Les Agrégats Monétaires M1 M2 M3

Ces deux approches se distinguent ainsi dans les centres d'intérêt (collectifs ou individuels), dans les variables utilisées et dans la façon de représenter les interdépendances entre ces variables. On dit que le macroéconomiste travaille sur des agrégats, c’est-à-dire des variables qui mesurent une réalité à l’échelle de la nation. Ainsi, on parlera de « consommation des ménages » plutôt que de consommation individuelle, de « produit national » plutôt que du 3 chiffre d’affaire d’une firme particulière

financement pour étudier plus précisément le rôle du financement direct puis le rôle du taux d’intérêt dans le financement direct et indirect. Enfin, la question 3 est consacrée à la création de la monnaie, avec l’étude des mécanismes de création monétaire et le rôle central des banques centrales. BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES – AGLIETTA M., La crise, pourquoi en est-t-on arrivé là ? Comment s’en sortir ? Michalon, 2008. – ATTALI J., Crise, et après ? Fayard, 2009. – KEELEY B., LOVE P., De la crise

Prêteurs : agents en capacité de financement => Ménages Sur le marché des capitaux ne circulent pas de l’argent mais des titres qui constituent la preuve juridique du placement. Le marché des capitaux se divise en deux compartiments : Les marchés monétaires : ce sont les titres de court terme et de moyen terme + prêts et emprunts de court terme et de moyen terme. Les marchés financiers : ce sont les titres de long terme (+ de 5 ans) Exemple de titre : Les actions : titre émis par une entreprise ;

nées de l'échange. b- une approche sociologique: la monnaie comme rapport social Telle que présentée dans le paragraphe précédent, la monnaie permet de simplifier les échanges. -Cela ne nous explique pas ce qui fonde la confiance dans l'unité monétaire. Or, mises à part les monnaies en or, la valeur intrinsèque de l'objet qui sert de monnaie est quasiment nulle. Cela montre combien la monnaie repose en grande partie sur une relation de confiance. Seuls les agents liés par une croyance forte dans

permettent pas un ajustement parfait des marchés = court terme 1-5 Microéconomie et macroéconomie La microéconomie traite le détail, les décisions individuelles portant sur des biens particuliers. La macroéconomie s’intéresse à des grands agrégats comme le chômage, la conso globale, la production globale et néglige donc les détails. Remarque : Pour 2 raisons l’analyse macroéconomique ne peut pas être considérée comme une version grossière de l’analyse microéconomique. La microéconomie

CHAPITRE I : Les concepts de base de l’économie monétaire La monnaie est un bien qui n’a pas d’utilité en soi, son utilité n’apparaît que dans le cadre d’une économie marchande (économie caractérisée par le développement de l’échange –l’opposé est une économie de subsistance (forte autoconsommation et faible renouvellement de biens)) La monnaie est un phénomène social puisque son utilisation repose sur la confiance des agents économiques dans le système qui la crée : le système bancaire.

Identification de la monnaie A- Les fonctions de la monnaie 1- Intermédiaire des échanges L’introduction de la monnaie dans une économie permet d’éliminer les inconvénients liés au troc (échange d’un bien contre un autre bien). Dans une économie monétaire les biens vont s’échanger contre de la monnaie et la monnaie va servir à acheter d’autres biens. Un instrument de paiement va être accepté par des agents économiques si on a confiance en la monnaie. 2- unité de compte C’est un instrument de

Le « stock monétaire » est la masse globale de monnaie qui circule dans l’économie. On l’appelle aussi masse monétaire et elle correspond à la somme des actifs monétaires détenus par les agents économiques non bancaires. La masse monétaire en circulation dans économie donnée est mesurée par des agrégats monétaires (M1, M2 et M3). L’agrégat monétaire M1 est l’ensemble des actifs directement utilisables comme monnaie, sans aucun coût de transformation. Soit M1 est égal à : M1 = Billets +

Chapitre 18 Politique budgétaire et politique monétaire Sommaire • La politique budgétaire . . . . . . . . • La politique monétaire. . . . . . . . . 531 542 Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 555 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . 556 es politiques budgétaire et monétaire partagent le même objectif : contrôler la demande globale. Une demande globale trop élevée crée de l’inflation ; une demande trop faible entraîne une récession. Une croissance économique forte et

les monnaies étaient définies entre elles en fonction d’une certaine quantité d’or. Cela signifie bien entendu une stabilité absolue des changes. Au sens strict, le système de l’étalon-or respecte les caractéristiques suivantes : l’unité monétaire nationale est définie en une certaine quantité d’or, la monnaie obéit aux règles de la convertibilité ; la monnaie fiduciaire (billets) en circulation est proportionnée aux réserves d’or de la banque centrale ; l’or est librement frappé ;