Les Cloches Apollinaire

Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 - 1912) Table des matières Zone...................................................................... 6 Le pont Mirabeau................................................ 13 La Chanson du Mal-Aimé ................................... 15 Aubade chantée à Laetare l'an passé ........................19 Beaucoup de ces dieux... .......................................... 20 Réponse des Cosaques Zaporogues

Antonomase du nom commun => « La Ville Eternelle » (Rome), « La Ville de Lumière » (Paris), « Le Général » (Pour De Gaulle), « Le Poète » (Virgile), « Le Roi de la pop » (Mickael Jackson), « L’île de la beauté » (La Corse), « La Ville aux cent clochers » (Rouen) - Catachrèse : métaphore ou métonymie figée adoptée par la langue « les bras du fauteuil », « le premier violon », « les pieds d’une chaise », « la plume d’un stylo », « les dents d’une scie », « être à cheval sur une chaise », « langue

guerres mondiales. Écrire ne va plus de soi : la littérature est souvent remise en question. 10 Fiches de révision-FR40 • Au début du siècle, les écoles (naturaliste, symboliste) s’effacent. Les écrivains prônent la liberté poétique (APOLLINAIRE) ou l’exploration romanesque du moi (PROUST). • Le surréalisme (1924-1940) Il entend rompre avec le conformisme littéraire pour libérer le langage de toutes les entraves de la morale et de la conscience (BRETON, ARAGON, ÉLUARD). • La littérature

.......................................................................................... Texte A. Guillaume Apollinaire, « Lettre du 18 janvier 1915 » (extrait), Lettres à Lou............................................. Texte B. Guillaume Apollinaire, « Lettre du 19 janvier 1915 », Lettres à Lou........................................................... Texte C. Guillaume Apollinaire, « Adieu ! », Lettres à Lou ..................................................................................

| |- Baudelaire, « Bohémiens en voyage », Les Fleurs du Mal |Commentaire : Aragon, « Je me souviens de cette ville » ou « L’Etrangère », Le Roman inachevé | |- Apollinaire, « La Tzigane », Alcools |Dissertation : Dans son poème « Bohémiens en voyage », Baudelaire parle de « ces voyageurs pour lesquels est ouvert / L’empire familier des | |- Aragon, « Je me souviens

1 Alcools Guillaume Apollinaire Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme L’Européen le

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres

sténo-dactylographes Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent Le matin par trois fois la sirène y gémit Une cloche rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et des murailles Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent J’aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes. Guillaume Apollinaire, « Zone » (extrait), Alcools (1913). • « L’espace du loisir » insiste sur la différence entre rue et place. L’auteur

ou briséePar toi ! Marceline DESBORDES-VALMORE Le 19° siècle: Toute la lyre: N'est-ce pas, mon amour, que la nuit est bien lenteQuand on est au lit seule et qu'on ne peut dormir ? On entend palpiter la pendule tremblante, Et dehors les clochers d'heure en heure gémir. L'esprit flotte éveillé dans les rêves sans nombre.On n'a pas, dans cette ombre où manque tout soleil, Le sommeil pour vous faire oublier la nuit sombre, Ni l'amour pour vous faire oublier le sommeil. Victor HUGO L'amour

Guillaume Apollinaire ALCOOLS (1898 – 1912) Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres