cours de change
Bien que l’établissement de la zone EURO ait sensiblement restreint le problème du change vis-à-vis des pays proches, la grande entreprise tournée vers l’exportation doit se poser les diverses questions d’usage, quand on aborde ce domaine.
Avant tout, il s’agit de faire le point sur le rapport de force qu’elle entretient avec ses partenaires étrangers (clients ou fournisseurs), afin de pouvoir éventuellement infléchir les négociations commerciales en sa faveur. Si même l’entreprise est grande au niveau belge, il se peut que, au niveau international, ce ne soit pas le cas. Par ailleurs, certaines législations, certaines pratiques ne jouent-elles pas contre elle ?
Ceci dit, quelles seront les devises dans lesquelles la majorité des contrats (en nombre et en chiffre d’affaires) auront lieu ?
L’entreprise entretiendra-t-elle des relations suffisamment soutenues avec plusieurs partenaires (si possible un client et un fournisseur) d’un même pays pour justifier le maintien d’un compte dans la devise de ce pays ?
La détention de certaines devises ne constitue-t-elle déjà pas un risque en lui-même ?
En outre, la crise bancaire de 2008 et les derniers avatars des devises principales (surtout l’Euro et le Dollar en 2011) ont fait naître, ces derniers temps et ont eu pour conséquence d’accroître la volatilité de ces devises, de même que celui du cours des matières premières ou des valeurs refuges.
Je conseille donc à tous les étudiants, candidats à un Baccalauréat en Commerce extérieur, ou en Comptabilité d’être extrêmement vigilants lorsqu’ ils ont affaire à un cas où la devise utilisée n’est pas l’Euro !
Principes
1°) Détenir des devises étrangères coûte potentiellement de l’argent.
D’abord, les commissions sont majorées, lorsqu’une entreprise dispose d’un compte NOSTRO (NOSTRI).
Plus les transactions sont importantes (non pas en volume, mais prises séparément), plus l’amortissement des