Les Bras en croix

blanc Dans la partie inférieure de l’œuvre, un corps photographié est lui aussi placé dans un cercle clair, posé sur une croix gammée noire. Ses bras sont écartés et semblent coincés sous la croix gammée. Son corps cambré vers le spectateur est un peu de travers, ses jambes jointes aux pieds, sont elles aussi placées sous la croix gammée, comme si le corps était attaché à la croix par des liens invisibles. Le corps de cet homme est nu, seul un linge posé sur sa cuisse droite couvre à peine ses paries

référence aux piétas symbole de douleur. Le soldat à terre a les bras en croix , cette image rapelle la crucificaxion , symbole de souffrance aussi. Sur la gauche on peut voir deux femmes, elles représentent les victimes agonisantes , cherchant à fuir. Le taureau lui est une figure importante en Espagne , il semble observer la scène. La composition pyramidale met l'accent sur le cheval , et au sommet de cette pyramide la lumière tenue par un bras vengeur est comme une lueur despoir , tout comme la fleur

conversion du regard et du coeur vers le sacré. Devenu CR+, je me ressens comme écartelé au centre de la croix, écartelé entre cette étincelle de divin qui palpite en moi, et ce sentiment qu’il existe au dessus de moi un Principe qui me dépasse et auquel je participe, même si je n’en suis pas encore totalement conscient. Ecartelé entre mon désir d’élévation et ma volonté d’ouvrir mes bras pour transmettre à ceux qui m’entourent et au-delà, mon amour pour eux, cet amour désintéressé que l’on

à roulettes), hautain et relativement embourgeoisé (chapeau melon), mais pas suffisamment riche pour acquérir des prothèses, et décoré de la croix de guerre, il roule sur un tract intitulé Juden raus (= Les juifs dehors) Au deuxième plan : un mendiant mutilé au corps désarticulé et aux yeux vides, mendie pour survivre. Ses membres inférieurs et son bras gauche ne sont faits que de bois. Autour d’eux, l’agitation de la ville est pressante. Un homme riche pose dans ça main un timbre, sans le regarde

lettres. Commence alors sa passion des voyages, Russie, Chine, Afrique, Brésil. De retour à Paris en 1913, il fréquente le milieu des peintres. Dès le début de la guerre, il s’engage dans la Légion étrangère. En 1915 il est grièvement blessé et perd un bras. Il voyage en Amérique du sud et en Afrique noire, où il se passionne pour la culture orale. A partir de 1924, il écrit de moins en moins de poèmes et se consacre à l’écriture de romans, de reportages, de nouvelles. Il meurt à Paris, en 1961.

poil sur le corps, comme à un hérisson saisi par une couleuvre. Il vit, nettement, par le dos, l’abbé de La Croix-Jugan debout au pied du maître-autel. Il n’y avait personne dans l’église, noire comme un bois, avec ses colonnes. Mais l’autel était éclairé, et c’était la lueur des flambeaux qui faisait ce rouge des fenêtres que Pierre Cloud avait aperçu de l’échalier. L’abbé de La Croix-Jugan était, comme il y avait un an à pareil jour, sans capuchon et la tête nue ; mais cette tête, dont Pierre

Résumé de la BH de Zola. Roubaud, sous-chef de gare au Havre est un bon employé, il est marié à Séverine(plus jeune que lui). Séverine a été élevé à la Croix de Maufras où elle a été abusé par Grandmorin. Lors d’une journée à Paris, Roubaud l’apprend, fou de rage il bat Séverine et élabore une vengeance. Il oblige Séverine à participer à ce stratagème en lui faisant écrire une lettre pour que Grandmorin prenne l’express Paris-Le Havre en même temps qu’eux. Une fois dans le train Roubaud et Séverine

gosses Les terrains de foot et la boxe Qui a eu tort, la raison du plus fort Pour un regard en croix je suis mort Dans la violence s’est brisée mon enfance J’ai perdu l’existence et le sens Dans les allées du parc Maurice Thorez On a poignardé ma jeunesse Qui a mis ça, la guerre dans nos quartiers L’abandon, l’ennui, la télé Des couteaux de combat dans les mains des gamins Pour un regard en croix, c’est la fin Toi mon frère dis-moi pourquoi La vie continue sans moi Dis-moi pourquoi j’étais

silence, l’action vigoureuse des bras de l’artisan en plein effort étant comme absorbée un instant dans le geste attentionné du petit qui apporte sa contribution au labeur paternel en tenant la bougie. L’intimité entre cet homme dans la force de l’âge et son fils encore jeune se lit dans la proximité de leur visage, dans le regard du père vers son enfant, et dans la gravité du visage de l’enfant tourné vers son père. À cela s’ajoute le parallélisme des corps, des bras et des jambes. Le regard de

couleurs d’un faire-part de deuil selon Michel Leiris. La composition évoque un triptyque, deux parties latérales verticales et une partie centrale comme un tourbillon. Le taureau impassible encadre le groupe de la mère et de son enfant mort dans les bras comme une pietà. C’et un survivant et il représente le triomphateur de ce tableau mais c’est aussi une victime. Cette dualité est suggérée par l’opposition noir/blanc. La mère tient un enfant inerte. Elle hurle de douleur et regarde le ciel car les