Léocharès

au déhanchement prononcé, comme dans son Ephèbe de Marathon, ou la délicate ou voluptueuse élégance de jeunes femmes tantôt subtilement drapées, tantôt – et pour la première fois – entièrement nues. Il convient aussi de citer aussi Timothéos, ou Léocharès et surtout Lysippe qui modifie le canon polyclétéen des proportions du corps humain : la tête ne représente plus qu’un huitième de la hauteur totale du corps. |[pic] |

était également son épouse, satrape de Carie, après la mort de celui-ci en 353 av. J.-C. Elle appela pour ce travail les artistes les plus connus de son temps: pour l'architecture Satyros et Pythéos; pour la sculpture Scopas, Timothéos, Bryaxis et Léocharès. Le tombeau ne fut achevé qu'après la mort d'Artémise (350 av. J.-C.). D'une hauteur totale de près de 43 m, il était entouré de trente-six colonnes et surmonté d'une pyramide ornée d'un quadrige de marbre. La chambre funéraire contenait sans doute

| | | • Ses principaux collaborateurs sont Timothéos (fronton du temple d'Epidaure 375), Léocharès et Bryaxis qui travailleront pour Alexandre. |[pic] |[pic] | |

furent également consacrées à Apollon. L'offrande de Cratéros par exemple fut dédiée à Apollon vers 320 av. J.-C. Cette offrande constituait un grand abri rectangulaire qui comportait plusieurs hommes et animaux en bronze, sculptés par Lysippe et Léocharès. Ce groupe représentait en fait, le sauvetage d'Alexandre le Grand par Cratéros (le père de celui qui a offert le monument), à la lutte avec un lion. Dans ce sanctuaire panhellénique, les Grecs participaient à des fêtes, à nature religieuse, collectives

de Zeus, vers 465, Olympie) qu'illustra peut-être aussi Phidias (Apollon parnopios). Praxitèle (IVe siècle) lui donna un caractère plus efféminé. L'Apollon du Belvédère (musée Pio-Clementino, Vatican) est une copie romaine d'un bronze attribué à Léocharès (fin du IVe siècle). Citons encore l'Apollon musagète (Vatican), l'Apollon citharède (Munich), l'Apollon Sauroctone et l'Apollon Lycien (tous les deux au Louvre), l'Apollon au cygne (Naples). Le colosse de Rhodes était une représentation gigantesque

socle - il s'agit déjà ici d'un de ces décors dont l'architecture funéraire macédonienne était friande. La pièce contenait cinq statues : Philippe, ses parents Amyntas et Eurydice, sa femme Olympias, ainsi que son fils Alexandre. Le sculpteur, Léocharès, avait utilisé l'or pour les draperies, l'ivoire pour les chairs, technique chryséléphantine qui fait penser aux images de culte d'Athéna au Parthénon et de Zeus dans le temple d'Olympie, dont le Philippéion est si proche. Un tel rapprochement contribuait

concernés L’ANTIQUITÉ GRECQUE Arts plastiques; métiers d’art; arts décoratifs Amasis (cé) Anaclès (cé) Andokidès (cé) Brygos (cé) Douris (cé) Épiktétos (cé) Ergotimos (cé) Euprhonios (cé) Exékias (cé) Hiéron (cé) Klitias (pt) Léocharès (sc) Meidias (cé) Myron (sc) Nicosthénès (sc) Parrhasios d’Éphèse (pt) Phidias (sc) Polyclète (sc) Praxitèle (sc) Sotadès (cé) Smikros (cé) Zeuxis (pt) Littérature Appollonios de Rhodes Aristote Aristophane Callimaque Demosthène

à la cour macédonienne de Philippe II car c’est lui qui s’entoure de portraitistes pour le représenter lui seul ou avec sa famille. Le groupe de portraits du Philippeion à Olympie construit à la gloire de Philippe II a été commandé au sculpteur Léocharès après la bataille de Chéronée en 338 av JC. Ce monument comprenant des statues chryséléphantines (les parties nues du corps sont en ivoires, le reste en feuille d’or) d’Alexandre le grand, d’Amyntas (père de Philippe II), d’Olympias (mère d’Alexandre)

d'hellénisme, font venir les artistes de Grèce. Mausole à Halicarnasse, les satrapes de Lycie à Xanthos se font construire des palais et des tombeaux luxueux, dont ils confient l'exécution à des architectes et à des sculpteurs grecs. Pythéos, Scopas, Léocharès, Satyros collaborent dans la construction et la décoration du célèbre Mausolée. En Macédoine, Philippe et Alexandre s'attachent les peintres et les architectes de Grèce. Deinocratès, le créateur d'Alexandrie, est au service personnel du roi de Macédoine

par un affinement des canons de proportion, mais surtout par une interprétation plus légère, moins raide, que la période précédente, ainsi que des sujets plus quotidiens. Quatre grands sculpteurs se détachent durant cette période: Scopas de Paros, Léocharès, Praxitèle et Lysippe, même si ce dernier est souvent associé aux débuts de l'art hellénistique, travaillant auprès d'Alexandre le Grand, et faisant en quelque sorte figure d'intermédiaire entre ces deux périodes. L’Hermès portant Dionysos enfant