Le Voreux

l’histoire Etienne Lantier, machiniste, se fait licencier de son travail après avoir giflé son patron, il cherche alors du travail dans le Nord de la France. Il atterrit dans la ville de Montsou où il trouve du travail dans une mine de charbon, le Voreux. Il connaît bientôt les conditions de travail effroyables (l’humidité, les couloirs trop petits où l’on doit se courber, la chaleur ou le froid intense) , la dangerosité de ce travail ( des gaz nombreux qui asphyxient les mineurs, abîment leurs

décrire l'étrangeté du puits, en l'assimilant à l'enfer. Ce texte, comme souvent dans le roman, même s'il montre la volonté de l'écrivain de décrire une réalité terrible, comporte aussi une portée symbolique. Cette image laisse présager la fin du Voreux aux yeux du lecteur. [pic][pic][pic][pic]

Commentaire littéraire - Excipit Germinal, Zola Extrait étudié :  « Mais Etienne, quittant le chemin de Vandame, débouchait sur le pavé. A droite, il apercevait Montsou qui dévalait et se perdait. En face, il avait les décombres du Voreux, le trou maudit que trois pompes épuisaient sans relâche. Puis, c'étaient les autres fosses à l'horizon, la Victoire, Saint-Thomas, Feutry-Cantel; tandis que, vers le nord, les tours élevées des hauts fourneaux et les batteries des fours à coke fumaient dans

comme lui venait l'envie de voler des oignons dans un champ.     Etienne, épouvanté de cette végétation sourde du crime au fond de ce crâne d'enfant, le chassa encore, d'un coup de pied, ainsi qu'une bête inconsciente. Il tremblait que le poste du Voreux n'eût entendu le cri étouffé de la sentinelle, il jetait un regard vers la fosse, chaque fois que la lune se découvrait. Mais rien n'avait bougé, et il se pencha, il tâta les mains peu à peu glacées, il écouta le coeur, arrêté sous la capote. On ne

des chevaux. En effet, les chevaux souffraient énormément du manque de lumière. Dans Germinal, ce problème est de nombreuses fois exprimé. C’est notamment Trompette qui en souffre le plus, on remarque qu’il ne s’est jamais habitué à la vie dans le Voreux. Son travail est fait sans goût, il rêve de retourner à la lumière du jour. Bataille également souffre de ce manque de luminosité, mais il s’y est plus ou moins habitué. Lorsque Trompette arrive, on observe qu’il est très heureux de la « fraîcheur »

- Germinal (13ème volume) Le roman de la mine et de la grève ➢ (L’action se déroule dans le bassin houiller du nord de la France. Etienne Lantier, renvoyé des chemins de fer à Lille pour avoir giflé son chef, se fait engager au puits du Voreux dans l’équipe de Maheu. Partageant le travail et la vie des mineurs, Tienne se révolte. Il se met en contact avec un leader socialiste qu’il a connu à Lille, lit brochures et livres, et crée une caisse de secours. Mais la compagnie provoque la grève

« travailleur muet », « sans gaîté », « sa sueur »). La métaphore filée de la machine («  le ronflement », « les tuyaux », « les cuivres ») devenue être vivant, bête monstrueuse (« le souffle », « la sueur ») tapie dans l’ombre (un peu comme le puits du Voreux dans Germinal qui dévore les mineurs) annonce la perversion par la technologie de l’eau en eau-de-vie, instrument de destruction à long terme (l 60) produit par la fournaise invisible d’un enfer souterrain ou d’un alchimiste diabolique(« pas une fumée »

à sa perte  roman qui montre le déterminisme social : qui on nait dans le caniveau on y reste et la misère sociale du quartier de la goutte d’or Passages à citer pour la dissert. quand la réalité est dépassée et transfigurée la description du Voreux dans Germinal, roman de la mine qui mène en scène Etienne Lantier- ce puits de mine s’écroule et engloutit les hommes, il devient une bête agonissant gorgée de chair description du grand magasin dans Au bonheur des Dames – ci le magasin devient un

« bon Dieu » ou un Vulcain mythologique qu’à un simple forgeron. C’est quand, à la fin d’un chapitre, la description naturaliste se transforme en images visionnaires que Zola excelle (cf. Germinal, le défilé des mineurs en grève ; métamorphose du Voreux, le puits de mine, en ogre qui avale par bouchées les mineurs, tassés dans les cages des ascenseurs ; Mouret contemplant son magasin à la fin d’une journée de soldes dans Au Bonheur des dames…). Le personnage de roman peut se situer entre réel et

par la justesse d’un combat qu’il mènera. On peut, là dessus citer des textes comme le discours de Méréana aux femmes de la carrière extrait du livre Photo de groupe au bord du fleuve d’Emmanuel Gondala ou celui d’Étienne Lantier aux mineurs du Voreux dans Germinal d’Emile Zola ou encore le sacrifice du prêtre Cimourdain dans quatrevingt-treize de Victor Hugo qui chacun montre, avec un style différent, une force de caractère et de courage. L’émotion, ici, n’y est pas la même que pour le sentiment