Corpus de textes sur la vanité humaine
Pour commencer ; le corpus que nous allons étudier dans quelques instants porte sur la critique de la vanité humaine et cela à des époques différentes.
Le premier texte qui s’intitule « la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf » a été écrit par le poète français Jean de La Fontaine au XVII e siècle.
Cette fable est publiée dans un recueil appelé Fables en 1668. Jean de La Fontaine est un auteur représentatif du classicisme, le mouvement dominant de l’époque.
Le deuxième texte, lui, est un extrait de conte philosophique du nom de Candide écrit par un philosophe des lumières : Voltaire. Ce récit est publié en 1759.
Quel enseignement est-il délivré au lecteur dans chacun des textes du corpus ?
Tout d’abord, nous mettrons en avant les points communs de ses deux textes ainsi que leurs différences puis dans un second temps, nous répondront à la problématique. Pour finir nous rédigeront la conclusion de cette question de corpus.
Le point commun principal de ses deux textes est une critique envers un caractère propre à l’homme : sa vanité.
En effet Jean de La Fontaine attribue cette caractéristique à une grenouille qu’il qualifie d’ « envieuse » l.4 ou encore de « pécore » l .5 alors que Voltaire, lui critique cette vanité à travers un vieillard ignorant : « je n’en sais rien » l.7, « j’ignore » l.8 ou encore « je ne m’informe jamais » l.11 mais qui juge tout de même malgré son ignorance : « que ceux qui se mêle des affaires publiques périssent quelquefois misérablement et qu’ils le méritent ».
Les autres points communs de ces deux textes sont qu’ils mettent tous deux des personnages en scène comme la grenouille et le bœuf ou bien Candide, Pangloss et le vieillard.
Ces écrits contiennent aussi des dialogues, ce qui permet de comprendre plus facilement la morale implicite des textes pour des gens qui sont peu intellectuels a ces époques. Ces textes ont ainsi pour but de faire comprendre au lecteur ce défaut humain