Les Amours jaunes

deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu’au second, avec des persiennes pourries par la pluie. Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire, entre les deux fenêtres : Hôtel Boncœur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs,

d’Henri II. Cela lui permet de donner à la fois une fresque de la vie de cour de l’époque qui est le miroir de l’époque de la vieillesse de Louis XIV, et de garantir ainsi la vraisemblance de son roman. Pourtant, les épisodes secondaires narrant les amours des personnages vrais de la cour des Valois sont bien plus que le pur décor garantissant la vraisemblance, puisqu’ils ont une fonction décisive dans la diégèse en ce qu’elles conduisent l’héroïne à son renoncement final à l’amour au profit d’une valeur

était blonde » répondit M. Zaturecky après une seconde d’hésitation. […] Klara n’est ni grande ni blonde. Seule la grandeur interne de la beauté pouvait lui prêter aux yeux de M. Zaturecky l’apparence de la grandeur physique. Milan Kundera, Risibles amours, © Éditions Gallimard, 1970. 6 Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours 1. Comment le portrait de Klara est-il remis en question ? Le . . .questionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .sur . . . . la . . . couleur . . . . .

deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu’au second, avec des persiennes pourries par la pluie. Audessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire, entre les deux fenêtres : Hôtel Boncœur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, dont la moisissure du plâtre avait emporté des morceaux. Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs,

des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! XXX – DE PROFONDIS CLAMAVI J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime, Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. C'est un univers morne à l'horizon plombé, Où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème; Un soleil sans

des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l’herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j’ai gardé la forme et l’essence divine De mes amours décomposés ! 44XXX De profundis clamavi J’implore ta pitié, Toi, l’unique que j’aime, Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. C’est un univers morne à l’horizon plombé, Où nagent dans la nuit l’horreur et le blasphème ; Un soleil sans chaleur

fiancé car „il [Sérapion] fixait sur moi ses deux jaunes prunelles de lion et plongeait comme une sonde ses regards dans mon âme“[46], et il est difficile de lutter contre un tel regard qui fait appel à sa mauvaise conscience. Les regards de Sérapion d’un coté et ceux de Clarimonde de l’autre sont à l’origine de la déchirure qui a lieu à ce moment à l’intérieur de Romuald. Sans même qu’il ait pu réellement consommer le fruit de ses nouvelles amours, le sentiment de la faute et du péché vient s’abattre

de finance, qui souhaite mettre fin aux prodigalités de surintendant. En aval de L.F. : les mille réécritures des Fables, par exemple la réécriture de La Cigale et la Fourmi à l’intérieur des Amours Jaunes (1873) de Tristan Corbiére. Des critiques célèbres tels que J.J. Rousseau, sans l’ Émile ou de l’éducation (1762). Lui è il critico più spietato di L.F. Per Rousseau l’educazione doveva

des grâces, Apres les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l‘herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j‘ai gardé la forme et l‘essence divine De mes amours décomposés! XXX De profundis clamavi J‘implore ta pitié, Toi, l‘unique que j‘aime, Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé. C‘est un univers morne à l‘horizon plombé, Où nagent dans la nuit l‘horreur et le blasphème;  Un soleil sans

grâces, Apres les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses, Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés! XXX. De profundis clamavi J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime, Du fond du gouffre obscur où mon coeur est tombé. C'est un univers morne à l'horizon plombé, Où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème ; Un soleil sans