Les Fenêtres Apollinaire

recueil Alcools de Guillaume Apollinaire I) Recherches documentaires Guillaume Apollinaire : Apollinaire de son vrai nom Wilhelm de Kostrowitzky, est né le 26 août 1880 à Rome. Sa mère Angelica de Kostrowitzky, issue de la noblesse polonaise, et son père Francesco Fulgi d’Aspremont (officier italien) ont 2 enfants. Cependant, celui-ci ne les reconnaît pas. En 1885, il abandonne ses fils et leur mère, qui vont donc s’installer dans la principauté de Monaco. En 1890, Apollinaire fait de brillantes études

Alcools de Guillaume Apollinaire Alcools est un recueil de poèmes, écrit par Guillaume Apollinaire, condensant 15 ans d’écriture poétique, il fut parut en 1913. Ce recueil peut être considéré comme le point de départ de la poésie du XXe siècle. Prenant place dans un courant d’innovation artistique, Alcools reflète la sensibilité de son écrivain habité par les souvenirs de ses amours défuntes telles que Annie Playden ou Marie Laurencin, celles-ci procurent une véritable mélancolie qui, entre tragique

« ZONE » VERS 1 A 18 EXTRAIT DU RECUEIL ALCOOLS D’APOLLINAIRE Introduction + éléments biographiques Guillaume Apollinaire (1880-1918) : fils naturel d’une italienne et d’un Polonais. Il mène une enfance plus ou moins orpheline et voyageuse La thématique du « bâtard » est récurrente dans son œuvre (cf. « Zone » + mythe du juif errant). Après ses études, il devient précepteur et voyage (Belgique, Allemagne, France ; cf. La poésie dite « rhénane » du recueil Alcools). De retour à Paris, il se lie

avec son futur qui lui semble si lointain et monotone. ennui Dans les deux extraits, les 2 femmes souffrent d’ennui. Toutes deux ne savent comment occupée leur journée et s’éternise à ne rien faire. Les deux femmes regardent tristement à la fenêtre, elle regarde le monde extérieur, regrettant de ne pas y prendre part. Elle sont prisonnière du temps et de l’espace. Emma Bovary est ennuyé par tout, elle délaisse toutes les activités qu’elle pratiquait auparavant. Elle sont aussi toutes deux très

Documents A. Alfred de Musset, « Le mie prigioni » (« Mes prisons »), Poésies nouvelles, 1850. B. Guillaume Apollinaire, « À la Santé », Alcools, 1913. C. Albertine Sarrazin, Poèmes, 1969. D. Vincent Van Gogh, Cour de prison, 1890. Les textes du corpus ont de nombreux points communs. Vous en dégagerez quatre avec précision et vous indiquerez lesquels sont illustrés par le tableau de Van Gogh. Après avoir répondu à cette question, les candidats devront traiter au choix un des trois sujets

versifient comme Boileau, et il ne peut pas y avoir de théorie générale abstraite de la versification française). Il s'agit donc de reconstituer cette situation au moyen des données de l'histoire littéraire, de la philologie et de la biographie. Pour Apollinaire, une première constatation d'imposé. Lorsqu'il écrit un poème en vers (ce qui est attesté par la rime, la strophe, etc.), et c'est le plus grand nombre des cas dans le recueil Alcools, il suit la pratique en usage après les expérimentations des

l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres observent la honte te retient D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux Il y a les livraisons à

, Apollinaire Explication linéaire Guillaume Apollinaire incarne « l’esprit nouveau » selon l’expression qu’il utilisera lors d’une conférence en 1917. Dans son recueil  Alcools , initialement nommé  Eau-de-vie , ce vent de modernité est palpable puisqu’il s’inspire de la ville, du rythme du jazz et de la peinture cubiste, supprimant la ponctuation de tous ses poèmes. Toutefois, Apollinaire respecte une certaine

vie" - Le sujet du tableau : la fenêtre, objet qui a la forme du cadre d'un tableau : cinq adjectifs, présentation emphatique ("plus"), à valeur descriptive et aussi affective mêlées ("mystérieux, fécond"), d'autres impressions visuelles ("ténébreux, éblouissant"), mais aussi peut-être valeur esthétique et morale ; des éléments concrets "fenêtre", "chandelle" ; les contrastes ombre/lumière, fenêtre fermée/fenêtre ouverte ; aspect paradoxal et provocateur : fenêtre fermée qualifiée négativement ("un

traité sur le mode du lyrisme élégiaque (expression d’une plainte, de sentiments mélancoliques), du récit d’un échec sentimental, où dominent le poids des souvenirs, la souffrance et la désillusion. Hanté par la pensée de celle qui l’a repoussé, Apollinaire croit partout reconnaître la femme qu’il ne cesse d’aimer et à qui il reproche amèrement de l’avoir trahi. Cette obsession et cette déception s’expriment dans le récit de deux rencontres, humiliantes et dégradantes, qui sont l’image du « faux amour