Les Deux Magots

laissera-t-elle l'initiative du parcours avec ses pauses, ses lenteurs ? Il lui faudra supporter mes silences ou au contraire l'étalage de mes états d'âme, peut-être même mes exaltations. Elle s'inquiète du corps menu... le mien n'est guère plus épais. Deux faibles femmes lancées sur les routes du Maroc... 11 Ses appréhensions quant à la fragilité supposée d'Irène s'étaient vite dissipées. Une quinzaine de kilomètres après Casablanca, la jeune fille avait immobilisé la Renault sur le bascôté

Activité 1 | Le titre 1) Activité au tableau - Ecrire le titre au tableau : « Pars vite et reviens tard » - Dans quelles circonstances est-il probable de dire cela ? (Remue-méninges, idées notées au tableau) 2) Travail par petits groupes - Puis par deux ou en petits groupes, faire rédiger des dialogues qui se concluent sur cette phrase pour chacune des situations trouvées. - Si pas d’exemples donnés par la classe : en voici quelques-uns. A eux de trouver les dialogues et de les jouer. Vous allez

son domestique, ne lui connaissent encore que ce visage-là, pendant qu'il promène partout ailleurs cette physionomie - 7 -si aimable que nous lui voyons, et qui n'est qu'un masque qu'il prend au sortir de chez lui. LISETTE. Quel fantasque avec ces deux visages ! SILVIA. N'est-on pas content de Léandre quand on le voit ? Eh bien chez lui, c'est un homme qui ne dit mot, qui ne rit ni qui ne gronde ; c'est une âme glacée, solitaire, inaccessible ; sa femme ne la connaît point, n'a point de commerce

inadmissible. Il ne pouvait dire ce qu’il pensait pour deux raisons : d’une part, ses idées s’accordaient parfois très mal avec la ligne générale du journal ; d’autre part, il courait des risques s’il ne s’autocensurait pas. En effet, son directeur, même après avoir obtenu une autorisation, payé une caution d’un montant oscillant entre 15 000 et 50 000 francs et un droit de timbre de six centimes par numéro, s’expose à des sanctions de deux types. Les premières sont les amendes : elles font perdre

Les rites mortuaires et les croyances funéraires dans la Grèce antique; La guerre de Troie + le mythe des Atrides ; L’odyssée d’Ulysse ; Schliemann et ses fouilles ; La civilisation minoenne ; La divination dans l’antiquité Etude de textes Deux possibilités existent. On peut faire relever les idées principales pour les reformuler brièvement en les reliant par des connecteurs logiques de façon à mettre en valeur la structure du texte. Ou bien les étudier pour leur contenu en vue de la culture

première d'inspiration et d'apprentissage. Promenade à l'Estaque, Georges BRAQUE, 1906 Braque, dans son tableau, nous présente deux silhouettes qui se promènent dans un paysage flou. Bien que le titre soit « promenade », le contraste des couleurs, leur vivacité, la domination d’un rouge violent pourraient représenter le dur périple dont nous parle de Claris. Le fait que les deux personnages soient réduits à des silhouettes et que le contour des arbres soit indéterminé, transformant les feuillages en

fiction nous émeuvent-ils autant qu’ils interrogent nos existences ? Le programme officiel de la classe de seconde invite les enseignant-e-s de lettres à travailler sur l’objet d’étude « Le roman et le récit du XVIII e au XXI e siècle » lors de deux séquences distinctes et sur des périodes littéraires différentes dans l’année. Y sont notamment encouragées l’analyse d’un recueil de nouvelles, en plus de celle d’un roman, et la découverte de la littérature contemporaine. C’est dans ce cadre

son domestique, ne lui connaissent encore que ce visage-là, pendant qu'il promène partout ailleurs cette physionomie - 7 -si aimable que nous lui voyons, et qui n'est qu'un masque qu'il prend au sortir de chez lui. LISETTE. Quel fantasque avec ces deux visages ! SILVIA. N'est-on pas content de Léandre quand on le voit ? Eh bien chez lui, c'est un homme qui ne dit mot, qui ne rit ni qui ne gronde ; c'est une âme glacée, solitaire, inaccessible ; sa femme ne la connaît point, n'a point de commerce

mcanicien de locomotive la Compagnie de lOuest, sur la ligne Paris-Le Havre, vient passer la journe chez sa marraine, tante Phasie, qui la lev, qui a pous en secondes noces Misard, un garde-barrire la Coix-de-Maufras, et vit chez lui avec lune de ses deux filles, Flore, qui a dix-huit ans. Phasie est heureuse de retrouver Jacques, et, trs vite, lui confie que, si elle est en mauvaise sant, cest que son mari essaie de la tuer petit feu en lempoisonnant, car il veut semparer des mille francs quelle a

locomotive à la Compagnie de l’Ouest, sur la ligne Paris-Le Havre, vient passer la journée chez sa marraine, tante Phasie, qui l’a élevé, qui a épousé en secondes noces Misard, un garde-barrière à la Coix-de-Maufras, et vit chez lui avec l’une de ses deux filles, Flore, qui a dix-huit ans. Phasie est heureuse de retrouver Jacques, et, très vite, lui confie que, si elle est en mauvaise santé, c’est que son mari essaie de la tuer à petit feu en l'empoisonnant, car il veut s’emparer des mille francs qu’elle