Les Contemplations Les Luttes Et Les Rêves

bons ou cruels, et il est souvent impossible à l’observateur, aussi bien qu’à eux-mêmes, de déterminer la qualité, bonne ou mauvaise, qui, dans la normale, joue chez eux le rôle prépondérant. “Il y a, dit aussi Yoritomo, ceux qui, éblouis par les rêves généreux d’une existence théorique, ont reculé devant l’effort qu’il fallait fournir pour se rattacher à la vie réelle, en y accrochant les lambeaux des illusions dont ils paraient leur chimère. “Tous ceux encore que la force d’inertie tient enlisés

principalement connu pour ses deux récits Pantagruel et Gargantua. Citation-clé À propos de Rabelais : « Il berce Adam pour qu’il s’endorme / Et son éclat de rire énorme / Est un des gouffres de l’esprit ! » (Victor Hugo, « Les Mages », in Les Contemplations, 1856). La littérature d’idées : œuvres et parcours 5 FR A N ÇA IS © H AC HE TT E LI VR E / O bj ec tif B AC 1 re g én ér al e La littérature d’idées : œuvres et parcours COURS confiance dans la capacité de l’homme à comprendre le monde

profondément croyant, il croit en un Dieu souffrant et compatissant[145], en un Dieu force infinie créatrice de l'univers[142], et à l'immortalité de l'âme. La mort de Léopoldine provoque un regain dans sa quête de spiritualité[142] et lui inspire les Contemplations. La quête spirituelle de Victor Hugo l'entraine à explorer d'autres voies que le catholicisme. Il lit le Coran[142], s'intéresse au druidisme, critique les religions orientales[146] et expérimente le spiritisme. Victor Hugo se trouve en exil

dans la publicité et des centaines de messages journaliers venus des mass media, du fourmillement mineur de gadgets vaguement obsessionnels jusqu'aux psychodrames symboliques qu'alimentent les objets nocturnes qui viennent nous hanter jusque dans nos rêves. Les concepts d' « environnement », d' « ambiance », n'ont sans doute une telle vogue que depuis que nous vivons moins, au fond, à proximité d'autres hommes, dans leur présence et dans leur discours, que sous le regard muet d'objets obéissants et hallucinants

autobiographies est la rubrique nécrologique qui tire un trait12, qui retient d’une vie les étapes communes (enfance, scolarité, diplômes, amours, succès, carrières), les dates socialement visibles, significatives : Puis un homme monta sur la tombe voisine et lut un bref discours en l’honneur d’Antoine Bloyé (…). « Antoine Bloyé débuta comme ajusteur à la Compagnie d’Orléans ; il gravit tous les échelons, fut chef de dépôt principal, sous-ingénieur. En 1920, il était désigné comme ingénieur au service Central

contribue à faire progresser l'action. Le diablogue y occupe la première place et constitue l'action elle-même, il devient ainsi un instrument dramatique. Cinq mars : Sur le roman historique en France : Cinq Mars, Vigny (1826) : sujet d'Histoire (luttes qui opposèrent les nobles aux ambitions de Richelieu sous Louis XIII), mais l'auteur y prend bcp de libertés par rapport à la réalité des événements passés. Les Chouans : Balzac (1829), ouvertement inspiré de Scott, 1er roman signé du nom de Balzac

légère contradiction, mais ce détail date la scène par rapport à l'acte précédent. Acte IV, scène 2 : - «que je les broie» : les Médicis. Acte IV, scène 3 : - «De quel tigre a rêvé ma mère enceinte de moi?» : une croyance veut que l'objet des rêves de la femme enceinte influe sur la nature de l'enfant. - «Pétrarque» : poète et humaniste italien (1304-1374) dont les poèmes expriment une conception idéaliste de l'amour. - «entrailles fauves» : celles d’un fauve, d’une bête féroce. - «Cafaggiulo»

C’est en consommant expérimentalement de la cocaïne que Freud, alors jeune médecin, en est venu à découvrir l’existence d’un inconscient psychique, les hallucinations vécues ne pouvant être attribuées à sa conscience. Plus tard c’est l’étude des rêves, des lapsus et surtout des névroses qui a confirmé cliniquement l’audacieuse découverte de Freud. C’est à travers un premier succès thérapeutique en 1906 avec la guérison « miraculeuse » d’Anna O que la psychanalyse est véritablement née. Pour soigner

n’ait éprouvé que l’âme n’est pas toujours également propre à penser à un même objet ; mais à mesure que le corps est mieux disposé à ce que 19 l’image de telle ou telle chose soit excitée en lui, l’âme est plus propre à en faire l’objet de sa contemplation (…) Certes, j'accorderai volontiers que les choses humaines en iraient bien mieux, s'il était également au pouvoir de l'homme et de se taire et de parler ; mais l'expérience est là pour nous enseigner, malheureusement trop bien, qu'il n'y a rien

peu une idée le hanta jour et nuit : il aurait voulu voir un prince, mais le voir de ses yeux. Une fois, il en parla à quelques camarades d’Offal Court : on se moqua de lui, on le bafoua si impitoyablement qu’il se promit de garder à l’avenir ses rêves pour lui. Il lisait souvent les bouquins du prêtre et se les 11 faisait expliquer et commenter. Ses rêveries et ses lectures opérèrent petit à petit une transformation dans tout son être. Les personnages dont il peuplait son cerveau étaient si beaux