Les Caracteres 1668

devient "troupe du roi" et dès lors, les pièces se succèdent et il connaît le vrai succès. À travers ses pièces, il a su allier le côté farce, en s'inspirant de la 'commedia dell'arte' et de la tradition farcesque Française, avec l'étude des caractères des personnages, en les rendant humains, et la peinture d'une société avec ses défauts et ses problèmes. Il a abordé presque tous les sujets: l'amour, la vanité, l'hypocrisie, la présomption précieuse, la tyrannie des pères, le libertinage et

farce comme Le médecin malgré lui (1666) ou Les Fourberies de Scapin (1671), des comédies plus psychologiques comme L'École des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665).

des époques différentes. Le premier texte qui s’intitule « la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf » a été écrit par le poète français Jean de La Fontaine au XVII e siècle. Cette fable est publiée dans un recueil appelé Fables en 1668. Jean de La Fontaine est un auteur représentatif du classicisme, le mouvement dominant de l’époque. Le deuxième texte, lui, est un extrait de conte philosophique du nom de Candide écrit par un philosophe des lumières : Voltaire. Ce récit est publié

famille bourgeoise. Il fit des études sérieuses et essaya par ailleurs le droit et en parallèle lut beaucoup. Plus tard il sera pensionné par Fouquet, il écrira pour célébrer la fin des travaux du château de Vaux Le Vicomte « le songe de vaux ». En 1668 son premier recueil de fable fut un réel triomphe. En 1673 Montespan sera son protecteur et il pourra se consacrer à la littérature. En 1678 et 1679 il écrira son second recueil de fable enfin en 1693 il sortira son troisième et dernier recueil de

ne doit pas dépasser 24h. Le théâtre devait faire preuve de bienséance, de sagesse ainsi que de vraisemblance. Molière, lors ce qu'il jouait avec sa troupe, s'est mis à écrire des pièces de comédie avec des personnages particuliers et avec un caractère marquant, interpellant le public. Pour cela, il s'attaque aux bourgeois pour leur prétention, leur souhaits de mariages d'intérêts, etc. Il amène un nouveau regard et une nouvelle critique au théâtre de manière générale, qui se répandra et prendra

de 1645 à 1658 en écrivant ses premières farces : « L'Étourdi » ou encore « Le dépit amoureux ». Il écrira notamment en 1659 « les Précieuses Ridicules », en 1662 « l’Ecole des femmes », en 1666 « le Misanthrope » et « le Médecin malgré lui », en 1668 « l’Avare », en 1670 « le Bourgeois gentilhomme », 1671 « les fourberies de Scapin », en 1670 « les Femmes Savantes ». Il a continué à jouer sa dernière comédie malgré sa maladie, jusqu'à son dernier jour, survenu à 51 ans, le 17 février 1673.

un but didactique, en effet la fable est un sous-genre qui révèle de la littérature argumentative. Le corpus proposé à notre étude comporte 4 fables : "Le chêne et le roseau" d'Esope (Ve siècle), "Le chêne et le roseau" de la Fontaine dans Fables 1668, "Le chêne et le roseau" d'Anouilh dans Fables 1962 et "Le peuplier et le roseau" de Queneau dans Battre la Campagne 1968. Ici, le thème commun aux 4 fables est "Le chêne et le roseau" : l'hypotexte est la fable d'Esope mais c'est La Fontaine qui

le point commun entre la littérature religieuse et la littérature morale profane. Celle-ci était représentée dans la seconde partie du XVIIe siècle par les Maximes, de La Rochefoucauld en 1665, les Satires de Boileau en 1666-1668 ou encore les Caractères de La Bruyère en 1668. L'objectif de ces moralistes est de révéler et de critiquer les principaux vices de leurs contemporains, essentiellement les nobles, les courtisans et les mondains. Ces vices étaient admis comme des usages du monde : la vanité

Collège Sismondi Cours d'OC – Une brève histoire des animaux AC – 2007-2008 PASTOUREAU 2002 Le bestiaire des fables de La Fontaine (1668-1694) Entre 1668 et 1694, Jean de La Fontaine publia deux cent trente-huit fables regroupées en trois recueils. Une bonne cinquantaine acquirent peu après leur parution une grande renommée et cer­taines furent enseignées aux enfants, notamment dans les collèges des Oratoriens, dont La Fontaine avait été l'élève. Au siècle suivant, quelques esprits chagrins

mouvement littéraire est le classicisme. Les auteurs comme Molière, Racine et La Fontaine voulant contourner la censure ont ainsi utilisé la fable. Ainsi La Fontaine écrit « Le Loup et l’Agneau » tiré du Livre I du recueil les Fables, et publié en 1668. Cet apologue apparait ici sous forme de discours indirect, car l’auteur fait intervenir des animaux. C’est