Les Femmes Stériles De La Bible

sur le modèle de la langue de la Bible. Les poètes juifs ont emprunté aux poètes arabes les procédés rhétoriques, la versification et la métrique. L’imbrication était si forte que certains poètes célèbres ont composé des pièces comportant des strophes en hébreu et en arabe. La poésie au Moyen-âge avait une fonction sociale tant dans les communautés juives que dans la société environnante. Concernant les mœurs, l’influence arabe sur la condition des femmes semble incontestable mais, justement

propre à Zola dans la vie de tous les jours au XIXème siècle ; au fond, vous avez deux grands réservoirs de mythes entrepris par la littérature : l'un, c'est le stock de la mythologie grecque et romaine pour l'essentiel, et puis l'autre, c'estla Bible, la Bible traitée comme référence mythique : je prends un exemple que vous connaissez tous, le premier chapitre du Candide de Voltaire, c'est une réécriture d'Adam et Eve chassés du paradis terrestre ; en l'occurrence, Candide a été touché par la flèche

chaleureux,
 je vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone; Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et

n’existe pas ! Dans le Code civil de 1804, on trouve 278 occurrences du mot « mariage » qui arrive en deuxième position des formes lexicales après le terme… « biens ». Le mot « célibat » n’est pas attesté une seule fois. Il ne l’est pas plus dans la Bible. Dans les textes fondateurs, le célibat n’existe pas, parce qu’il ne se définit qu’en creux, par rapport au modèle dominant du mariage. Le terme grec qui le désigne, agamia, signifie littéralement « absence de mariage ». Conséquence : il ne véhicule

vois se dérouler des rivages heureux Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ; Une île paresseuse où la nature donne Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule

au-delà de la mort ? À qui appartient la vie ? Dans la souffrance et la mort, où est-il, le Dieu juste et bon ? C’est ainsi que peut se poser la question : Comment concilier cette réalité terrible que nous constatons avec les affirmations de la Bible concernant la justice et la bonté de Dieu ? Comment un Dieu plein de miséricorde peut-il permettre de telles atrocités ? Si Dieu existe, pourquoi n’intervient-il pas pour mettre de l’ordre et créer une société juste et bonne ? Faut-il conclure, avec

ne soit absolument indispensable - ensuite qu'il n'y ait ni maison ni magasin où le premier venu ne puisse entrer». Platon préconise les repas pris en commun, la vie en collectivité. Il pousse la logique de son système jusqu'à la mise en commun des femmes et des enfants. Les magistrats décideront des unions afin de perfectionner l'espèce humaine. Les enfants seront élevés en commun, allaités par des nourrices autres que leurs mères. A y regarder de plus près, la cité platonicienne est aristocratique

dégoisent et chantent/ Les métalliques saints de nos saintes usines ». Mais Apollinaire n'est pas le seul : Léopold Senghor dans «New Yorlo) nous montre son émerveillement face à la beauté de la ville puis son dégoût de cette ville décrite comme stérile et inhumaine : « Si timide d'abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre ». Les industries apparaissent et avec elles de nouveaux métiers : «les ouvriers et les belles sténodactylographes » cités dans « Zone ». La Belle Époque est ainsi

consacrer une section. Nous présentons tout d’abord dans cette section trois poèmes sur le thème de Salomé : « Salomé » de O. V. Lubicz-Milosz, « Hérodiade » de Stéphane Mallarmé, « Ballet » de Stuart Merrill. Suivent trois poèmes consacrés à d’autres femmes ~ 137 ~ Florilège fin de siècle mythiques ou légendaires : « Ottilie » de Jean Moréas, « Sur l’Hélène de Gustave Moreau » de Jules Laforgue et « Yseult » de Tristan Klingsor. Une rapide présentation des poètes s’impose ici. Lubicz Milosz

directement au lecteur pour lui présenter son ouvrage et son héros éponyme, Pantagruel. Il annonce donc aussi bien « les horribles faits et prouesses de Pantagruel » que le succès d’un livre « un peu plus équitable est digne de foi » que ne l’est la Bible ! Il apostrophe ainsi le lecteur en le menaçant de mille tortures si ce denier ne croit pas au récit qui va suivre. Le ton est donné et Rabelais va s’y tenir tout le long du récit. Les chapitre I à IV: naissance et l'enfance de Pantagruel Rabelais