Peinture
Il existe une vive polémique dans le domaine des arts sur le sujet du style rococo. Les uns le considèrent comme une variante exacerbée du baroque, les autres soutient qu’il est un style indépendant. Le camp de ceux qui le considèrent l’enfant du baroque est plus nombreux que celui de son adversaire. La cause de ce fait réside dans le caractère fluide des frontières qui séparent ces deux styles. Je me suis jointe au deuxième camp et je me suis armée avec les arguments et les explications de Jean Philippe Minguet, Georges Brunel, Hans Sedlmayr, Jean Weisgerber, et les autres qui ont accordé un statut indépendant à ce style blâmé. Son caractère plein de contradictions, paradoxal et indéfinissable a suscité ma curiosité. Je me suis dit que la provocation mérite d’être accepter et voila, mon aventure commence. Définir le rococo, c’est comme explorer une jungle. La multitude d’opinions, le mélange des faits prouvées et argumentées avec les opinions subjectives, la grande ressemblance avec le baroque étourdit et déroute. Il est plus facile de dire ce que le rococo n’est pas que ce qu’il représente. C’est difficulté de définition donne naissance à une série des stéréotypes et des malentendus. En plus, la base matérielle est très pauvre. Le manque d’études sur ce style s’explique par l’absence de l’intérêt de la part des critiques. L'histoire et la critique des derniers vingt années ne se sont intéressaient à ce sujet, on considère qu’il n'est pas à la mode. En plus, on le juge comme un style mineur, sans importance. Toutefois, on ne peut pas imaginer le XVIIIe siècle sans rococo. Il a désigné la période la plus vive, excentrique, prolifique et sensuelle de ce siècle intellectuel. Il a préparé le chemin et a ouvert la porte à une nouvelle sensibilité. Il était nécessaire dans la logique des événements et a constitué une période transitoire entre l’Ancien Régime et l’avènement d’une nouvelle époque, nommée romantisme.
Dans le premier chapitre j’analysé