Les Bacchantes

démembrés ! Pour en faire des sacs à mettre des croquantes… Ah ! vous renouvelez Orphée et les bacchantes ! LISE, sèchement. Et n’ai-je pas le droit d’utiliser vraiment Ce que laissent ici, pour unique paiement, Vos méchants écriveurs de lignes inégales ! – 99 – RAGUENEAU. Fourmi !… n’insulte pas ces divines cigales ! LISE. Avant de fréquenter ces gens-là, mon ami, Vous ne m’appeliez pas bacchante, – ni fourmi ! RAGUENEAU. Avec des vers, faire cela ! LISE. Pas autre chose. RAGUENEAU

de passions ; tout est grandiose et sublime dans ses amours comme dans ses moindres actions. » Elle est prisonnière de Gnide, car, pressée d'arriver avant la foule de sa horde, elle s'est hasardée en avant et a été faite « prisonnière » par les bacchantes. À la séance de rédemption, elle sera « rachetée » contre diamants et rubis, mais, puisqu'elle était captive des femmes elle pourra dicter aux « rédempteurs » masculins ses conditions : une céladonie composée. Charles Fourier, Le Nouveau monde

ainsi les poètes lyriques ne sont pas en possession d'eux-mêmes quand ils composent ces beaux chants que l'on connaît ; mais quand une fois ils sont entrés dans le mouvement de la musique et du rythme, ils sont transportés et possédés comme les bacchantes, qui puisent aux fleuves le lait et le miel sous l'influence de la possession, mais non quand elles sont de sang-froid. C'est le même délire qui agit dans l'âme des poètes lyriques, comme ils l'avouent eux-mêmes. Les poètes nous disent bien, en

une conception ontologique de la poésie, qui ne doit pas se perdre en descriptions futiles ; une poésie liée avec la philosophie. Rilke a l’esprit ouvert aux influences les plus diverses. C’est un traducteur de Gide, de Maurice de Guérin (La Bacchante — qui a inspiré la Jeune Parque de Valery), de Valery, de Louise Labé. Sa correspondance est gigantesque (des volumes entiers). Bibliographie 1 INTRODUCTION 1 QU’EST-CE QUE L’ÉLÉGIE 

en particulier les femmes, étaient libérés des règles sociales, et se soumettaient aux dieux. Culte traditionnel dans les cités grecques, alors qu’à Rome, c’était une nouveauté, qui a été interdite. Peutêtre que certains chefs des communautés de Bacchantes ont tenté d’exercer leur influence sur des Romains jeunes, en jouant sur la terreur des dieux. Les autorités romaines réagissent par la répression. Elles sont hostiles à tout ce qui est excès et superstition. Les Romains privilégient avec les

le texte déploie la truculence, la fierté, la grandiloquence, la préciosité des dialogues et des lettres amoureux (pages 180, 191). Il y a de nombreuses allusions mythologiques («Thalie» [page 60], «manteau de Thespis» [page 66], «Orphée et les bacchantes» [page 103], «Hercule» [page 186]) ou historiques (Cléopâtre, César, Bérénice, Tite [page 88], Regiomontanus, Archytas [page 211]). Ce qui est le plus remarquable, c'est une poésie riche en images, en figures de style : - Comparaisons et métaphores

L'échange à Lucrèce Borgia, sous la direction de Jacques Lassalle, Anatoli Vassiliev, Andrzej Seweryn. Aux rôles de jeunes premiers des premières années, il voit maintenant se succéder des « personnages plus complexes », comme Penthée dans Les Bacchantes, ou encore le Mésa du Partage de midi. En 2006, il a joué Christian dans Cyrano de Bergerac mis en scène par Denis Podalydès et grand succès de la saison, rôle pour lequel il a obtenu le Molière du comédien dans un second rôle en 2007. Sur les

amplifie l’impression de la vibration de vie. Ses corps sont sensuels et pleins du désir et totalement abandonnés à l’attente. On ne le peut pas comparer avec les toiles de Baudoin ou Greuze qui sont plus directes et moins honnêtes. Par exemple la Bacchante endormie est un véritable poème à la beauté sensuelle du corps et pourrait illustrer le rêve du faune de Mallarmé : « …Si clair leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air

(Il lui remet un écrit.) THÉSÉE lit. – Le combat des centaures pour être chanté par un eunuque athénien, sur la harpe. – Nous ne voulons pas de cela ; j’en ai fait tout le récit à ma bien-aimée, à la gloire de mon parent Hercule. – La fureur des bacchantes enivrées, déchirant le chantre de la Thrace dans leur rage. – C’est un vieux sujet ; et je l’ai vu jouer la dernière fois que je revins vainqueur de Thèbes. – Les neuf muses pleurant la mort de la Science, – 90 – récemment décédée dans l’indigence

le texte déploie la truculence, la fierté, la grandiloquence, la préciosité des dialogues et des lettres amoureux (pages 180, 191). Il y a de nombreuses allusions mythologiques («Thalie» [page 60], «manteau de Thespis» [page 66], «Orphée et les bacchantes» [page 103], «Hercule» [page 186]) ou historiques (Cléopâtre, César, Bérénice, Tite [page 88], Regiomontanus, Archytas [page 211]). Ce qui est le plus remarquable, c'est une poésie riche en images, en figures de style : - Comparaisons et métaphores