Les Corons

refuse. La Maheude tente en vain d’apitoyer les Grégoire, car l’épicier Maigrat, ancien surveillant protégé par la Compagnie, lui refuse tout crédit. Elle retourne chez Maigrat, qui exige que Catherine vienne chercher elle-même les provisions. Au coron, les commérages évoquent les mœurs et les liaisons des voisins. Mme Hennebeau, femme du directeur de la mine, qu’elle trompe avec Négrel, fait visiter le logement des Maheu à des Parisiens. Les mineurs commencent à rentrer de la mine. Il faut faire

roman d’Émile Zola illustre de façon remarquable ce que font les jeunes du coron le soir venue. L’envie des jeunes femmes et des jeunes hommes est malheureusement plus forte que la raison. Leur mentalité de la moitié du 19e siècle, c’était d’avoir le plus d’enfants pour avoir par la suite le plus de revenu possible. «[…] de la chair à travail et à souffrance!» démontre très bien que les enfants qu’ont eus les femmes du coron ne sont que des personnes qui travailleront et qui souffriront de la misère

la série des Rougon-Macquart. Ce roman parait tout d'abord en feuilleton. Emile alla se documenter dans le bassin minier du Nord-Pas-De-Calais, du 28 février au 2 mars 1884 alors que commençait la grande grève des mineurs d'Anzin. Il a parcouru les corons, descendit dans les fosses et interrogea les mineurs, porions et ingénieurs sur leur vie.

2) Situer le passage:
 Ce passage débute à la fin du cinquième chapitre de la quatrième partie et se termine au début du chapitre six de la quatrième partie

le vieux Bonnemort est le grand-père. Toussaint, fils de Bonnemort, et la Maheude ont sept enfants. C’est une famille de mineurs typique qui a travaillé au Voreux sur cinq générations. On assiste à l’éveil de leur maisonnée, petite maison dans le coron, dès 4 heures du matin. Zacharie, Jeanlin et Catherine, les trois aînées, se joignent à leur père pour aller travailler. Chapitre 3 Après avoir longuement alpagué les mineurs à la recherche d’un travail, Etienne Lantier est finalement embauché comme

travaillent depuis cinq générations dans la mine et qui représentent la famille type des mineurs: Maheu et Mayeude avec leurs sept enfants: Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Lénore, Henri et Estelle qui vivaient tous dans une petite maison du coron. Zola surprend les Maheu en train de se réveiller à quatre heures du matin pour aller travailler. Le roman commence avec la présentation d’un homme en marche sous une “nuit sans étoiles” qui venait de Marchiennes. Son nom est Etienne Lantier, il

diminuent, mais Etienne est pessimiste. Des disputes éclatent dans le coron, des personnes meurent de faim (comme Alzire). Un dimanche, Etienne se rend à l’ »Avantage ». Chaval le provoquant, il se bat avec lui et Etienne hésite à le tuer, mais ne le fait pas. Le matin, des grévistes arrivent à la mine avec des armes en hurlant. Les soldats, qui gardent le Voreux, paniquant, tirent sur mineurs. Entre autres, Maheu est tué. Partie 7 : Au coron, tout le monde en veut à Etienne. Des gens lui lancent des pierres

Puis, Étienne demanda, en montrant le tas sombre des construc­tions, au pied du terri : « C'est une fosse, n'est-ce pas? » Le vieux, fut pris d’un violent accès de toux qui l'étranglait avant de répondre. « Oui, une fosse, le Voreux... Tenez ! Le coron est tout près.» (...) D’après Émile ZOLA, Germinal, 1885 Légende Votre dialogue théâtral (à recopier et continuer sur une feuille) LANTIER, (s'approchant). - Bonjour. LE VIEUX, (l'air méfiant). - Bonjour. LANTIER, (après un silence.)

A En effet, les bourgeois tels que la famille Grégoire, vivent très bien dans leurs maisons souvent éloignés des corons. Cette famille, réside à la propriété de la Piolaine en toute sérénité. "C’étaient une grande maison carrée […] d’une trentaine d’hectares, clos de murs."PAGE {89} Ce qui est en contraste totale avec le coron. Les ouvriers survivent dans de minuscules maisons louées par la compagnie. Il dispose tout de même d’un petit lopin de terre.

saoule, et il dut l'emporter à son cou, pendant que Jeanlin et Bébert, plus solides, le suivaient de loin, trouvant ça très farce. Ce fut le signal du départ, des familles sortirent du Bon-Joyeux, les Maheu et les Levaque se décidèrent à retourner au coron. A ce moment, le père Bonnemort et le vieux Mouque, quittaient aussi Montsou, du même pas de somnambules, entêtés dans le silence de leurs souvenirs. Et l'on rentra tous ensemble, on traversa une dernière fois la ducasse, les poêles de friture qui

pages : 176 II. Résumé du livre : Etienne Lantier est un jeune ouvrier au chômage que la recherche d’un travail conduit à Montsou, dans le Nord de la France (page 39). Embauché à la mine, il prend pension chez une famille, les Maheu, dans le coron des Deux-Cent-Quarante (page 96), et s’éprend de leur fille, Catherine (page 60 : « Les deux jeunes gens se font des confidences »). Malheureusement, celle-ci est déjà la maîtresse de Chaval, ennemi d’Etienne en amour et en travail (page 60 : « mais