogre engloutissant les humains. L’image s’éloigne de la « réalité », mais elle permet de prendre la mesure de la souffrance que représente le travail de la mine. Finalement, c’est peut-être quand

Chaval ivre accompagné de Catherine le provoque. Ils se battent et Etienne prend l'avantage. Chaval, honteux, s'en va et laisse Catherine qui prend parti pour Etienne selon lui. Cette dernière ne veut pas de lui. Le lendemain les mineurs vont au Voreux pour bloquer les entrées mais il y a déjà des soldats sur place. La foule est néanmoins déchaînée, et on commençe à jeter des pierres. Les soldats tirent, six artisans meurent, dont le père Maheu. Septième partie : Après ce désastre, plus personne

par une nuit noire, froide, de mars 1866 avec l’apparition du personnage principal, Etienne Lantier, fils de Gervaise (L’Assommoir), un chômeur errant attiré vers le village de mine par des brasiers rouges. Originaire du Midi, il arrive à la mine du Voreux en pleine crise économique. Il rencontre un vieil ouvrier, Vincent Maheu surnommé Bonnemort qui ayant appris la mort de l’une de ses herscheuses l’embauchera. C’est ainsi que Lantier découvre la mine, les mineurs et les conditions effroyables de travail